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Diane Groseille

26 août 2004

Le questionnaire de Sophie Calle.

Quand êtes-vous déjà mort ? Automne 2002, quelques secondes avant un impact de tôles, dans ma tête.

Qu'est-ce qui vous fait lever le matin ? Souvent je me pose encore la question... L'envie de bien faire mon job, mes responsabilités.

Que sont devenus vos rêves d'enfant ? Pour beaucoup, la réalité.

Qu'est-ce qui vous distingue des autres ? Un genou exceptionnel. Une certaine sensiblerie.

Vous manque-t-il quelque chose ? Une petite boule de poil partie trop tôt.

Pensez-vous que tout le monde puisse être un artiste ? Non, la preuve trop souvent autour de nous.

D'où venez-vous ? D'un petit village sur les flancs d'une colline dans le Nord Est de la France, d'une famille agréable et douce, du ventre de ma maman.

Jugez-vous votre sort enviable ? Oui, vraiment très enviable.

A quoi avez-vous renoncé ? A la cigarette, par simple prise de conscience, par réel choix.

Que faites-vous de votre argent ? Je le dépense, je me fais plaisir: coups de coeur, livres, musique, bons petit plats, sorties, vêtements. Surtout, je ne le compte pas...

Quelle tâche ménagère vous rebute le plus ? Aucune.

Quels sont vos plaisirs favoris ? Écrire (partout, à quelqu'un, à personne, à moi-même), lire, me laisser transporter par une histoire, aimer, séduire, enseigner, transmettre, réussir... Dormir.

Qu'aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ? Des amis, faire une bonne bouffe (autre sens du mot "recevoir" bien sur)

Citez trois artistes vivants que vous détestez : Eve Angelli (trop gentille pour être bête ou trop bête pour être gentille?), Cauet et Maurad (allons-bon, je les mets dans le même sac), Isabelle Alonzo (pour l'image négative qu'elle donne des femmes, une lutte à contre-sens) Sont-ils tous les trois des artistes? Je ne sais pas si peut être considéré comme artiste tout ce qui apparaît trop souvent sur le PAF. S'il fallait s'en tenir à la définition du mot, les réponses seraient bien plus difficiles à donner.

Que défendez-vous ? Mon métier, mes élèves, mes idées, la planète (on fait ce qu'on peut, c'est vraiment pas assez), le droit à la différence, la liberté d'expression

Qu'êtes-vous capables de refuser ? Un compromis.

Qu'avez-vous été capable de faire par amour ? Mentir (ouais, paradoxe, une trop longue histoire))

Que vous reproche-t-on ?  Mon inconstance, mon impulsivité.

A quoi vous sert l'art ? A ouvrir les yeux plus grands.

Rédigez votre épitaphe : Merci.

Sous quelle forme aimeriez vous revenir ? Je crois qu'on ne revient pas...

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25 août 2004

Vous lisez?

Certains arrivent, d'autres repartent. De plus en plus de bonnes choses. Les mauvaises semblent finalement (dans l'ensemble) se décourager assez vite. J'aime toujours autant lire et écrire ici. De plus en plus, ce sont les commentaires qui m'intéressent. Pas forcément sur mon blog. Plus sur celui des autres. Je remarque comme le disait une bloggueuse, que les lecteurs de blogs s'inscrivent dans un phénomène particulier. Ils savent être discrets, voyeurs ou furtifs. D'autres laissent une trace de leur passage. Dans le but qu'on vienne les voir? Ou alors simplement pour commenter. C'est parfois gentil, parfois infondé, souvent consensuel, et, je le remarque de plus en plus, il arrive que ce soit gratuitement bête et méchant. Esprit de contradiction sans doute: juste pour dire le contraire. Y'a aussi tous ceux qui font des efforts pour faire des mots d'humour (pas toujours compris, souvent mal pris) et ceux qui mettent inlassablement trois fois de suite le même commentaire (si si, il est passé, mais je voulais être sure). Puis y'a les vulgaires, y'a les pompeurs qui viennent juste piocher des idées par manque d'inspiration, y'a ceux qui ont rien compris à ce que vous vouliez dire (hors-sujet jeune homme, vous repasserez!), ceux qui font réfléchir et ceux qu'on aimerait bien rencontrer à la longue...

Mouais, je ne me lance pas dans une thèse sociologique sur les lecteurs de blogs, d'autres ont déjà ce projet. Je pars manger vapeur.

