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Diane Groseille
17 juin 2004

Jeudi rose

                 Alors voilà que mon avenir se précise. Réunion hier. On nous parle de l'année prochaine. Mon temps plein est presque assuré mais ils ne peuvent pas faire de promesses. J'envisage de plus en plus sérieusement ce déménagement qui, s'il doit avoir lieu, aura lieu cet été, donc va falloir se décider. Je me sens à un carrefour. Avec plein de nouvelles choses devant et c'est toujours excitant. Neb m'assure un retour pour vendredi, ça ne fait qu'une semaine de plus que ce qui était prévu. J'ai tellement besoin qu'il revienne. Addict.
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16 juin 2004

Humeur & envies.

                   Froid et gris. Sur mon lieu de travail. Je vais me lancer dans une série de copies. Je me sens plutôt bien, disons mieux que les derniers jours. De bonnes choses se profilent à l’horizon, quelques concerts, des festivals, des sorties. J’ai envie de faire plaisir aux gens qui m’entourent. Je vais écrire encore, des idées pleins la tête, des envies…

15 juin 2004

Douce solitude & thé noir.

                 Le temps pour une fois. J'ai pas cours ce matin. Alors je traine comme j'aime. Une douche avec la tête dehors, velux grand ouvert. Un thé noir et quelques princes. Sortir Whawha, faire le tour du parc. Réfléchir à la journée qui vient. Je fais quoi en cours cet après-m'? Y'a des copies à rendre. On termine les études de textes. J'improvise pour le reste. Y'a encore tellement de choses à faire. Puis ensuite, je pars à l'autre bout du département pour un cours d'expression orale. Je serai pas rentrée avant huit heures.

        Personne ne m'attend de toute façon. Oui, Neb homme de moi toujours pas revenu. Jusque là, je disais oui-oui... Hier soir, j'ai haussé le ton. Et pour sure que c'est pas maintenant qu'il va accélérer le pas pour revenir. Il m'annonce trois ou quatre jours supplémentaires. J'aime pas, je le dis. J'accuse même une certaine mauvaise foi au service de sa lenteur. Reproches, tournés en ironie et encore plus piquants. Il aime pas. Comme ça on est quitte. En même temps que je profère ces paroles agressives, je me déteste. Je vois la chieuse de service qui saoule son mec au téléphone. Je ressemble à toutes ces grincheuses qui sont à l'origine de la rumeur : "les femmes sont des emmerdeuses". Je m'en veux, ça ne me ressemble pas. Je le lui dis, surtout que c'est parce que je tiens tellement à lui. Tous les autres, je n'aurais rien dit, je m'en balançais. Il dit comprendre... et la tension est descendue au moment où nous raccrochons, après une bonne heure de mots dans le vide. Après, je me sens sale. Ce n'est pas moi qui réagis comme ça. Est-ce l'amour qui me fait opter pour de telles réactions,si puériles? J'ai effectivement souvenir que la dernière personne avec laquelle je me comportais comme ça était mon premier amour. Le seul "véritable" jusqu'alors. Le Furet. Mais je mettais cette attitudes sur le compte de la jeunnesse. C'était peut-être pas ça...

          Ensuite, le temps a filé, j'ai discutté avec un bloggeur, pour la première fois, un peu, brièvement, j'ai étendu mon linge, j'ai fait la vaisselle, je suis sortie avec Whawha, déplacer ma voiture, dans la nuit déserte de ma ville, avec ma lacrymo, toujours, j'ai ouvert deux livres de cours, sans but précis, feuilleté... Puis il était une heure. J'ai aimé aller me coucher... Et la solitude qui ne m'a jamais dérangée est toujours douillette et agréable. Et je me dis qu'il a intéret à se dépècher s'il ne veut pas que ma vie de célibataire reprenne le desssus.

14 juin 2004

Confiture framboise-groseille.

