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Diane Groseille

15 août 2004

Mariage

                Ce que je pense sur le sujet... Vaste sujet. Mais faut que je me prononce, ça me travaille depuis que j'ai passé ces quelques jours chez Mim'. Elle se marie dans une quinzaine de jours et je suis le témoin de cette union.

Les petites filles ont souvent comme rêve de se voir un jour en robe blanche face à l'homme de leur vie, avec leurs familles derrière elles, ce qu'elles appelleront volontiers le plus beau jour de leur de leur vie. Elles pensent à "l'après" les gamines? Non, je sais pas, je demande, parce que moi, ça n'a jamais fait partie de mes rêves, pas même de mes objectifs à long terme.

Alors voilà, je vais pas faire la mauvaise tête, je respecte les gens qui se marient mais je ne les comprends pas. (C'est possible ça, de respecter quelque chose que l'on ne comprend pas? Admettons. ) Je peux comprendre que l'on ait une foi religieuse, que l'on croit en une force divine (même si je suis athée). Je ne saisis pas par contre ce besoin de prouver par convention à sa famille, à ses amis, à un Dieu quel qu'il soit, à un maire, à une société et j'en passe... Ce que l'on ressent pour la personne avec laquelle on a envie de passer sa vie.

Encore tout à l'heure, j'évoquais le sujet avec mon père, brièvement, qui résumait ce que je pense en quelques mots. On a jamais signé de contrats pour l'amitié et pourtant ce sont des liens très forts. Pourquoi avoir recourt à une signature au bas d'une page, dans un registre de mairie, pour officialiser un SENTIMENT...

Oui, il s'agit bien d'un sentiment. Je respecte la notion d'amour, tout aussi belle que celle de l'amitié. Je pense déjà à ceux qui vont ricaner "tiens, encore une vieille fille frustrée qu'a pas trouvé son prince charmant". Pas du tout. Je pense même que l'amour peut être une force que l'on estime plus à sa juste valeur. D'ailleurs, si tous les hommes d'états aimaient et étaient aimés, ce serait peut-être moins le bronx.... Alors pourquoi , je le répète, ma question est bien là, pourquoi vouloir prouver aux autres (en particulier en passant devant un maire qui représente une société que peu respectent encore ou devant un Dieu) ce que l'on ressent pour une seule personne. C'est quelque chose de tellement intime, de si personnel. Comment peut on devant un parterre de personnes, aussi proches soient-elles, étaler ses promesses et ses voeux de bonheur et d'amour....

Je ne parle pas de l'importance que prend le divorce dans cette institution, car en aucun cas, ça ne répond aux questions que je me pose, ça vient seulement accentuer encore plus mes doutes quant à la valeur du mariage.

Alors voilà. Dans quinze jours, je traverse la France en diagonale, pour aller assister à un mariage. Je me tape plus de 1500 bornes, je taxe deux nuits d'hotel à 40 euros, j'offre un cadeau que je n'ai même pas encore déniché, je fais des sourires et des politesses à des gens que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, je claque une heures et demi de messe (et moi, quand je rentre dans une église, faut au moins que ce soit pour dire adieu à quelqu'un), je fais la grue dans ma robe verte avec mes talons aiguilles et mon maquillage de poupée russe, juste parce qu'une de mes meilleures amies à toujours rêvé de porter une robe blanche devant un curé.

Si encore elle avait pu me convaincre qu'il y a vraiment un sentiment là derrière, mais ça sonne tellement creux... Mes meilleurs voeux Mim'...

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15 août 2004

Pomme de reinette et pomme d'api...

                Tiens, ils nous ont mis du soleil aujourd'hui. C'est gentil ça. J'en avais presque oublié qu'on avait encore des vacances. Virée chez les parents aujourd'hui. Je retrouverai Whawha qui était en pension au grand air. L'aurait pas supporté la Corse, elle aime pas les vadrouilles, trop casanier ce chien...