25 août 2004

Bonnes résolutions de la rentrée...

  1. Aller à la piscine une fois par semaine.
  2. Préparer mes cours sur l'année pour ne plus arriver les mains dans les poches le lundi matin en se disant "j'improvise".
  3. Etre moins chiante avec Neb.
  4. Passer moins de temps sur le net.
  5. Lire plus souvent le journal.
  6. Prendre un petit dej' (au moins une tasse de thé et un fruit).
  7. Ne pas se contenter de peu.
  8. Aller voir Lilou et la petite famille toutes les deux semaines au moins.
  9. Passer plus de temps dehors, même en hiver.
  10. Oublier ma télé qui est de toute façon plus là et se coller juste de temps en temps devant un bon DVD.
  11. Faire de bons petits plats.
  12. Ecrire.
  13. Prendre mon temps s'il est organisé.
  14. Faire l'amour plus souvent.
  15. Sourire.
  16. Jeter toutes ces vieilleries qui trainent (par exemple des revues qui ont plus de 6 ans)
  17. Sentir, renifler, vibrer.
  18. Prendre des photos.
  19. Ne plus s'énerver pour rien, relativiser.
  20. Ecouter de la musique, fort, tranquillement.
  21. Savourer le silence.
  22. Passer du temps avec Whawha qui est une entité et non un meuble (Whawha va d'ailleurs très bien, elle a aussi passé de bonnes vacances pour ceux qui se souciaient de son sort).
  23. Faire des efforts vestimentaires et mettre des bijoux plus souvent.
  24. Envoyer des cartes postales de temps en temps, c'est plus réservé aux vacances.
  25. Passer voir la famille plus souvent, en plus je me rapproche.
  26. Aller vers les gens.
  27. Faire ses courses au marché.
  28. Garder le contact avec les gens qui comptent, enrichir les relations.
  29. Découvrir de nouvelles choses (musique, cinoche, lecture)
  30. Ecrire plus souvent mes rêves
  31. Ne pas stresser pour mes cours, en particulier pour des petits fouteurs de merde qui en valent pas la peine.
  32. Vérifier plus souvent le compte en banque.

etc, etc...

Certaines choses ne sont que des améliorations, d'autres de vraies résolutions. Puis je change de vie. Au carrefour, avec toutes ces bonnes ondes autour.

 

24 août 2004

Brève de comptoir II.

"40% des accidents de la route sont causés par l'alcool. C'est à dire que 60% des accidents sont causés par des buveurs d'eau. C'est grave".

Toujours Jean Carmet in Palace.

.......................Allez savoir, y'a des jours comme ça où on ferait mieux de s'abstenir, non? Moi, ça me rappelle des souvenirs de gosses.

Hey, hoy, palace, palace, ça c'est palace!

Mouais, vous êtes trop jeunes pour comprendre. Ce que je suis blasée aujourd'hui moi, ça doit être le deuxième effet de la pré-rentrée...

24 août 2004

Brève de comptoir.

"On dit toujours que les flageolets font péter, c'est faux. C'est les flageolets digérés qui font péter".

Jean Carmet in Palace. Brèves de comptoir.

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24 août 2004

Mais où êtes vous?

Mouais, ma chance est passée... Ce n'est plus la saison des groseilles, je ne suis plus en page d'accueil de canalblog et pour conjurer le sort, je me suis absentée trois semaines J'ai plus de lecteurs... Les seuls qui arrivent encore ici, ils cherchent des fusibles de clio, des hommes nus sur la plage ou des culottes à matter. Des égarés. Desesperément navrant. Quand je pense que j'aurais pu profiter de ce succès et devenir une star! Je n'ai pas su saisir ma chance. Peut-être que je saurais m'illustrer d'une autre façon... Sinon, vous entendrez parler de moi en juin prochain... Si si, y'a des groseilles tous les ans...
23 août 2004

Pré-rentrée

              Demain, les vacances se terminent pour moi. Je retrouve Tête de brique et sa clique. Les collègues aussi, avec sans doute de nouveaux arrivants. Deux jours de formation en vue, et oui, encore, on nous forme, nous reforme, comme de la pâte à modeler. Il veulent obtenir une forme de quoi au juste? Allez savoir!

