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Diane Groseille

1 mars 2007

Better than...

Petit extrait de la bonne humeur du moment
(même si je gueule avec les garagistes)

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1 mars 2007

"Crie le bien fort, use tes cordes vocales"

J'écoutais Lou Doillon hier soir sur Canal + parler de son journal intime, de ses lectures, des écrits que lui ont laissé ses parents, de la valeur des mots. Elle disait aussi que l'on écrit que lorsqu'on est triste, que l'on écrit mieux quand on est triste.

Et je me dis que ces pages virtuelles ici doivent continuer d'exister. J'écris plus ici que ce que je ne notais dans mes carnets. Davantage d'anecdotes, de regards jetés autour de moi. Mais moins d'introspection, moins de détails sur la précision de ma vie, les noms, les dates. Toujours cette peur de me dévoiler. Se savoir lue transforme les mots et les thèmes abordés. Je voulais, il y a trois ans bientôt, à mon arrivée ici, faire de ce blog un "journal". Je trouvais merveilleuse cette formule proposée. Les lecteurs ne faisaient pas peur, ils peuvent juger mais ils sont loin, ils ne me connaissent pas, alors on est libre. Mais je me rends compte que finalement, leurs commentaires, leur simple passage sur mes pages modifie mes mots... On se veut pertinent, on veut le mot juste, celui qui fait sourire, on veut le succès. On veut tout ce que l'on a jamais recherché dans son cahier clairefontaine à grands carreaux qui ne s'adressait qu'à nous. Et pourtant, je m'écris à moi même.

Trois ans bientôt et déjà le sourire et la nostalgie en relisant certaines notes qui sont bien loin de moi. Les débuts avec Neb, certaines décisions qui ont fait prendre des virages à 180 °, les souvenirs de Whawha, les coups de gueules, les coups de fatigue...

fleur_de_paille

Alors on continue à pousser la voix, on reste là et on aligne les mots, la fluidité de la vie, quoi qu'il en soit, même si on se sent toute petite sur cette toile qui recouvre la planète.

28 février 2007

"Ah les con... trôles techniques".

J'ai déposé la voiture grise de Neb homme de moi ce matin au contrôle technique. J'avais consulté les pages jaunes pour savoir lequel était le plus proche de chez moi. J'ai déposé le véhicule et je suis passée dans le bureau pour y laisser les clés. Un bureau comme ça, j'en avais rarement vu. Des bibelots partout, tous plus kitschs les uns que les autres, de Blanche Neige en plâtre à la peluche de Bob l'éponge. Odeurs de cigarettes et de café-jus de chaussettes. Et de petits panonceaux sur tous les murs, tout jaunis par le temps, bourrés de fautes, pour signaler tout un tas de choses pas importantes du tout (par exemple : "ne jeter pas le porte gobelet brun, il peu reservir"). Et au "beau" milieu de cette scène, une table, et à cette table,  un type édenté installé, buvant son café en me zyeutant de haut en bas. Je comprends vite qu'il s'agit de la personne qui va s'occuper de la voiture, même si son empressement à réagir n'indique en rien qu'il travaille ici. Je pose mes clés sur le comptoir et échange les politesses d'usage avec la secrétaire (tout aussi édentée). Comme je pose quelques questions techniques, j'entends l'autre abruti derrière moi qui marmonne "Oh les femmes". Je me retourne, je souris, presque gentiment. Puis je repars chez moi, un petit kilomètre à pieds, dans l'air frais du matin, ça fait du bien.