Bouffe avec Marie hier soir. Elle ne savait pas plus que ça pour le déménagement. Je ne sais pas si elle le prend bien. Elle nous a montré ses photos de vacances, parlé de son homme et de l'alcool. Elle est repartie vers une heure.

Appel de la soeur dans la nuit. Elle fait comme chaque année un marathon-colo en Bretagne et joue avec ses limites nerveuses. Spö faut pas déconner...

Neb ronfle quand il a bu. C'est exponentiel quand il a fumé.

 

15 août 2004

Juste un rappel.

14 août 2004

Le parfum des pots de colle de mon enfance...

Du mal à me réveiller dans ma réalité après toutes ces escapades. Je flane sur certains sites où j'aime retrouver des mots d'humour et d'humeur. Peu de sommeil cette nuit. Neb n'a pas fermé l'oeil. Nous avons retrouvé Marie avec laquelle nous sommes partis en quête du remplissage de frigo. Tout semble mort ici, malgré les mariages (point à traiter de toute urgence) et leur coups de klaxons incessants (je vis au-dessus de la mairie, je me dis à chaque fois qu'il font moins les malins, ces citadins qui se marient quand les deux tiers d'entre eux passent au divorce, on fait moins de bruit dans ces cas-là...).

Tout est déjà gris alors que la rentrée est encore loin. Dans les rayons des supermarchés, les trousses et les cahiers de texte, les odeurs de papier et de protège-cahiers viennent assombrir les derniers ciels bleus. Moi j'ai toujours aimé la rentrée. J'ai toujours bien plus de bonnes résolutions que lors de la nouvelle année. J'aime acheter des cahiers neufs, de nouveaux stylos...

L'heure de passer à table (si si!) et de se lover devant le Dernier tango à Paris...

14 août 2004

Retour

           Tard dans la nuit, je retrouve ma ville, mon appart', mes parfums de chez moi, les draps qui sentent la lessive, l'odeur des poutres de bois... Je trouve aussi sur la table de la cuisine le courrier que ma voisine Marie m'a gentiment récolté. Je découvre au milieu de quelques rassurantes et tendres cartes postales une armée de factures et de lettres de rappel. La banque, la sécu, la CAF, et tout ceux qui pensent à moi pendant les vacances alors que je ne leur envoie pas même une petite carte postale. Au milieu de tout ça, aussi, mon emploi du temps pour la rentrée. Ce canevas d'heures sur une feuille A4 qui va définir toute cette ribambelle de semaines.

Il est bientôt cinq heures. Nous n'avons pas sommeil. Trop de choses derrière nous et trop de choses à venir.

Derrière, il y a un mois de bonheur, de découverte. Découverte de la Corse, mais aussi découverte l'un de l'autre. Il me reste des images douces et turquoises dans les yeux, avec des paillettes de discorde dorée. Au retour, quelques jours encore passés dans la montagne, air revigorant, eau chlorée, bonnes bouffes et ivresse. Des grasses mat' qui s'éternisent dans la fraîcheur des murs de pierre.

Puis le retour, cette nuit. Passage par la Suisse. Neb homme de moi est au volant et je suis recroquevillée sur mon oreiller à m'en briser la nuque.

Devant il y a ce nouvel appartement à trouver encore, une ou deux randos dans la verdure fraîche, les amis à revoir (coupée du monde pendant un mois, pas même de portable, certains s'en trouvent presque vexés)... Puis la rentrée avec toutes ces nouvelles têtes et des projets qui fusent... Heureuse aussi de retrouver ce blog que je n'ai que rarement consulté pendant le mois écoulé. Il faut dire que les rares passages ici m'ont confrontée à des insultes bien salées. Certes, elles m'ont fait sourire, mais la bêtise et la méchanceté qui s'en dégageait ne m'ont pas forcée à plus d'assiduité. On en revient à ce que je soulevais avant de partir, à savoir certaines choses décevantes....

