Inconscient.
Et hier soir, en rentrant, sur l'autoroute,
nous avons doublé un cycliste, dans la nuit noire,
qui pédalait en danseuse dans la lumière des phares,
au bruit des klaxons surpris.
Et hier soir, en rentrant, sur l'autoroute,
nous avons doublé un cycliste, dans la nuit noire,
qui pédalait en danseuse dans la lumière des phares,
au bruit des klaxons surpris.
Plus de six cents messages sur ce blog.
Bonne chance à ceux qui se lancent dans les archives.
Mise à jour aujourd'hui des liens, une petite balade s'impose.
L'autre jour avec Neb, on a retrouvé des pages de "Diane Groseille" telle qu'elle était en 2004.
Etrange, fade et timide.
Mais j'ai pas tellement changé.
Nan, la découverte, c'est pas Coldplay, vous pensez bien. Diane est contente parce que Madame pas contente a montré sur son blog comment on met de la musique. Maintenant qu'elle sait ça, Diane Groseille va s'en donner à coeur joie...
Revenue ce matin.
Maintenant déjà il fait nuit alors que là-bas et dans ma tête il est encore dix sept heures, plein de soleil et de moiteur.
Le dos en compote, de la lumière plein les yeux et tellement froid dans cet hiver qui s'est installé pendant notre absence.
Je prendrai le temps de conter tout ça,
plus tard, après avoir vidé ma valise,
après avoir dormi.
[ Bonne nouvelle : nous signons la semaine prochaine pour l'appartement ]
Il y a denouveau les tableaux noirs. La craie qui vient fondre sur la surface verte, s'écraser tendrement. Les lettres qui tournent comme tant d'arabesques. Les mains blanchies et moites qui viennent se frotter au pantalon. Petite satisfaction du quotidien. Mes salles de classes sont des scènes de théâtre. Une complicité, un partage se met doucement en place. J'aime. Je découvre de nouvelles personnes. Ils ont tous tant à m'apporter.
Elle dit atmosphère, mais ce n'est sans doute pas le mot juste, je parlerais d'univers, de couleurs, de lumières. Toujours et encore la lumière, aussi importante que les mots, plus peut-être. Alors il faut le prendre, le percevoir, le laisser filtrer en soi par chaque pore, le respirer... ça on peut le dire, le "comment", mais pas le "parce que". La quintessence, ce qui traverse, éphémère, ça ne se dit pas, c'est trop personnel, trop fluide, impalpable, pas de rugosité, pas de relief auquel se raccrocher. C'est comme l'huile d'ambre d'un violon, la candeur de celle qui colle les feuilles d'or derrière la vitre, les lignes blanches trop rapides sur la route, la voix du bout du fil qui grésille, les larmes qui font qu'on existe toujours, le vent d'automne, la langueur monotone. Cette année l'automne est doux sur ma peau, j'aime bien. Un univers nouveau.
J'ai de l'excema dans les oreilles.
La gauche et la droite.
Je sais, c'est ridicule, mais c'est surtout très désagréable.
Et, en toute logique, je me dis que c'est forcément dû
à toutes les conneries que j'entends à longueur de journée.
Pourquoi certaines personnes ont besoin d'être confrontées à la mort pour aimer la vie ?
Elle n'attend pas, elle vibre chaque instant.