Une heure plus tard, même chemin dans l'autre sens. Je suis en retard quand j'arrive dans le bureau, non pas pour récupérer la voiture, mais pour le cours qui suivra. Le bureau est plein de monde. Des gens comme moi, limite mal à l'aise dans ce décor si chargé, qui viennent récupérer/déposer leur voiture. J'attends mon tour, sagement, en regardant les minutes s'égrainer sur la pendule multicolore. Quand vient mon tour, je demande bien gentiment s'il y a contre visite. L'édenté est toujours là et il vient s'accouder tout près de moi sur le comptoir. Il discute avec un autre client qui lui dit qu'il devrait travailler moins. Et l'autre de répondre, "Ouais, va dire ça à ma patronne, en plus paraît que c'est l'année de la femme, ça leur plaît de nous pomper l'air". Puis il se tourne vers moi et marmonne à nouveau un truc macho du même style à mon intention. Je pivote, je me mets bien en face de lui et lui demande s'il m'a parlé. Rien, pas de réponse, sourire en coin. Je règle la secrétaire (qui est peut-être aussi la patronne dont l'autre parlait précédemment) et alors que je suis sur le point de partir, j'entends à nouveau l'autre pourriture lâcher un "Ah les femmes... comprennent jamais rien...". Fallait pas me chercher. "A Quoi je n'ai rien compris Monsieur ?". Sourire de l'autre qui m'offre le spectacle d'Hiroshima reconstituée dans sa bouche. Il est content, j'ai enfin réagi, il pense avoir gagné son coup. Il me répond que de toute façon, les femmes ne comprennent rien aux voitures et qu'elles n'y comprendront jamais rien. Puis il prend un air navré. Je sais que c'est gratuit de sa part, qu'il avait juste envie de caser sa formule (qu'il doit caser trente fois par jour). Mais je lui réponds malgré tout, très calmement que ce n'est pas mon métier, que je le paye pour qu'il s'en charge et que c'est grâce à ça qu'il gagne sa vie, et que de toute évidence, si je savais le faire moi-même, je n'aurais pas à venir le voir et que ça m'arrangerais bien d'ailleurs. Puis je rajoute à ça que je suis moi-même prof de français et que, de toute évidence, je n'allais pas m'amuser à lui faire faire une dictée pour pouvoir lui dire ensuite qu'il n'y comprend rien. Puis pour finir, je lui ai dit que la différence entre lui et moi, c'est que lui il a besoin d'écrire tous les jours, alors que moi, je n'ouvre que très rarement un capot. Sur ce, il lâche un gros soupir suivi d'un "Ah les femmes..." qu'il espérait comme une conclusion à ce que je venais de lui envoyer. Et je me suis gardé le dernier mot, je l'ai regardé droit dans les yeux (valait mieux ça que la bouche), et j'ai rajouté un joli "Ah les cons", avant de claquer la porte du bureau derrière moi, ce qui a fait trembler tous les clients, ainsi que les peluches et autres nains de jardin présents sur les étagères.

Non, mais !

rennes

24 février 2007

Les mystères de la toile.

Je vous en ai parlé chers lecteurs, il y a quelques temps déjà, certains se sont offusqués de ma question, me répondant que ces jeunes gens avaient droit à un lien vers mon blog... Mais il n'y a aucun lien, et aujourd'hui, je reviens à la charge, car c'est reparti, l'invasion des skyblogs ! Quelqu'un aurait-il une réponse ?    

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                
AccèsProvenance
1jerome0169.skyblog.com/
1tchernobylpictures.murder2000.com/liens_amis.php
1www.modia.org/pageiran4.html
1www.prolea.com/index.php?id=3093
1www.baseballquebec.com/jo/turin_resultats_bobsleigh.html
1rronaldinho.skyblog.com/
1www2.rfc1149.net/gallery/Hanoi/dsc04080
1un-dos-tres1887.skyblog.com/
1miss-morocco77.skyblog.com/3.html
1www.esl-france.com/script/Telechargement/tarifs.asp
1www.apple.com/downloads/macosx/submit/
1www.hallyday.com.fr/Son/Chante/fanvie.html
1homepage2.nifty.com/yokyou-shop/
1www.plain-pied.com/A_MV/contact.php
16emenonsens.over-blog.com/contact.php
1www.pjlhwh.com/vr2/index.asp
1lalandelle.free.fr/scout.htm
1melinda6205.skyblog.com/6.html
1davina62.skyblog.com/4.html
1breakeuse6901.skyblog.com/6.html
23 février 2007

Un jour, j'irai à New-york avec toi.

Dans ma ville, il y a la statue de la liberté.
Dans ma ville, l'eau est tellement mauvaise qu'en la buvant, on croit boire la tasse à la piscine.
Dans ma ville, les lampadaires dans la rue sont allumés nuit et jour.
Dans ma ville, il y a un maire qui aime bien avoir sa tête en première page, mais qui fait pas grand chose pour.
Dans ma ville, les gens n'aiment pas dire bonjour.
Dans ma ville, il y a un plan de circulation, qu'on dirait qu'ils l'ont fait exprès pour provoquer des bouchons.
Dans ma ville tout est cher.

... Mais...

Dans ma ville, il y a des maisons de poupées.
Dans ma ville, on est presque à la campagne.
Dans ma ville, il ne pleut que rarement.
Dans ma ville, il fait bon vivre... Malgré tout.

quai_de_la_poisonnerie

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21 février 2007

Le fil tendu de la vie.

