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Diane Groseille
21 décembre 2005

Manifeste pour l'abolition du gavage.

Je relaie ce que je peux lire au fil de la presse et des pages web.
Parce que c'est très important.
Ne mangez pas de foie gras.
Regardez la vidéo.
Comprenez.
Et signez ici.

gavage

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15 décembre 2005

Vision dégoutante.

Hier après-midi, en salle des profs, alors que je respire entre deux oraux, je me colle contre un radiateur et je regarde par la fenêtre, les yeux dans le vide en essayant d'oublier trente secondes le temps qui passe trop vite. Mon regard est tout de suite arrêté par un mouvement rapide. Je fixe sur la chose. Trop tard, j'ai vu ce que je ne voulais pas voir. Un type, là dehors, en plein jour, en train de faire se petite affaire, juste à côté de la route, les yeux révulsés. La rapidité de son geste me restera un moment devant les yeux. Et l'incongruité. Comment est-il possible de se tirer sur la nouille en pleine ville, comme ça, alors que des passants et des voitures circulent. Est-ce un exhibitionniste ou y'avait-il une urgence qu'il ne pouvait plus maîtriser ? Quoi qu'il en soit, un sérieux pète au casque. Je ne regarde que quelques secondes et je tourne les talons avec l'espoir de me sortir cette image de la tête. Plus tard, assise face au stress de mes élèves qui passent leurs oraux, l'idée me traverse à plusieurs reprises que j'aurais dû ouvrir la fenêtre et crier à ce gros dégueulasse d'aller faire ses horreurs ailleurs. Plus tard encore en rentrant chez moi, je me dis même que j'aurais dû appeler les flics. Et dans la soirée, l'idée assez horrible qu'il n'y a qu'un pas entre cette attitude et la volonté de coller une gamine contre un  mur me traverse. Je songe à signaler tout ça à la direction du lycée, même si je risque de passer pour une jeune fille prude et choquée, et que cela s'accompagnera sans doute de blagues bien douteuses pendant un moment. A bas les pervers et les frustrés, les ramollis du bulbe et les excités de la nouille ! Il n'y a guère que lui que je tolère encore dans ce domaine...

12 décembre 2005

Eternal sunshine of the spotless mind. Paradoxe.

Y'avait ce film que j'avais bien envie de voir. Il passait sur canal + et j'ai voulu en savoir plus parce que le scénario était intriguant. Alors, je ne suis pas allée chercher très loin, j'ai ouvert mon programme télé du Nouvel Obs. Comme je le lis depuis plusieurs mois, je sais qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller, et j'irais même plus loin en disant qu'ils prennent un malin plaisir à démolir la plupart des films avec des remarques souvent dignes de cours de récréation. Mais là, en fait, je me marre bien, a vous de juger, deux critiques dans le même journal, à propos du même film:

Semaine du 3 au 9 décembre: c'est aussi philosophique qu'une devinette de carambar et aussi agréable à regarder qu'une flaque de cambouis. Images moches( tons verdâtres), (...)impression générale de gâtisme avancé. (vous voyez où je veux en venir quand je parle de cour de récréation ? Les références sont toutes trouvées)

Semaine du 10 au 16 décembre: Inventif, touchant, d'une originalité extrême.

Faudrait se mettre d'accord non ? Ou peut-être simplement regarder les films en question. Si quelqu'un l'a vu et peut "mieux" me conseiller, j'écoute.

12 décembre 2005

Marché de Noël -bis-.

Levée trop tôt, le visage encore chiffoné, une lourde semaine qui m'attend, mais c'est la dernière avant les vacances de Noël. Il faudra sortir à un moment ou un autre avant le 24 pour acheter des cadeaux. Je voulais cette année passer commande intégralement sur internet, mais les idées ne sont pas venues et je n'ai pas pris le temps de les trouver. Alors il va falloir s'armer de courage.

