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Diane Groseille

4 décembre 2004

La glande!

On trace la route dans peu de temps. On part chez les parents. Plusieurs semaines que nous n'y étions pas. On rentre pas avant demain aprèm'. Pas forcément envie. Je suis devenue pire que casanière. Mon week-end est un bien précieux où j'aime me retrouver. Cette journée écoulée fut cependant reposante. Un bain brulant avec mon homme. Mulan. Trainspotting. Sous la couette. Avec un père Noël en chocolat. Et des oranges. Et plein d'amour. Maintenant, il faut sortir dans le froid et la foule.... Courage.

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3 décembre 2004

J'adore

Miam miam, petite gourmandise: une jeune fille bien
3 décembre 2004

En boucle.....

Depuis ce matin au réveil, I'm known de Keziah Jones dans ma caboche. Pourquoi? C'est pourtant l'été 2003....
3 décembre 2004

Spontanée ou impulsive?

Un de ces jours, c'est aucun de ces jours.

                                 Proverbe anglais

3 décembre 2004

Petite remise en question

Deux journées de formation à M. qui viennent de s'achever. M. est mon ancienne ville. Depuis septembre, je vis à C., à quarante kilomètres au nord et je n'y suis jamais retournée. Je savais que cette réunion avait lieu là-bas, et ce depuis plusieurs semaines, mais pas une fois je ne me suis posé de questions à ce sujet. Puis mercredi matin, en entrant dans cette ville où j'ai vécu huit ans, je me suis pris une claque de nostalgie en pleine face. Ridicule après trois mois d'absence, c'est pourquoi je ne l'avais pas vue venir...

Bref, formation très intéressante et c'est assez rare pour être souligné. Le formateur s'est mis sur un pied d'égalité avec nous et il y a eu immédiatement cette idée récurrente que nous étions là pour partager nos savoirs et nos expériences. C'est plus sur le plan personnel que professionnel que ça a soulevé des questions pour moi. A savoir, toujours pareil: est-ce bien la place qu'il me faut, est ce que JE m'enrichis suffisamment là (EUX, je sais maintenant ce que je peux leur apporter et ce qu'il ne prendront sans doute jamais). Je me suis posé des questions sur cet environnement de travail et sur mon rapport avec mes collègues dont je ne retire rien de positif sur le plan personnel, aucune conversation qui ne me ferait réfléchir (à part peut-être les tumultueuses péripéties de la fille d'A., auxquelles on a le droit en détail à chaque fois qu'elle mange avec nous), aucune confrontation de points de vue (si ce n'est, à midi au resto "je préfère la banane au flan au chocolat, ça fait moins grossir"), aucune remise en question de la part des collègues ("je suis là, je chauffe ma place parce que je vais y rester plusieurs années"). En deux jours là-bas, j'ai eu l'occasion d'échanger énormément, tant sur des faits d'actualité sans grande importance que sur des façons de voir la vie ou le monde. Une femme me parlait des écoles Steiner où elle avait placé ses deux enfants (alors qu'elle enseigne elle-même dans un lycée public de l'éducation nationale (pléonasme)). Elle me disait qu'elle n'avait jamais souhaité enseigner dans ce type d'établissements car ça correspondait à toute une philosophie de vie qu'elle m'a expliquée très objectivement et qu'elle ne pouvait mettre en pratique. J'ai aimé écouter plusieurs personnes parler de leurs parcours. Certains encore ne trouvent pas leur place dans cette voie bien particulière de l'enseignement et vivent leur situation comme un échec. Je n'en suis pas là, bien au contraire, il y a un défi quotidien, majeur, que des enseignants "classiques" ne doivent pas rencontrer de la même façon.

Je suis rentrée hier encore, débordante de questions, d'émotions et d'impressions qu'il faudra prendre le temps de mettre à plat et de ranger soigneusement; faudrait pas les perdre et s'oublier à nouveau dans ce système quotidien qui va trop vite... C'était comme une parenthèse qui venait casser un peu ce rythme de routine.

Encore Spö hier soir, elle revient aussi ce soir et ce week-end nous avons un rituel à organiser. Cérémonie des miss France pour une soirée langue de pute (que sur les miss et leurs jolis maillots, les gens de la vraie vie ne nous intéressent pas) de décompression.

[Impressions en voiture: je déteste le rire d'Arthur. J'aime le sourire d'une vieille dame qui traverse sur un passage piétions alors que je m'arrête]

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30 novembre 2004

Jalousie.