Dimanche matin, alors que nous étions en plein rangement du garage, une vieille petite dame débarque dans le hall de l'immeuble, juste à côté de nous. Guidée d'une canne, elle semble préparée pour une occasion toute spéciale, bien habillée et toute fraîche, son joli visage très clair bien maquillé. Elle tourne en rond un petit moment, puis nous fait signe. Je ne comprend pas tout de suite ce qu'elle veut. Elle me dit qu'il n'y a personne. Je lui demande, "Vous vous rendez chez qui ?". Le cabinet dentaire. Moi, je sonne bien fort sur le bouton qu'elle me montre du doigt, parce que je me dis que notre plate-forme sonnettes n'étant pas en grande forme, ça vient forcément de ça. Puis, mon cerveau amorphe du dimanche matin réagit. "Madame, vous êtes sure que vous avez rendez-vous aujourd'hui ? On est dimanche". Un ange passe, je vois ma petite dame plongée dans une obscure réflexion. Puis avec aplomb "ben voui, j'ai rendez-vous le 19". Vérification faite auprès de Neb homme de moi juste à côté dans le garage. "Ben non, Madame, on est le 18, vous avez rendez-vous demain matin". J'ai lu un désespoir terrible dans ses yeux à cette révélation. Non pas qu'elle tenait absolument à son passage sur le siège du dentiste, mais elle était face à son erreur. Et elle m'a juste dit "Il ne faudrait pas vieillir". Et comme je la voyais, si triste et toute tremblotante, prête à repartir avec sa canne d'où elle venait, je me suis proposée de la déposer chez elle en voiture. Je suis restée sur cette impression de panique alors que je l'aidais à descendre, une fois arrivées devant chez elle. La panique qu'on peut ressentir quand la vie vous échappe, trop rapide, trop fluide.

fleurs_d_hiver

19 février 2007

Pétales de coquelicot.

Drôles de coïncidences.
Un auteur se retrouve dans ma boîte.
Et je repense à toute cette période.
Au silence depuis.
Et cet anneau à mon index.
Les petits dessins gravés dedans font comme des arabesques.
Une soirée bien arrosée, il est toujours là.
Et toi Esprit, es-tu là ?

transparence_blanche

Et les présences, dans une réalité,
dans cette virtualité qui s'effacent et qui virevoltent.
Me manques.

19 février 2007

Arabesques.

arabesque_1

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Petites breloques tortueuses observées hier dans les vignes au-dessus de Kaysersbreg.
Travail soigné et délicat du temps qui passe et qui s'ennuie.
Autour d'un fil de fer, trouver toutes les possibilités.
Envisager toutes les liaisons, chacune des options, et essayer de s'enrouler.

17 février 2007

Petite annonce.

Je recherche l'adresse d'un site que j'ai parcouru il y a des années de cela.
Il mettait en relation des groupes musicaux,
sous forme de schémas,
en fonction de leurs similitudes,
de leurs sources d'inspiration...
Quelqu'un saurait-il de quoi je parle ?

17 février 2007

Eclairages IV.

dans_la_lumi_re

Merveilleux film l'autre soir sur Arte : Une histoire vraie de David Lynch. J'en avais beaucoup entendu parlé, et j'ai toujours eu un rapport étrange aux film de David Lynch. Ses images me restent souvent greffées longtemps dans le cerveau. Je fus donc déçue par les premières images du film et ce rythme un peu trop lent qui ne correspondait pas à ce que je connaissais. J'attendais l'apparition d'un nain ou de quelque autre figure particulière et peinturlurée. Puis finalement, je me suis laissée embarquer par ce conte, et je n'en ressors pas indemne. Une chose en particulier me reste de l'histoire de cet homme, c'est sa chaise métallique. J'aimerais avoir moi aussi une chaise métallique toujours prêt de moi, pour proposer à chacun de venir s'asseoir à mes côtés, partager quelques mots, un moment.

dans_l_ombre

Petit message à l'attention des animateurs radio qui ne me lisent pas : cessez de fredonner sur la fin des chansons, bordel, vous êtes pas payés pour ça, et déjà que c'est souvent lourd de vous supporter, vous, vos fautes de français, vos accents parisiens, vos schhhh en fin de phrase, laissez-nous au moins apprécier les quelques morceaux musicaux qui nous éloignent de vous et de ces pages pub à rallonge...

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