Comme samedi après midi. Mon prof de violon m'avait enfin donné les références de ma nouvelle méthode. Impatiente, je me suis dit qu'il me fallait "seulement" traverser la ville pour la tenir dans mes mains. Armée de mes gants, de mon courage et de ma patience, je suis donc descendue dans la rue. Dès l'ouverture de la porte, je fais un bond en arrière. Juste là, devant moi sur le trottoir, le Saint Nicolas et son âne créé un attroupement digne de Britney Spears. Je prends ma respiration et me jette dans la masse, presque en apnée. Dix minutes pour parcourir les deux cents premiers mètres. Ensuite, plus facilement, je me faufile entre les poussettes et les appareils photos en expectative devant une boule de Noël. J'élabore vite les itinéraires les plus farfelus pour éviter les axes principaux. Je l'ai déjà dit précédemment, je déteste les marchés de Noël, mais je ne pensais pas que ça pouvait atteindre de tels sommets. En me glissant entre les passant, très rapidement, j'absorbe leur mauvaise humeur contagieuse. Ils sont tous scandalisés de ne pas être les seuls, tous profondément outrés par la présence de leurs semblables. Du coup, les conversations ne tournent pas autour du choix des cadeaux ou de l'esprit de Noël, mais autour du dernier connard qui a écrasé les doigts de pieds de Madame, "non, mais tu t'rends compte, c'est inadmissible une telle attitude". Madame qui recule en disant cela écrase les doigts de pieds de Monsieur qui éructe son vin chaud. J'observe en essayant d'avancer et je me dis que mon message était bien loin de la réalité.

Je vois une vieille dame me filer un violent coup de canne dans les tibias alors que je tente de la doubler. Je vois une maman tirer son gamin par le col de la veste parce que le malheureux s'attarde devant une cage de lapins. Je vois les pauvres lapins à l'intérieur de ces mêmes cages, et plus loin de pauvres biquettes dans un enclos d'un mètre carré qui se font tripoter par tous les passants. Je vois une femme assise sur un trottoir en plein milieu des colonnes de passants, elle pleure. Je vois un type sur un vélo qui doit essayer d'avancer sur ce qui était autrefois une route et qui, visiblement à bout de nerfs, insulte tout le monde, très fort. Je vois une vieille dame qui a rien trouvé de plus intelligent que de venir traîner un chat en laisse dans cette cohue. Je vois un adolescent qui écrase volontairement sa gaufre au chocolat sur la veste du gars devant lui qui n'avance pas. Plus loin, dans un concert de klaxon, je vois des gens qui s'égosillent seuls dans leur voiture, d'autres, plus intelligents ouvrent la fenêtre et crient avec qui veut bien l'entendre. Plus violent encore, un vieux Monsieur qui se tape la tête sur son volant. Ils ne sont plus courageux, ils sont stupides d'être montés dans leurs voitures un samedi après midi.

Alors si quelqu'un peut ici témoigner d'un agréable passage dans un quelconque marché de Noël, qu'il parle je commence à me poser sérieusement des questions.

4 décembre 2005

Plaidoyer contre les marchés de Noël.

Pour quelles raisons je déteste les marchés de Noël:

