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Diane Groseille
29 décembre 2006

Presque le dernier jour.

Ce matin, en marchant à travers la ville bleu glacé pour me rendre à un cours particulier, j'ai fait le point sur la situation.

Toujours beaucoup de cartons, toujours obligés de faire des pas de cigogne pour évoluer à travers notre appartement. C'est un agacement de chaque seconde, on ne sait plus où trouver nos affaires, ni où les ranger, et les travaux continuent. Mon père vient nous aider régulièrement. Nous trouvons doucement nos repères dans le quartier qui nous plaît beaucoup.

Je me disais tout ça en traînant les pieds dans les graviers. Regards circulaires autour de moi. Presque personne dans ce froid que l'on attendait plus. Seules les cheminées qui fument me laissent deviner la présence de vies, chacun est bien blotti chez lui, dans l'attente de la fin des festivités, en essayant d'ignorer la rentrée déjà trop présente. Comme une trêve. Nous reprenons le deux, comme beaucoup. Mais c'est une nouvelle parenthèse qui s'ouvre. Plein de projets déjà, la piscine à reprendre, le vélo, des promenades plus fréquentes avec Lu. Non, ce ne sont même pas de bonnes résolutions. Juste des activités laissées en suspend durant les mois d'attente de la signature.

Je ne suis finalement pas allée à cette session de formation. J'avais trop de détails à égler ici, trop de cartons à vider, à trier. Besoin de repos aussi, après cette course nerveuse. Pas envie d'attaquer le mois de janvier sur les rotules. Mes yeux vont mieux. Je suis allée consulter un ophtalmo à S. qui m'a diagnostiqué quelques petits soucis qui seront vite réglés.

Des achats encore prévus demain matin, pour la suite des travaux. Un déplacement à S., ville aux mille fantômes. Puis un repas chez mes parents, avec leurs amis du Sud. Rien de planifié pour le réveillon, plusieurs invitations (le Pooh, ma soeur, l'Amie...) mais pas de vraies motivations.

Je suis à nouveau un peu perdue avec Neb. Il est loin de moi. Je ne le lui dis plus, ça lui est égal. Il doit le savoir.

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27 décembre 2006

Quelques images...

26 décembre 2006

Déjà si loin.

vanille
Souvent, dans cette course des derniers mois
m'est revenue la parenthèse douce et sucrée de la Martinique,
comme un rêve coloré,
comme si tout ce bonheur n'avait pas vraiment existé.
Et pourtant, la preuve par là...

24 décembre 2006

Toujours là.

Juste une petite pensée égarée sur la toile pour ma Whawha,
partie il y a trop longtemps déjà,
un peu avant Noël,
dans le brouillard d'un matin inconscient.

23 décembre 2006

Rue de la Bagatelle, enfin.

outilsL'ouragan est passé, laissant derrière lui un paysage ravagé. Des cartons postés à tous les coins de pièces, au milieu même, certains éventrés, d'autres encore intacts. Un truc à cheval entre Hiroshima et le Bronx. Plus de repère/repaire. Il nous laisse déboussolés, sans voix, perdus et ailleurs, pourtant chez nous paraît-il, "pour de bon", un peu hagards. Certains objets ont déjà  trouvé leur place, par cette force qu'ont les choses, comme on dit. Ils sont entrés dans les placards, où se sont installés sur un bord de lavabo, sans qu'on s'en soit rendu compte. C'est nos impressions qu'on a du mal à caser, on sait pas trop où les mettre, certaines ont d'ailleurs du s'égarer entre deux voyages, dans le fond d'un carton qui serait parti à la déchetterie. Il y a bien la lumière, il y a tous les objets, mais tout est encore en désordre, comme si tout avait été mis dans un sac et mélangé furieusement. Lucien semble s'accommoder de ce désordre, il erre dans ce labyrinthe qu'il connaît comme s'il y avait toujours vécu. Nous avons plus de mal. L'autre matin, départ au boulot, je file mon collant en passant contre le coin métallique d'une caisse à outils. Pas d'autre collant, rien d'autre à mettre. Rien. Deux alternatives : y aller jambes nues, ou ressortir quelque chose du panier de linge sale, dans l'urgence, parce que c'est le seul qu'on aperçoit, dans ce capharnaüm.

bronx

lu_travaux

arbres_bagatelle

pantalon_travaux

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15 décembre 2006

On y vient.

Encore entre deux appartements.
Demain ce sera fini.
Une dizaine de personnes pour nous aider.
Nous irons vite.
Nous sommes propriétaires, c'est officiel.

13 décembre 2006

Pied de biche et rouleaux.