Ma soeur Spö chez moi hier soir. Elle est en stage pas loin, elle veut éviter de tracer la route. Ma soeur est une future "maîtresse" (excusez-moi Messieurs Mesdames les instit's et les professeurs des écoles, mais je trouve que maîtresse c'est tellement plus joli)... Elle gère. Elle avait déjà une classe l'année dernière puisqu'elle était sur liste complémentaire. Hier soir, devant la télé (très bon film: les Evadés) elle reçoit un texto du frère, qui lui demande juste comment s'est passée sa journée. Juste ça. Elle me le dit, elle sourit. Je tourne la tête et se déclenche en moi une vague de jalousie. Maintenant encore quand j'y pense, je ne comprends pas pourquoi moi, je n'ai pas droit de temps en temps à cette complicité. C'est la première fois que je ressens ça vis-à-vis d'eux. Sentiment étrange, égoïste, futile et incalculable. Je m'en veux, je devrais être contente pour eux.
29 novembre 2004

Vertige

28 novembre 2004

Elle dit que...

.... Elle voudrait bien savoir qui la lit, connaître leurs petites habitudes, voire même leurs vices. Elle dit que, en quelques sortes, ça pourrait flatter son ego. Elle dit surtout qu'elle se demande si elle pourrait leur adresser la parole dans la vie... Elle me fait réfléchir cette Lorenza: depuis le début, aux alentours de mai, j'écris ici des niaiseries, parfois sans queue-ni-tête, parfois pour vider mon sac, parfois pour laisser une trace, mais la plupart du temps pour moi... Bien sur, j'aime constater que je suis lue... Mais de là à savoir par qui? Me suis-je déjà posé la question? Sans doute... Mais si le lecteur aime se curer les doigts de pied en lisant mes posts, s'il a des renards empaillés chez lui ou s'il porte des chaussures imitation léopard (???), c'est son problème. J'accorde finalment peu d'importance à "qui il est", il vient ici pour y trouver quelque chose, la porte est ouverte, il ressort comme il est entré s'il ne le trouve pas... Je sais que je suis dans les liens de certaines mères de famille, de demoiselles qui ont du avoir un chapeau de Catherinette cette semaine, d'expatriés, de siphonnés du bulbe, de gars au chômage qui se cherchent, de gens susceptibles qui ne m'aiment pas, de personnes épanouies, d'artistes... Mais de là à savoir s'il ont des varices, s'ils aiment le roquefort où s'il font partie d'une chorale gospel, je m'en fous, et même le reste, je m'en fous en fait. S'il viennent ici, c'est qu'ils y trouvent leur compte. Non pas, Mademoiselle Lorenza (Fabulous toujours, j'adore vos posts pétillants et pertinents) que je ne sois pas d'accord avec vous, simplement, j'aime encore découvrir maintenant pourquoi j'aime traîner ici (je me fais un lien, quel narcissisme!), pourquoi d'autres n'ont pas les mêmes buts, pourquoi j'aime écrire ici ou ailleurs, pourquoi ici moins qu'ailleurs ou plus qu'ailleurs, pourquoi j'aime lire ce qu'écrivent les autres... Y'aura toujours une part de mystère dans la fascination que j'ai pour toutes formes d'écriture (et par conséquent toutes formes de lecture)... Merci Mam'zelle, souvent, vous venez transformer les rondelles sur les "i" (abstraction fantaisiste que je déteste) en point, franc et sec. Comme ça tout est plus clair...
28 novembre 2004

Température?

Dans mon rêve de cette nuit, y'a un furêt, y'a des maisons qui brûlent, y'a des gens qui font pas l'amour assez souvent et surtout, ça se termine avec un raz-de-marée phénoménal sur la grande scène des Eurocks, juste avant le coup de téléphone de l'amie. Je pense que la fièvre de ma grippe n'est pas pour rien dans ces délires...
28 novembre 2004

Pour être à la mode...

Pour être à la mode cet hiver, faut se promener en permanence la bouche grande ouverte, montrer qu'on a des jolis dents et avoir un début de fou-rire à l'intérieur... (ouais, je sais, aujourd'hui, j'ai décidé d'être con)

Si vous pouvez mettre un chapeau par-dessus tout ça, c'est mieux, mais Monsieur est dans le moove quand même.

[vision de la mode par (respectivement) la Redoute, Somewhere et les 3 Suisses]

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Diane Groseille
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