  1. Trop de monde, des bus entiers sont "vidés" toutes les dix minutes à l'entrée même du marché et plus de cinquante personnes armées de leurs appareils photo et de leurs porte-monnaie se ruent dans les allées étroites déjà bondées.
  2. Plus d'esprit de Noël, si ce n'est la petite musique agaçante en fond et l'odeur du vin chaud.
  3. Des bricoles made in Taiwan en vente à tous les stands,  presque plus d'artisanat.
  4. Des prix exorbitants: cinq euros la boule pour le sapin.
  5. Des gens qui trouvent intelligent de venir avec des poussettes pour vous massacrer les tibias et les mollets ou avec leur chien pour que celui-ci se fasse piétiner pendant trois heures.
  6. Pas de place pour se garer, jamais, sinon, c'est pas un vrai marché de Noël.
  7. Une foule énervée de s'être déplacée pour si peu, tant d'attente et tant de monde, rien à voir au bout du compte. "On m'y reprendra pas à venir au marché de Noël".
  8. Des dames qui se sont faites belles comme pour aller à un mariage, qui ont sorti la fourrure et qui sentent le parfum à trois cents mètres.
  9. Trois quarts d'heures d'attente pour une crêpe chocolat banane.
  10. Une foule de beaufs qui défilent avec des bonnets de père Noël lumineux, qui clignotent, qui chantent, voire qui vibrent.
  11. Des gens qui crient, toujours, avec leurs gosses ou leurs conjoints.
  12. Une sale odeur de fric, partout.
  13. Des manèges flashy avec de la musique à fond, des loupiottes partout.
  14. Des animaux qui sont parqués et tripotés toutes la journée par tous les gens qui passent.
  15. Des ventes de voiture téléguidées, de remèdes contre les verrues, de pipes à eau, où est l'esprit de Noël ?
  16. Au bout du compte, on quitte les lieux énervé, parce qu'on a mis deux heures pour se garer, qu'on s'est fait écrabouiller les doigts de pieds et qu'on repart les mains vides puisqu'on y vend que de la daube.

manege


Et pour vous, c'est ça l'esprit de Noël?

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19 novembre 2005

Honte.

A l'instant sur TF1, Star'Ac en bruit de fond (non, c'est vrai, si je regardais vraiment, j'aurais pas honte de le dire). Ils commencent avec une reprise de la plus connue des Enfoirés. Plutôt bonne d'ailleurs. J'aime toujours entendre cette chanson. Mais c'est l'autre connard qui me fait froid dans le dos juste après en clamant avec sa voix nasillarde "et oui Mesdames et Messieurs, aujourd'hui en France, des gens meurent encore de froid et de faim" et tous ces abrutis dans le public de crier "ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiis".... Je reste la bouche ouverte. Honte à eux. Nan, mais je rêve, il font un test de QI pour les laisser entrer ?

27 octobre 2005

P.

Il est assis en face de moi: il parle, il parle, il parle. Il y a R. aussi. Ils m'ont passé un coup de bigo parce qu'ils étaient à une terrasse et avaient envie de me voir. Mais depuis que j'ai posé mes fesses sur la chaise en osier, il ne fait que parler, se plaindre, geindre, chouiner. A propos du boulot. Encore et encore. Quand je ne le regarde pas, il prend mon bras ou tape sur mon genou pour rappeler mon attention. Il parle encore. A propos de cette remarque que Tête de Briques lui a faite hier, à propos de l'incompétence du dirlo, à propos des collègues qui lui pompent l'air. Je regarde R. qui a la chance de ne pas être en face et qui peut donc rêver à son gré en regardant passer les dernières mouches déboussolées par la douceur de ce mois d'octobre. Il continue, parle trop vite, s'énerve parce que ça lui va bien, sort de grandes phrases, rit tout seul, méchament, puis tape encore sur mon bras parce que j'avais perdu le fil, je regardais les mouches de R. qui vidait sa troisième bière. Puis il rajoute encore "tu t'rends compte". Silence, je vais pouvoir en placer une pendant qu'il reprend son souffle. "Tu sais P., tout ça, ça me passe au-dessus, c'est pour ça que je ne mange plus là-bas et que j'ai pris mes distances, je ne veux pas me laisser pourrir par des futilités, alors dès que je sors du taf, je zappe... Et là, c'est mon jeudi après-m', je suis pas au taf, et j'aimerais bien zapper tu vois". Réponse illico de l'intéressé qui a respiré: "Ah non, mais tu sais, je me laisse pas pourrir non plus moi". Du tac au tac; "si, la preuve, et pourtant ça fait qu'une demi-heure qu'on est assis là". Sans doute été sèche, mais il commençait a empiéter sur mon temps de décompression, c'est sâcré!