La cloison est tombée dans un grand fracas de poussière, la lumière est entrée, se glissant entre les débris, poussant les murs, gonflant l'espace. La peinture sur la tapisserie est venue sublimer les rayons du soleil. Le lames de parquet au sol  ronronnent d'une couleur mielleuse.

Je me suis couchée par terre et j'ai fait glisser mes mains sur les veines du bois. Je me suis mise dans tous les coins de l'appartement, pour l'observer sous tous les angles. Nous avons travaillé sans arrêt les quatre derniers jours. Les aller-retours entre les deux appartements se succèdent, les bras chargés de cartons, de pans de meubles. Toute cette agitation fut l'occasion de règlements de compte familiaux. Les absents ont toujours tort. Et au milieu de tout ça, il y a toujours quelques heures de cours, que je donne avec la tête ailleurs. J'apprends au hasard d'une conversation avec une collègue (dont j'ignore jusqu'au nom) l'heure d'une réunion à laquelle je n'avais plus pensé et à laquelle je n'assisterai pas. Je m'excuse à peine auprès de mon directeur. Il ignore de toute façon le sens du mot "respect". Les tracas du quotidien me dépassent. Je suis au dessus, au quatrième étage d'une petite résidence, dans la lumière et l'impatience.

toit_grand_rue_1

toit_grand_rue_2

toit_grand_rue_3

toit_grand_rue_4

[ Les toîts que je quitte à la fin de la semaine.
Je n'aurais décidément pas su m'attacher comme il aurait fallu à cet endroit. ]

9 décembre 2006

Même si demain.

Hier matin, une aube verte, parce qu'un soleil trop jaune et un ciel trop bleu, mais finalement, la journée a été plus sombre que jamais, des gouttes et du vent, qui a essayé d'ébouriffer ma bonne humeur toute la journée, peine perdue !

Je me suis souvenu au volant de ma voiture, alors que je me rendais dans notre nouvel appartement, de mes quinze ans, un printemps, à courir dans les herbes hautes, à arracher les cardamines par poignées, pour en rapporter des brassées à la maison, les doigts collants.

J'ai acheté de la peinture. "Blanc cassé". Plusieurs gros pots. J'ai couru sur des parkings, dans la pluie et le vent, avec mes talons qui claquaient le bitume. Il fallait faire vite, j'avais cours. Passer à l'appart', repartir en cours, retourner acheter le reste de la peinture, manger un bout de pizza froide sur un coin de table.

Et hier soir dans la nuit, les lumières de l'appartement, et pour la première fois, une bière à la main, le cul sur la moquette déchirée, "me sentir chez moi". Aujourd'hui et demain, on pose le parquet. Le miel arrive avec la lumière.

5 décembre 2006

Notre Noël.

Voilà qu'arrive à grands pas la période douce des petits gâteaux de Noël, de la décoration du sapin, cette chaude parenthèse où l'on vit chez soi la préparation des fêtes, avec les gens qu'on aime, dans le calme. Non, je ne parle pas de cet esprit de Noël corrompu qui consiste à courir dans les rues, affublé d'un bonnet de père Noël-clignotant-qui-chante avec un code barre collé dans le dos, à la recherche du truc le plus cher et le plus fashion qui saura convenir à votre petit neveu pourri gâté...

petite_venise_colmar

Quoi qu'il en soit, je vais passer à côté. Jeudi matin, nous signons ENFIN pour notre nouvel appartement (si tout va bien). Cette période censée être magique va donc nous faire découvrir une autre magie, les boules et les guirlandes vont être remplacées par un défilé de cartons, d'outils en tous genres, de lames de parquets et de pots de peinture. Et je ne parle pas de toutes les formalités administratives qui accompagnent un changement d'adresse... Puis je pars en fomation de formateurs la dernière semaine de décembre, juste coincée entre Noël et Nouvel An. Vous comprendrez donc que je vais me faire fantôme pendant les trois prochaines semaines. Joyeuses fêtes à vous !

5 décembre 2006

Eclairages II.

dans_la_lumi_re

charlotte

Charlotte Gainsbourg dans ce film merveilleux hier soir Love, etc., très bien entourée il faut le dire, mais si émouvante, et toujours si belle, singulière.

***


dans_l_ombre

300px_Football_PSG_Caen

Ce supporter de foot l'autre soir, qui lâchement, le visage "flouté", raconte à quel point il aime tabasser, et qui rajoute que c'est même la seule raison pour laquelle il se rend dans un stade. Et ce qui me choque, c'est le plan de la caméra sur les décorations de son sapin de Noël en arrière plan, pour bien nous faire comprendre, que oui, ce fou est un être humain et qu'il a une vie de famille (pauvre famille!)

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Diane Groseille
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