Puis la semaine prochaine, je retrouve mes élèves et j'accueille les premières années. J'en ai rêvé cette nuit. Même s'il n'y a pas de stress en vue, j'appréhende ce moment. Non, pas vraiment de l'appréhension en fait. Difficile de qualifier cette attente. La première impression qui est toujours si importante. Y'aura tellement de choses à dire sur ces premiers jours. Je ne me souviens déjà plus de l'année dernière.

Puis comme je passe en temps plein, il va y avoir un rythme à prendre. Installer son petit coin tranquille là-bas. Eviter de ramener trop de boulot à la maison. Se fixer des loisirs pour ne pas se faire étouffer par le taf...

22 août 2004

Message au connard...

.... Qui a grillé un feu sous mon nez hier soir aux alentours de minuit. 

 [Bien sur que ce jeune homme, même s'il était amené à lire ces quelques lignes (ce qui est déjà peu vraisemblable, la toile est grande et quand on ne sait pas faire la différence entre du vert et du rouge, y'a des risques pour qu'on ne sache pas lire) ne se reconnaîtrait pas forcément. C'est vrai, combien de connards ont grillé des feux en ce samedi d'août? Et moi, j'en ai eu un sous le nez: un beau spécimen à casquette et 205 rouge (toujours le rouge pour le symbole phallique, ben voyons!). Oui, je sais messieurs les connards, vous êtes nombreux, avec vos casquettes et vos 205 rouges à griller les feux.]

Bref, toi, oui toi, qui est arrivé à plus de 100 km/h en centre ville alors que j'étais engagée sur le carrefour et que ton feu était rouge depuis un bon moment, et bien, je suis contente, ravie, que tu sois allé exploser ta pourriture de caisse dans le terre plein central en face, ravie aussi d'avoir eu ce réflexe qui m'a permis de donner un coup de frein pour t'éviter de justesse, sans quoi, ta pourriture de caisse, tu l'explosais dans ma voiture et tu entrais peut-être même dans une bonne partie gauche de mon corps. Alors je n'ai pas peur des mots, en plus d'être un connard de première, tu es un assassin qui s'ignore.

En esperant que tu n'aies pas de quoi te racheter une autre 205.

22 août 2004

Dernier tango à Paris.

 

                  Voilà quelques jours, j'ai enfin regardé Le dernier tango à Paris, film de Bernardo Bertolucci. J'avais adoré ses films les plus récents, en particulier Beauté volée dont la sensibilité des dialogues et des regards m'avait émue. Jérémy Irons est époustouflant dans ce film qui est pourtant passé presque inaperçu lors de sa sortie. Puis le fameux Little Bouddha, dont la poésie et les couleurs laissent des images inoubliables, tout comme Un thé au Sahara ou Le dernier empereur.

Alors, j'ai voulu le voir ce Dernier tango. Si peu d'histoire au début, tellement décousu qu'il est difficile de s'accrocher. Puis les éléments se raccrochent les uns aux autres. Eros rejoint Thanatos et on comprend mieux cette relation anonyme qui s'installe entre les deux protagonistes. Les images, en 1972 sont jugées pornographiques. Certains passages sont censurés, mais les mots n'en restent plus crus et c'est ce huis clos, cette "faille spatio temporelle" qui fait finalement de leur relation une exception, c'est là qu'est l'érotisme du film et non dans les scènes qui peuvent sembler choquantes. Ne rien savoir de l'autre et se couper du monde au point de ne plus pouvoir se retrouver dans sa réalité. Il y a chez ces personnages un détachement qui les rend attachant. La naïveté apparente de cette demoiselle, face à l'autorité de l'inconnu qu'elle retrouve. Une sorte de rite initiatique qui ne pouvait pas aboutir sur une relation dans la norme.

Comme dans nombreux de ses films, des images restent gravées. Certains regards, certains gestes. Et l'on en garde une ambiance, fascinante et effrayante.

21 août 2004

Je rêve...

  Cette nuit, j'ai fait en rêve le retour de Corse en barque. Il y avait de gros bateau qui nous surprenaient à travers le brouillard. Celui qui voyageait avec moi (je ne sais pas exactement de qui il s'agit, je crois qu'il a changé plusieurs fois d'identité au cours de ce voyage) m'a dit que pour ne pas heurter les paquebots, il fallait taper la coque du bateau du côté où il y a une horloge.

Il y a quelques jours, j'ai rêvé que j'avais une autre bouche, très pulpeuse, ronde, excitante. Mouais...

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