La valeur du temps qui passe.
Et puis tout recommence chaque matin,
comme un éternel jeu où il faut avoir le courage de quitter la douce chaleur de sa couette pour affronter le dehors.
Et puis tout recommence chaque matin,
comme un éternel jeu où il faut avoir le courage de quitter la douce chaleur de sa couette pour affronter le dehors.
J'ai envoyé un mot à mon père, pour son
anniversaire. On ne fait pas ça chez nous (surtout que j'y ai écrit des
choses très personnelles), mais il m'a dit hier que depuis il était sur
un petit nuage, j'ai donc bien fait. Les parents de Neb sont là
aussi depuis samedi: je les adore. Mais du coup il y a beaucoup de
bruit, de monde autour de nous, excès de nourriture, de rires en
cascades et d'anecdotes à rallonges. J'avoue avoir besoin d'un peu de
silence, de me poser dans un coin, toute seule... Ce n'est pas pour ce
matin à moins que je ne sévisse avec un contrôle-surprise qui me
permettrait de me mettre à mon bureau et de lire le journal. Non, ce
n'est pas de la glande, ça fait partie du job, il n'y a pas que des
inconvénients. C'est ma dernière semaine de cours avant une bonne
semaine de vacances. Je me souviens être arrivée à ce stade l'année
dernière sur les rotules. Là, c'est encore raisonnable malgré des
week-end en pointillés. Je voulais en profiter pour partir, mais ce ne
sera peut-être pas au programme à moins que je fasse encore des folies
de dernières minutes: quelques jours à Copenhague ou une traversée de
la France pour voir l'océan en Vendée...
P.S.: Triste un peu parce que plus de photos depuis trop de jours, serveur cassé.
... et pourtant je l'aime. Je voudrais être moins con (cf. notes précédentes) et trouver les choses plus simples, être moins exigeante, fermer les yeux, mais la demi-mesure ne m'a jamais plu.
Je mets un morceau de chocolat Petits Desserts de Lindt dans ma bouche (tarte citron meringuée) et je le laisse fondre en même temps que Chris Martin saute sur les premières notes explosives de Yellow. Un petit bonheur qui vient réconforter ma déception: Le Pooh devait venir ce soir et elle ne viendra pas. Angine. Alors je saute virtuellement dans la lumière jaune, puisque la nuit emplit la pièce.
Quatre classes qui défilent aujourd'hui. Je remarque un fait qui ne m'avait jamais frappée. Sur la centaine d'élèves qui sont passés sous mes yeux dans la journée, un bon tiers est gaucher. Ceci explique cela ? Non, je ne pense pas. Ce n'est pas aussi simple, je dirais juste que ceux que j'ai en face de moi n'ont jamais voulu rentrer dans un moule.
Bonne nouvelle: Le Pooh a trouvé un amoureux, un vrai, avec des bisous et des promesses, des nuits de confidences et de câlins. je suis tellement contente pour elle. Il y aurait alors finalement un Prince Charmant pour chacune ?
Sinon, cervicales douloureuses et mollets bétonnés, le déménagement laisse des séquelles. Fatiguée, lassée un peu aussi, mais pas encore le vrai coup de barre. Juste un peu au radar. L'impression aussi d'avoir passé mon week-end seule malgré toutes ces têtes qui ont défilé.
Odeurs de brûlé dans le couloir, soleil froid et ronronnement de photocopieuse.
Qui es-tu,
lecteur d'Orléans
qui consulte les pages de mon blog par dizaines ?
Au risque de te faire fuir,
je suis curieuse,
nominative
et t'interpelle,
toi qui n'apparais pour le moment
que dans mes tableaux de statistiques...
Un brouillard dégueu et collant dehors, une humidité poisseuse qui me bousculerait volontiers sous ma couette s'il n'y avait pas aujourd'hui cette CORVEE. Déménager. Pas moi, la soeur. La gentille soeur qui n'appelle que quand elle a besoin ou presque. Je suis remontée, mauvaise impression d'être de la main d'oeuvre. Puis du coup, comme je le disais le week-end dernier, ce sont deux semaines qui se donnent la main et moi qui dois suivre. Pas de pause, pas le temps de souffler et pourtant... Hier c'était la potiche bénévole, aujourd'hui, je joue la brave soeur qui se tape 130 bornes pour faire la mule à cartons. Je suis furax.
C'est en mettant de l'ordre dans mes liens que je tombe sur sa note. Comme il faut bien un début à tout, je vais être un maillon de la chaîne. Je n'ai pourtant jamais répondu à ces lettres qui arrivaient dans ma boîte aux lettres et qui m'annonçaient les plus grands maux si je brisais la chaîne. Je suis plutôt heureuse jusqu'à maintenant, dans une bonne moyenne. Lui ne menace pas, il veut juste donner ses mots et je fais comme lui. Thématique: "Pourquoi j'aime / je n'aime pas l'automne / l'hiver". On se lance, y'a de quoi faire.