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Diane Groseille

8 septembre 2005

Strüdi.

Petite pensée pour Whawha, loin de moi depuis plusieurs mois déjà. Je veux croire que dans le paradis des chiens il y a plein de balles de tennis et de schmacks. Toujours ces images devant mes yeux.
Tu restes là.
nina_web

 

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6 septembre 2005

Le Pooh.

Soirée chez elle hier. Que c'est bon d'être à ses côtés. Je suis heureuse de la voir aller mieux ces derniers temps. Sa solitude lui est toujours douloureuse, mais elle se bat avec son sens de l'humour. Mon Pooh vit sur une autre planète: l'univers des princes charmants, des mariages somptueux, de la dentelle, des épisodes de friends et de la forêt des Rêves bleus. Dans son monde, chaque chose doit être parfaite et surprenante, tout doit s'imbriquer parfaitement dans une sorte de quotidien  romantique millimètré. Le Pooh connaît donc régulièrement des contrariétés. Parce que son monde n'est pas forcément compatible avec le vrai monde. Alors elle saute de l'un à l'autre, comme une gamine qui sauterait sur une marelle. Elle est émouvante, d'y croire toujours, de s'accrocher à son destin qui sera comme elle le rêve. Finalement, le Pooh veut juste être heureuse, être aimée, avoir droit à sa part de bonheur et elle a tellement raison d'y croire.

Lumière jaune dehors. Il y a eu de l'orage cette nuit. Le Pooh m'a annoncé hier soir sans le savoir une grande nouvelle. Elle me parlait d'une de ses collègues qui était tombée folle amoureuse d'un type marié. Ses yeux brillaient quand elle me disait à quel point cette relation semblait fougueuse. Puis elle me parle de l'infidèle. Elle me dit où il vit, où il travaille me demandant bien entendu la plus grande discrétion. Je reconnais le portrait de F., mais ce n'est pas possible puisque lui et sa femme filent le parfait amour depuis le lycée. Je les ai connus en centre de vacances il y a des années. Ils ont été pour moi des référents alors que j'étais toute jeune. Référents dans le domaine de l'animation, mais aussi modèles pour ma vie sentimentale à venir: une telle complicité, la facilité de se comprendre, la tendresse, le partage. Alors hier soir, il a fallu que je sache. Elle a laché le prénom, oui, c'est lui. La nouvelle me laisse un goût amer dans la bouche, comme si c'est moi-même qu'il avait trahie.

5 septembre 2005

Le miracle de la clé.

porteElle est avec moi tous les jours: la clé. Je l'ai découverte il y a deux ans à peine, après une longue discussion avec un sage qui m'en vantait les mérites. D'abord un peu rétiscente et méfiante face à tant de facilité, j'ai fini par céder à la tentation et je me suis présentée au chaland qui m'a fait passer une épreuve très simple pour l'obtenir: un code à composer sur un boîtier. Et quel bonheur que de l'avoir toujours maintenant avec moi. Je ne pourrais plus m'en passer. Je sens sa présence dans ma besace, rassurante.

Parfois, dans la journée, je la fais glisser entre mes doigts, en parlant à d'autres personnes, sentant sous ma peau sa froideur. Toujours consciente de son incroyable pouvoir et de ma dépendance, je veille à en prendre grand soin et à la conserver toujours près de moi. C'est une arme merveilleuse et terriblement facile à manier.

Elle décuple ma force et me permet de valoriser mes savoirs et d'amplifier mes connaissances. Elle offre également la possibilité de dégainer l'arme de tranquilité au dernier moment face aux peuples turbulents et difficiles à maîtriser. Avec elle, je me sens toujours légère et prète pour les journées qui s'annoncent les plus difficiles. Je peux affronter les imprévus et faire preuve d'audace. Elle est ma force et mon courage. Elle m'est devenue indispensable, sans elle je serais perdue. Vive ma clé USB.

5 septembre 2005

Rien.

Rien à dire, si ce n'est cette non-envie déjà trop présente de ne pas aller à l'école. Puis autrement, tout va bien. Et ça, faut le dire aussi de temps en temps. Tout va bien.

4 septembre 2005

La prairie.

Déjeuner sur l'herbe. Repas de graines avec les parents. De la musique et des farandoles de danse sur fond d'accordéon. Le groupe du frérot aussi sur scène. J'ai beaucoup aimé. Agréable dimanche midi. Et déjà la fin du week-end. Deux jours teintés de couleurs et de saveurs fruitées. Douceur malgré quelques prises de bec (de plus en plus fréquentes, parce que, parce que, parce que...). Ce soir encore une balade à vélo pour essayer de capturer un coucher de soleil.

Pas de pression. Peut-être même pas assez pour un démarrage. Une nouvelle alternance qui s'annonce. Encore de nouvelles têtes demain, comme une nouvelle rentrée, une deuxième vague. On la joue serré, on sait ce qu'on veut, c'est la troisième année ici, et il y en avait déjà quelques unes avant, alors maintenant, on sait où aller, comment mener la troupe.

