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Diane Groseille
30 octobre 2004

Saturday night

           Chez moi seule. Et en même temps dehors. Dehors car je flâne depuis plus de deux heures sur des blogs. Je retrouve le net et j'entre à nouveau dans la blogosphère. Plus que jamais. J'observe des visages, je m'imbibe de phrases, de sensations qui ne sont pas les miennes, j'entre dans des univers qui ne m'appartiennent pas. Et soudain, je me sens seule et à nouveau tellement futile sur ce blog, alors que j'aurais tant de choses plus utiles à faire.

Neb homme de moi est parti pour le week-end. Je suis seule dans notre appartement. Etrange sensation. J'ai jamais eu peur d'être seule, j'aime même beaucoup... Mais j'avais jamais été seule ici. C'est plus grand que mon chez moi de "avant", alors je maitrise pas bien l'espace et le temps qui passe. Puis aussi, depuis que je vis ici, je suis toujours dans l'urgence de quelque chose. Aujourd'hui, j'ai le temps et je n'ai plus l'habitude. Alors comme si j'avais du mal à faire face à cette solitude, je vais dans la vie des gens...

Dehors, des personnes qui crient, qui fêtent ce halloween que je n'ai jamais fêté et que je ne fêterai jamais. Il y a un type déguisé en mariée qui se couche sur le capot des voitures qui passent au pas. Un autre avec un sifflet semble avoir vraiment arrosé son après-midi... Encore une bonne occasion de picoller. Je vais me faire une soupe et finir mon bouquin. Pas envie de faire la fête, besoin de repos.

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29 octobre 2004

Me revoilà...

Je suis là, denouveau, dans toute ma puissance: j'ai denouveau internet à ma maison de moi! Donc, en plus de la "couette chaude et douillette, de patisserie, de "bouquinade", de solitude, de calme, de pains d'épices et de mandarine, de promenades dans les prés avec Whawha, de silence..." Mes vacances auront un parfum d'internet. JE reprends le contrôle de ce blog qui prenait quand même la poussière depuis quelques mois. ME REVOILA!
29 octobre 2004

Furet's baby

              Le Furet va être papa. Dixit une vielle amie de lycée qu'on appelle Wurzel et accessoirement Langue de pute. Le Furet (petite leçon de rattrappage) est un jeune homme avec lequel j'ai partagé cinq ans de ma vie. Séparés depuis plus de quatre ans, nous avons connu depuis certaines tensions, mais tout va mieux depuis que nous connaissons chacun de notre côté quelqu'un. Malgré cela, on ne gomme jamais. Et l'autre soir, le SMS sournois de Langue de pute me surprend. J'aurais aimé l'apprendre autrement, par lui, sans doute. Il parait que c'est un accident, qu'ils ont failli se séparer à cause de ça. J'aurais préferé que ce soit pour eux un événement heureux...

Orage dans l'air. Je suis en vacances depuis dix minutes. Dans ma tête se profile une semaine de couette chaude et douillette, de patisserie, de "bouquinade", de solitude, de calme, de pains d'épices et de mandarine, de promenades dans les prés avec Whawha, de silence...

27 octobre 2004

Wacances!

Je ne vois plus le jour. Déjà, quand je pars le matin et quand je rentre le soir, il fait nuit.

Encore deux jours de cours et je suis en pause, en standbye, en "grass'mat' forcées", en week-end prolongé, en VACANCES. J'ai besoin de ce temps pour moi. Souvent, l'envie d'écrire me prend et je n'ai pas le temps. Alors, ça glisse sur moi comme des gouttes sur une vitre. J'y pense et puis j'oublie, je fais autre chose, j'ai trop de choses à faire. Et les mots me filent entre les doigts alors que je les ai au bout de la langue ou qu'ils me chatouillent le stylo.

Ce week-end, nous avons fait connaissance avec nos voisins. Bien sympas, ceci dit si le petit Robin, deux ans pouvait faire moins de cauchemars la nuit, on s'en porterait pas plus mal. J'ai picollé du crémant jusqu'à onze heures dans leur salon alors que j'avais cours le lendemain et que j'étais pas au point. Je suis rentrée pompette, premier vent de vacances, début de cette insouciance qui ne durera qu'une semaine...

 

23 octobre 2004

Saveur d'automne

          J'ai dormi dans mon lit de lycéenne. Je suis à la campagne, chez mes parents, sans mon homme et j'ai un peu de temps devant moi. Je vous raconte ma vie?