              Journée de "rien à faire", alors je traine, ici et ailleurs, je laisse des posts, des commentaires, je flane dans d'autres contrées, je me pose sur mon lit avec un livre, je me couche dans l'herbe du jardin. Cours ce soir, aucune envie. Encore à la campagne. Le vent qui entre par les portes et les fenêtres, qui soulève les voiles. J'écoute Idir et je respire. La journée d'hier aux puces m'a permis de passer du temps avec ma soeur. Nous avons beaucoup ri. Observé les gens, la diversité, les gentils et les méchants, les pressés du dimanche, les cons dans toute leur puissance aussi qui s'indignent car on refuse de leur vendre un carton de livres à un euro. Je reste sur l'image de cette dame au milieu de la foule de l'après-midi qui défile entre les stands de ce marché aux puces. Tout le monde marche, traine la patte. Elle roule, assise dans son fauteuil, poussée par un mari ou un ami. Eux deux respirent le bonheur. Ses yeux ont tellement ri qu'elle en a les marques. Je la trouve jolie car on voit son bonheur. Et tous ces cons debout qui ralent et s'engueulent et froncent les sourcils auraient bien besoin d'un bon pied au cul.

         La semaine repart. Eternel recommencement. Il n'en reste que trois maintenant avant ce mois de vacances. Je réfléchis de plus en plus à la signature du contrat pour l'année à venir. Je ne sais pas si c'est ma place, si j'arriverais à m'y épanouir. Faut encore que j'aille acheter de la confiture (dans cette petite boutique perdue dans la forêt où il font de la confiture avec tout) pour envoyer un pot à Nico qui me l'a demandé au téléphone l'autre soir. Gros pot framboise-groseille (pas très original pour le coup). Plus dans le colis le petit truc insolite qui devra rentrer dans le pot quand il sera vide. C'est le défi.

12 juin 2004

ICI peut-être plus pour longtemps

              Ménage. J'ai rangé mon antre. Demain, souerette et frèrot et moi, on fait un marché aux puces alors, j'ai vidé les plaquards. C'est la première fois que je fais ça. Et comme ça fait huit ans que je vis ici, les babioles ont eu le temps de s'entasser et de prendre la poussière. C'est ma voisine M. qui se fout toujours de moi quand je cherche un truc, je garde tout / je jette rien, alors quand faut fouiller au fond des placards, c'est une expedition. J'ouvre des tiroirs et je passe des heures à dépoussièrer des bricoles que je n'avais pas prises en main depuis des années. Dans la salle de bain, j'ai trouvé un flacon de parfum, tout collant, que je mettais quand j'étais en Martinique. Stupidement, je l'ouvre et je colle mon museau dessus. J'en ai eu sur la peau et depuis, pas moyen de me sortir l'odeur du pif. Un mélange de pomme et de cannelle, dixit l'étiquette, moi je dirais plutôt désodorisant pour les toilettes. Comment ai-je pu mettre un truc pareil?

             Donc voilà, quatre gros cartons qui trônent au milieu du loft. J'hésite à embarquer de vieux magasines, des disques et des bouquins... C'est que ça va faire lourd, et que j'ai quand même quelques étages à descendre.

           Je regarde autour de moi. Ce rangement me fait réfléchir. Neb et moi avons parlé de déménagement. Pour me rapprocher de mon lieu de travail. Pour commencer sur une nouvelle base tous les deux. Pour du plus grand ou mieux agencé en tous cas. Faut dire qu'ici, y'a trop de passé. Quantre ans avec le Furet, puis quatre ans de célibat endurci. Difficile après de faire de la place à un nouveau venu. Bien entendu, j'adore cet endroit. La lumière qui entre en entier. La hauteur du plafond. Les pouttres partout et le parfum de bois qu'elles dégagent. Les souvenirs que j'ai ici. La vue sur les toîts de la ville qui ressemblent à un décor théâtral...

              Il faut que j'y pense encore, surtout pas qu'il me brusque, je suis trop attachée à ce lieu pour qu'on me force la main. J'aimerais un appartement plus grand, avec plusieurs pièces. Ici, c'est immense mais pas de murs. Un peu de verdure aux alentours aussi, pas plein centre ville. Des murs blancs et des grandes fenêtres. Oui, de la lumière....