Sinon, ça chiale à la Star Ac. Camille Laurens me plaît. J'écoute les albums de Keane et de James Blunt en boucle et j'ai chopé des places pour Coldplay en Allemagne (coeur de midinette qui prend le dessus). Voilà pour les aveux.

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4 septembre 2005

Mise à jour.

Après avoir introduit dans ma liste de préférences les blogs coquins, je rajoute une catégorie de blogs gourmands. Mes sens me perdront.

4 septembre 2005

Pas de nouvelles...

... Du mystérieux visiteur de Dijon. En revanche hier, j'ai reçu un très gentil mail d'un  jeune homme qui couvre mon blog de compliments et qui me réchauffe le coeur. Heureuse d'être encore lue, encore reconnue, encore comprise.

2 septembre 2005

La chèvre.

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Des brebis plein les yeux. Des biquettes aussi. Je zyeute à l'instant un reportage sur lequel je tombe par hasard. Sur Kto, traçant le pracours de quelques demoiselles qui ont choisi ce que j'aimerais avoir le courage de choisir. Elles partent en estive J'ai des larmes dans les yeux. Trop de choses dans les yeux. c'est mon rêve. Bergère. Quelque chose comme ça. Les animaux. La puissance de la nature. La solitude. La vraie vie. En face de soi-même. Du monde. Le vrai. Plus de masque. Plus de filtre. Tout est vrai. Pour de vrai. Utile. Sincère. Chaque moment. Teinté de réalité. J'ai toujours voulu ça. J'ai jamais vraiment eu autre chose. Il fallait que ce soit vrai. Je revois mon père, alors que j'avais quatorze où quinze ans, me poser la question "tu as déjà une idée pour plus tard ?". C'est sorti comme une évidence: élever des chèvres. Il y avait un peu d'ironie. Mais ça me semble de plus en plus juste.


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J'y ai déjà tant pensé. Mon projet. Qu'est-ce qui pourrait me manquer ? La musique. Ma famille.  Quelques formes de contact. L'enseignement. A ce sujet d'ailleurs, c'est étrange la vitesse à laquelle les réflexes sont revenus. La parole, les mots qui s'alignent, au mieux pour être compris le plus aisément. Le mot juste toujours. La touche d'humour parfois. C'est peut-être ce qui me rattache à ma vie du moment.

2 septembre 2005

Dans ces bras là.

ces_bras_l_J'ai commencé ce livre de Camille Laurens. J'aime son écriture, sa façon de faire comme si le lecteur était assis en face d'elle à la table d'un café, ses confidences qui semblent si sincères. Je n'ai tourné que quelques pages hier soir avant que mes paupières trop lourdes ne se ferment.

Je suis contente de trouver encore le temps de lire. Contente de trouver encore aussi le temps d'écrire ici. L'habitude semble prise: ce sera tôt le matin, avant même que Neb homme de moi n'ait ouvert un oeil, pendant cette heure où le jour n'est pas encore vraiment certain de se pointer. J'aime me lever tôt. Avoir le temps de me réveiller dans ces petits gestes du quotidien: la douche chaude, le choix des vêtements de la journée, le maquillage, une tasse de thé (peux rien avaler d'autre avant midi), la préparation des affaires de la journée qui s'éparpillent un peu partout, un brin de rangement et de ménage... Puis, mon panier en paille sous le bras, je traverse le parc désert qui me sépare du lycée. Souvent encore à l'heure où j'y passe, les tuyaux d'arrosage automatique inondent les pelouses dont se dégage le parfum saturé de l'herbe et de la terre. Puis après, tout va très vite.

Dernière journée de cours, déjà une semaine derrière nous. Trois heures et demi avec le même classe ce matin, j'ai jamais eu à gérer ça et j'appréhende un peu. Puis encore deux heures cet après-m' et le week-end s'impose à moi comme une évidence. Il faut que je trouve le temps de classer encore les quelques photos prises sur nos dernières semaines de vacances, puis j'aimerais en développer plusieurs dizaines. Dimanche, nous fêtons la nature avec un déjeuner dans les prés et je vais avoir enfin l'honneur de découvrir la musique de mon frère...

Une dernière chose. Je me demande qui est ce visiteur quotidien (même plusieurs fois par jour parfois) dijonnais qui tape systématiquement mon nom dans mon google pour venir me lire.

1 septembre 2005

été indien.

Le rythme est pris, malgré l'été qui s'étire et nous attire au dehors.
Première grosse journée hier avec huit heures de cours. On termine par trois heures sans pause.
Je sens que mes mercredis soirs seront "légume".
Puis hier soir, nous avons filé chez Jéjé à M. pour ses soucis informatiques.
J'ai du refuser de suivre d'anciens élèves sur une terrasse de café pour aller là-bas.
Drôle d'impression de se retrouver dans cette ville.
Passer sur ma place pleine de couleurs où les coups de cloches me plongent un instant dans ma vie d'avant.
On a mangé indien.
Maharadja.
Il paraît qu'indien vaut mieux que deux tu l'auras.
J'aime toujours autant. Les explosions des épices douces sur la langue.

Aujourd'hui, journée agréable de la semaine.
Pas d'école l'après-midi.
Je veux encore du soleil pour moi.

d_sordre

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