Humeur du jour...
Blasée, je vais au boulot, je termine ma semaine de cours... Jolie ma casquette rouge non?
Mauvaise note... Mauvais post.
Ai la crève. Malgré tout, j'achève ma semaine de cours cet aprèm': déjà 4 paquets de copies corrigés ce matin. Rien de prévu ce week-end si ce n'est une sortie avec l'amie en forêt et une escale au salon du livre (thématique liberté me semble-t-il)... Spö débarque peut-être ici la semaine prochaine pour un squat de deux semaines puisqu'elle est en stage dans le coin. Y'a aussi toujours cette crémaillère à mettre en route, la date est fixée au 11 décembre, faut juste lancer les invit's...
Voilà pour les nouvelles pas vraiment neuves, sinon mon pif est une fontaine, Neb pionce encore car il était en boîte cette nuit (encore), mes envies de mettre les voiles se font de plus en plus puissantes.
[08/20. Insuffisant, votre devoir est un brouillon, vous n'organisez pas vos idées. Il faut prendre le temps de vous relire]
Ma boulangère a raté sa Star'Ac...
Ouais, elle a raté sa vocation. Pourtant elle avait pas le look. Elle est pas du style maquillage à paillettes ou tenues affriolantes. Mais elle chante. Non, non, pas des vraies chansons, avec des paroles apprises par coeur. Disons qu'elle met l'intonation de la politesse au degré maximum. Alors, ça donne une sorte d'improvisation chantée sur le thème "lèche-moi les bottes, j'adore ça". Et elle remet des couches de "que puis-je pour vous Madame" et de "je vous en prie Madame" et de "mais c'est moi", à croire qu'elle va s'étouffer avec et tout ça, en partant dans les aiguës, à penser qu'on est en train de lui pincer les fesses. Non, vraiment, je me fais du soucis pour elle. S'il existait une police de la politesse, elle serait verbalisée depuis longtemps pour excès et pour fausse note.
Maintenant, avant de rentrer dans la boulangerie, quand je vois son sourire mielleux et ses hochements de têtes excessifs derrière son comptoir, j'entends déjà sa voix qui monte et qui descend et je regarde Whawha (qui attend toujours devant) et qui a la chance de ne pas supporter ça.
Respirer
J'ai respiré, ça va mieux. J'ai vidé mon sac en rentrant à Neb homme de moi. Il écoute, toujours, je ne sais pas ce que je ferais s'il n'était pas là. La façon dont on considère mon travail ici est à l'origine de ce ras-le-bol. Dire les choses et avoir l'impression que pisser dans un vilon serait sans doute plus utile. Ecouter toujours et encore mais ne jamais être entendue...
Je reprends dans quelques minutes. Au radar. Et pourtant les vacances ne sont pas si loin derrière moi. En face par contre, enocre un bon mois qui s'étire... Faut que je parvienne à prendre du recul, mais c'est difficile en étant ici plus de 40 heures dans la semaine et en passant mes soirées sur mes copies....
Bordel
Le ventre jaune...
Photo © Jules Fouarge
J'ai du Miossec dans mes oreilles ce matin, de la mélancolie qui se fait douce et forte...
Elle était de ces femmes qu'on embrasse sur les yeux
Dont on tombe sous le charme comme on tombe sous le feu
Elle était de ces femmes qui ne laissent pas les hommes silencieux
Dont on tombe sous la mitraille rien qu'en croisant ses yeux
Elle était de ces femmes qui ne semblent pas craindre le feu
Ni le bûcher ni les flammes tout en elle vous rendait heureux
Elle était de ces femmes qu'on prie pour qu'elle vous remarque un peu
On plongerait dans ses flammes pour seulement effleurer ses yeux
Elle était de ces femmes dont un sourire vous rend heureux
Pour elle j'aurais maudit mon âme, pour elle j'aurais maudit le bon dieu
Elle était de ces femmes dont on aimerait laver les cheveux
Dont on aimerait embrasser l'âme c'est le plus grand de mes voeux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux
Elle était de ces femmes qui n'ont pas le regard bleu
Dont les yeux ont versé trop de larmes pour croire encore aux cieux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux.
Puis il y a des mésanges qui viennent picorer des graines sur le bord de ma fenêtre. Elle sont belles, on dirait qu'elles sont maquillées pour partir à un défilé de carnaval...
[J'ai toujours rêvé de voler, sans doute que lui aussi]