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12 juin 2004

Coup de gueule de la veille

              Mmhhhhhhhhhh. Je m'étire. Je relis mon coup de gueule de la veille. Et je persiste: ça fait du bien, j'ai dormi comme un loir.
11 juin 2004

mon orage

                Pluie. J'ai passé la soirée collée sous mon vélux à regarder le ciel s'allumer d'éclairs, des gouttes énormes venant s'écraser juste au-dessus de mon museau. Une soirée seule. Je les aime bien mes moments en solo. Je prends le temps, trop même... Les orages m'ont toujours fascinée, moments d'exception. Quand j'étais plus jeune, je courais sous la pluie tapante.

         Encore quatre heures de cours devant moi. Neb au téléphone hier soir. Homme de moi loin. Pas seulement spatialement. Il ne rentrera pas ce week-end. Je veux bien comprendre, il faut encore qu'il règle tellement de choses là-bas. Je n'adhère qu'à moitié.

         Il est temps que cette année scolaire s'achève, je me sens comme anesthésiée, ni triste, ni heureuse....

10 juin 2004

Puis après, y'a eu ça....

         Autoroute. Moi en pilote automatique. Je roule sur le périph' de ma ville. Putain de ville. Putain de travaux. Mais ça, je me le dis même plus puisque je suis en pilote automatique. Et là, waouch, la sortie que je prends tous les jours est fermée et tout droit, si je continue, je change de pays. Mais j'ai pas le choix, alors je roule. Je fais plusieurs bornes avant de voir le premier panneau de déviation. Et là: les bouchons. Z'avaient fermer trente bornes d'autoroute, aux alentours de huit heures du mat', z'imaginez le bronx? Alors je prends mon mal en patience, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Et je ris parce que les gens pensent que klaxonner, se bouffer les ongles ou gueuler par la fenêtre va faire avancer la file de vingt kilomètres de gros culs qui bloquent le passage. Oui, je ris, pas si nerveuse que ça finalement, relativement zen même. Et plus le temsp passe, plus je trouve cette fuite en avant dans mon emploi du temps charmante. Je vois les chiffres défiler sur mon horloge et je peux compter les gravillons au sol. Je trouve un paquet de gateaux dans mon sac, je monte le son d'Amnésiac et je baisse la vitre pour laisser entrer ce qui se fait moins étouffant avec le peu de mouvement. Je vois "10:00" et je sais que mes élèves se réjouissent déjà de mon retard qui pourrait se transformer en une absence-surprise agréable. Puis la fluidité revient, lentement. et je ris encore de voir ces abruttis à fond de troisième et déjà à 100km/h pour rattraper un retard qu'il ne rattraperons pas. Des cons. Des cons dangeureux.

     Voilà, j'arrive dans ma salle de cours avec 20 minutes de retard et un "rhoooooooooooooo" général de déception. Leçon de zenitude.... Tout d'un coup, je me souviens, cette histoire me rappelle...........

10 juin 2004

Des matins comme ça

          Ouai, il est reparti, à se demander si finalement il a pas le feu au Q. Moi j'aligne mes journées, toujours les mêmes, de plus en plus gavantes si on y fait attantion. Alors soyons lobotomisé, juste un minimum d'anesthésie avant de partir bosser pour pas penser que tu joues au chien de garde toute la journée. C'est fatigant. Là aussi, j'ai toujours voulu être juste, mais je fais pas ce que je veux. Quelque soit le job, je voudrais être en accord avec moi même et ça me file entre les doigts ici....

          Encore la fraicheur du matin et le pain frais en parfums doux qui rentre chez moi. Je dois me sauver, juste une dernière chose avant de partir: je méprise Cauet et ses hyènes...

8 juin 2004

Où est passée ma motivation?

       Il va repartir. Encore. Neb mon homme de moi. Des choses à règler. Je suis grognon aujourd'hui. Pas envie de faire d'effort. Galère ce matin pour obtenir des forfaits pour les eurocks. Y'avait plus rien. On galope dans tous les sens. On finit par se décider à prendre les entrées à l'unité. Bandes de voleurs! Mais on a pas le choix, plus le choix. Fallait s'y prendre avant.

     Déjà au taf, je devrais être le nez dans mes copies mais je suis morte de fatigue et étouffée par ce manque de motivation qui se fait de plus en plus pesant. Dans un mois, je suis en vacances et si tout va bien, nous partons en Corse, vadrouiller dans l'insouciance. Y'aura pas de colo cette année. Sonnerie. Faut que je file.

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