Hier soir, invitation de Le Pooh. Y'avait du monde, des amis, une soirée socialement correcte, pour se rassurer sur ses capacités de compatibilité et de bonnes manières. Petit Jungle Speed (do you know jungle speed? It's fantastic!) bien gentil, même pas de dents cassées ou de griffures profondes. Pas picolé comme pas de chauffeur. Le Pooh me semble plus en forme que ce vendredi soir où nous avons du aller chez elle en urgence suite à un coup de fil alcoolisé. Elle m'a présenté son Yvon, drôle de personnage qu'a son monde bien à lui.

Permission de minuit, je suis rentrée sur cette route noire, au milieu de la forêt, coldplay en B.O., et je me suis retrouvée ici, dans la nuit profonde, à errer dans une maison en sommeil. Aujourd'hui, mon homme est en vadrouille. Je le retrouve ce soir. Lilou et ses parents viennent manger avec nous. Ils fêtaient l'anniversaire du papa la semaine dernière mais nous n'y sommes pas allés car les parents de Neb homme de moi étaient chez nous tout le week-end (quelle douceur de week-end ce fut!)...

Sinon, aujourd'hui soleil, (tout le week-end disent-ils). Whawha va sans doute être d'accord pour aller courir avec moi dans les champs.... Autour, il y des vignes de couleur et des feuilles dans lesquelles trainer les pieds.

 

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21 octobre 2004

Ecouerement

Envie de vomir, de partir, de dormir... Comme un ras-le-bol de ce boulot et de toutes ces tronches qui gravitent autour. Je veux me poser. Je veux un peu de paix, en rentrant le soir. Je suis poursuivie par ma mauvaise conscience et par des paquets de copies. Pourtant y'a du soleil...

 

14 octobre 2004

Au programme

        Du monde qui va circuler chez nous ce week-end. Ce soir déjà, Le Pooh et Nicotom, qui ne se connaissent pas du tout. Y'a moyen de se faire plaisir. Demain soir ma Marie ex-voisine. Et elle aussi, je suis très contente de la revoir. Puis ce week-end, les parents de Neb homme de moi qui viennent de loin et dont la venue m'enchante.

Petit à petit, je reprends contact avec le monde réel, je me resociabilise. Je ne suis pas qu'une prof!

12 octobre 2004

Je vis, et oui...

Oui, Pancake a raison. Je déserte. Je fais pourtant ce que je peux, mais je me fais courant d'air. Je suis bousculée par ma vie et j'aime ça. Certes, j'aimerais me poser. Oublier un instant cette course, mais ce ne sera pas pour tout de suite.

Je me souviens que mes premiers pas sur mon blog étaient un rien effrayants car je développais une dépendance fulgurante à cette forme d'écriture. Je suis soulagée d'avoir su prendre du recul. De ne venir ici qu'en touriste, poster quelques impressions passagères. Souvent, je me dis que tel ou tel fait mériterait bien un petit post, mais ma vie se fait plus urgente et j'oublie.

Bientôt chez moi à nouveau internet, du moins, je le souhaite...

7 octobre 2004

L'automne s'installe.

Hier soir. Whawha au bout de sa laisse me promène. Je suis en pilote automatique. Il pleut. Sur la terrasse d'un café, sous un pauvre coin de toiture, un monsieur boit une bière dont la mousse est venue se loger dans ses moustaches. Je me dis que si j'avais son temps, j'irais plutôt me blottir dans un salon de thé devant un chocolat viennois.

Ici, les collègues me fatiguent, à se plaindre sans arrêt. Je suis le bureau des pleurs. Est-ce que je raconte ma vie moi? Heureusement, non, sauf  sur ce blog où je me fais de plus en plus rare, et je n'impose rien à personne. Ici, on chouine, on médit, on râle en douce, jamais en face. Quand parfois je dis ce que je pense vraiment à une personne, on me dit jeune et impétueuse alors que tout le monde le dit tout bas dès qu'une porte se referme. Cette hypocrisie me pèse. L'écouter relayée par chacun me fatigue.

Alors, je travaille beaucoup. Parce que ça me plait. Je le ressens dans les réactions des élèves. Pas tous les jours bien sur. Mais je suis contente d'être là.

Puis Neb homme de moi est toujours aussi adorable. Notre nid prend forme jour après jour et nous prenons doucement un rythme de croisière plus agréable. Ce début d'année scolaire aura été des plus difficiles.

6 octobre 2004

Vitesse

Tout, trop vite, tous les jours, aujourd'hui, hier et demain plus encore... Besoin d'une pause.
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