6 octobre 2005

Les goûts et les odeurs. Un peu de vulgarité noyée dans la masse...

Je vis dans un immeuble de porcs.

escaliers

J'aimerais trouver les mots pour vous décrire l'odeur dégagée par les paires de godasses que mes voisins laissent devant ma porte* . J'aimerais leur coller le nez dedans. J'aimerais subtiliser les dites godasses et les foutre par la fenêtre (ou les refourguer à Emmaüs, c'est mieux).
J'aimerais aussi leur faire bouffer les mégots qu'ils écrasent dans la cage d'escaliers après avoir parfumé l'immeuble à la gitane.
J'aimerais vider les sacs poubelles qu'ils entreposent dans les couloirs devant leurs entrées.
J'aimerais leur coincer les doigts dans les portes qu'ils laissent ouvertes en permanence.
J'aimerais leur faire avaler par petits morceaux le disque de la compilation techno ignoble qu'ils écoutent en boucle.
J'aimerais bâillonner leurs filles qui gueulent dans les couloirs, qui sont habillées comme des Spice girls, qui ne savent pas sourire et qui se croient dans la Star'Ac (ça chante à tue-tête dans les escaliers, à vous ébouriffer un chauve).
J'aimerais étrangler l'autre truie qui se parfume supermarché, qui se maquille comme une pute et qui traite ses filles de pouffiasses (dixit). J'aimerais leur servir sur une assiette les détritus qu'ils laissent dans les escaliers.
J'aimerais leur foutre un bon pied au cul avec le sourire quand ils ne disent pas bonjour, comme s'ils avaient trois balais mal placés.

J'aimerais le même appart', tout pareil, mais avec pas de voisins.



* je me souviens à ce sujet d'une époque où Canal + donnait la possibilité de regarder des films et de gratter des odeurs en même temps... Rien à voir, mais ça vient de me revenir... Je ne peux pas mettre sur mon blog des petites cases à gratter qui dégagent des odeurs

5 octobre 2005

Par A+B.

Mister Grande Gueule. Il a voulu faire le malin. Il a balancé comme ça que, de toute façon, il avait le droit de bailler et de se décrocher la mâchoire, parce que ce qu'il faisait était bien plus fatigant que ce que je faisais. Il n'a pas réfléchi. Juste de la provoc'.  Il restait trois quarts d'heure de cours. Je lui ai demandé "tu es sûre?". Il était certain: sourire moqueur et balancement sur sa chaise, regard circulaire pour s'accorder l'approbation de la classe. Eux, ils sourient, ils voient venir le truc gros comme une maison. Alors je lui propose de prendre ma place, rien que pour ce laps de temps avant la sonnerie, une petite parenthèse dans une journée. Il ne pouvait pas se dégonfler devant toute la classe. Il ne restait qu'une étude de documents à corriger. "De la rigolade" il a du se dire, je l'ai lu dans ses yeux. Je me suis dit que ça pouvait être drôle, pour une fois, de leur prouver par A+B que ce n'est pas si facile. D'habitude, je balance juste un "tu veux prendre ma place?" ironique et tourné de façon à ce que la réponse soit négative (la question n'attend d'ailleurs pas de réponse).