L'heure est venue dans ce petit matin, de rejoindre homme de moi sous la couette...

 

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20 juillet 2004

Trois choix.

Dans la vie, on a trois choix: s'enfuir, être spectateur ou s'engager.

                                            Dominique Lapierre, La Cité de la joie.

______Et vous, quel choix avez-vous fait?

20 juillet 2004

Cigales.

                Dans le Sud de la France, web café avec la clim' et Gothan Project en fond. Passage ici, pendant que Mim' est à l'église pour préparer son mariage. Je quitte cette région douce et calme pour rejoindre mon homme demain. Il me tarde de retrouver ses bras et sa tendresse. Dépendance à la douceur. J'ai besoin de retrouver notre complicité qui n'a pas toujours besoin de mots. J'adore Mim', mais elle parle trop et le silence me manque quand parfois j'aimerais profiter d'un paysage ou d'un souffle. Puis je découvre quelqu'un qui n'est pas toujours très cohérent. L'idée du mariage m'avait toujours parue absurde. Je sais encore mieux maintenant pourquoi. Beaucoup de choses à prouver aux autres et tellement de risques de se perdre en route.

                 Malgré ces désaccords dans nos conversations, je prends du bon temps. Je lis les journaux, je dévore des bouquins, j'écris dans mon journal qui frémit de retrouver ma plume, je dors... Douces vacances...

15 juillet 2004

Bip bip Je ne suis pas là pour le moment, mais vous pouvez me laisser un message bip bip bip

Départ prévu pour demain matin. Dernières lignes ici, au grand plaisir de mon Watterman qui me trouvait bien infidèle les derniers temps. Je ne sais comment je vais pouvoir me passer de ma consultation plus que quotidienne de mon blog... Sans doute en sirotant un cocktail sur la plage avec mon Neb... On se rassure comme on peut.

Je passe d'abord quelques jours chez Mim' comme c'était prévu. Ce fut d'ailleurs un sujet de discorde il y a quelques heures avec mon homme de moi. C'est la première fois qu'il vit une relation si intense et de mon côté, je ne veux pas reproduire les erreurs déjà commises. Après, c'est toujours difficile de faire marche arrière. Il est même sorti prendre l'air tellement l'ambiance ici devenait oppressante. Puis l'est revenu et on s'aime toujours...

Ces vacances m'angoissent un peu. Parce qu'il y a toutes ces histoires d'appartement et de déménagement en vue, parce que je ne roule pas sur l'or, parce que je vais découvrir mon homme de moi dans un autre cadre, un nouveau contexte, parce que le retour voudra déjà dire rentrée... Mais qu'elle est conne. Elle se barre trois semaines et elle trouve le moyen de chouiner.

[ peut-être homme de moi emmène son Mac. je pourrais alors relater mes escapades]

15 juillet 2004

Encore pour les visiteurs gourmands...

Ils sont si nombreux, je ne voudrais pas les décevoir. Et voilà une belle liste de recettes de confiture et autres friandises à base de groseilles, ça me met l'eau à la bouche...

15 juillet 2004

Rêve de gosse

  Quand j'avais une quinzaine d'années, je répondais à ceux qui me demandaient ce que je voulais faire quand je serai grande: "j'élèverai des chèvres en Ardèche!". Provocation d'ado, mais aussi réel rêve de baba qu'a raté son époque de quelques décennies. L'été dernier, je l'ai passé en Ardèche, deux mois, avec des gosses de banlieues, à crapahuter dans les gorges pour les épuiser et pour leur laisser de bons souvenirs. J'ai craqué: la nature sauvage et l'état d'esprit...

Et si je plantais tout: job, appart', et projets ici, pour réaliser mon rêve de gosse: une bâtisse de vieilles pierres claires sur les collines, avec la rivière en contrebas et de grands arbres autour, un petit troupeau de bics, de quoi vendre quelques fromages au marché du coin, un potager et un petit verger, et un poste de prof pas trop loin...

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