Alors Mister Grande Gueule s'est levé. Jusque là, tout va bien. Il a remonté son pantalon qui lui tombait sur le bas des fesses et s'est dirigé vers le tableau. Je suis allée prendre sa place. Observation. Moment de silence. Un ange passe. Puis les autres s'impatientent "bon alors, on le corrige ce truc?". Il les regarde. "Beuh, pourquoi vous me regardez comme ça ?" (le regard dérange, blesse, met à nu, glace, pétrifie... Ils ont pourtant l'habitude de prendre la parole devant la classe). C'est curieux de voir comme Mister Grande Gueule l'a de plus en plus petite. Il ne sait pas où mettre ses mains, il ne trouve pas le feutre, il efface des lettres avec ses doigts et ça fait des grosses marques toutes noires. Il articule trois phrases. Les autres qui se prennent au jeu, sans forcément exagérer, balancent un "Monsieur, on a rien compris" qui énerve déjà le personnage. J'avais peur que ça tourne à la foire, je suis satisfaite de constater que c'est une bonne classe qui comprend bien ce que je suis en train de faire. Je baille. Il engage la corrigé. Le texte qui semblait complexe appelle des questions. Il ne peut y répondre. L'embarras se lit sur son visage et déjà il me sourit. Il écrit quelques lignes au tableau, une demoiselle lui fait remarquer qu'il y a des fautes. La pression monte. Deux garçons ont déjà perdu le fil dans le fond de la classe, ils bavardent dans leur coin, rien de méchant mais il réalise qu'il perd son public. La prise de parole est désordonnée, chacun veut participer ou rajouter son grain de sel. Il ne gère pas la situation. Je vois la panique dans ses yeux qui me disent "help". Ah non, mon gars, encore un bon quart d'heure. Je fais juste non-non de la tête, avec un sourire. Il y vient, il menace: "si vous vous calmez pas, je vous fous tous dehors !". "Ah ouais ? "lâche un d'eux, intéressé, "moi je veux bien y aller dehors". Merde, il se rend bien compte que ce n'est pas la solution. Il doit se demander ce que je ferais. Il reprend "si vous vous calmez pas, je vous mets tous en colle". Mouais, admettons, le corrigé continue. Un retour au calme et à la discipline relatif, mais c'est maintenant la majorité de la classe qui baille à sa place. Il s'en rend bien compte mais préfère continuer comme ça plutôt que de risquer de réveiller la classe.

Cinq minutes avant la sonnerie, je me lève. Soulagement dans ses yeux. Quelques applaudissements dans la salle, mais faibles, pour la prestation de Mister GG, qui s'avance vers moi et me fait une reverénce en passant, presque essoufflé comme après une course d'endurance, conscient de l'ampleur du job. Sourires et petites remarques pour l'ex-prof de la part de toute la classe qui a bien saisi la démontration. Je suis satisfaite. A ne pas réïtérer avec toutes les classes, mais "peut servir".

21 septembre 2005

Fashion victime.

Il est là, sur le trottoir, il danse d'un pied sur l'autre. A quelques pas de lui, une terrasse pleine de monde. Sa raison d'être là. Il faut qu'il soit vu. Il sautille d'un pied sur l'autre, comme s'il devait faire pipi, s'agite et parle très fort au téléphone en même temps. Il rit aux éclats et fait briller ses dents bien alignées en même temps. On suppose un téléphone en fait, sa main est contre sa joue, mais l'engin doit être si petit qu'on ne le voit pas. La seule chose qu'on ne voit pas d'ailleurs. Tout le reste est plus que visible. Fashion. Clinquant. Une veste en cuir bordeau cousue de fil rouge, bien ajustée, lui faisant une taille de guêpe. Un jean qui semble très vieux mais qui doit être très neuf et surtout très cher. Des pompes avec lesquels il pourrait faire de l'alpinisme, il ne manque plus que les crampons métalliques et il peut se balader sur un glacier. Une coupe coiffé-décoiffé (nécessitant un pot de gel) qui a dû être travaillée pendant plus d'une heure le matin même et vérifieé plus de trente fois depuis. Puis le must, les lunettes, carrées, monture noire, épaisse, du style de celles qui était remboursées intégralement par la sécu il y a encore quelques décennies. Et c'est le détail qui tue, le petit détail qui lui donne un air intelligent, mais alors juste l'air. Puis si ça se trouve, il en a même pas besoin de lunettes.


Je déteste la fashion victime, dans toute sa splendeur ridicule. Pathétique.

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