Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Diane Groseille

14 janvier 2005

Pas comme tout le monde

Au fait, pas de résolutions pour 2005. Non, de toute façon, on les tient jamais vraiment. Elles nous procurent une sensation spontanée et éphémère de bonne conscience: "Maintenant, tout va bien se passer, je suis une bonne fille". Encore pire quand on les écrit puisqu'on risque de retomber dessus et de se rendre compte qu'on a été lamentable et trop exigeant et qu'on a même pas su tenir jusqu'à fin janvier notre promesse de ne plus "fumer=boire d'alcool=abuser du sucre=regarder des conneries à la télé=zapper la piscine le vendredi soir=se ronger les ongles=faire les trucs à la dernière minute=mentir=se lever tard=gueuler avec sa mère=oublier les anniversaires=etc...."*. Alors, pas de bonnes résolutions, de toute façon, je suis parfaite, y'a rien à améliorer... Tsssssssssssss

*Ce ne sont pas mes mauvaise habitudes, ce sont les vôtres...(échantillon des "bonnes résolutions 2005", panel canalblog)

Publicité
Publicité
13 janvier 2005

Au boulot

Aucune envie de travailler. Mes mains sentent les fruits, y'a du soleil et dehors, le froid ne tue plus les parfums. Je voudrais sortir d'ici, prendre la large, le long et le travers. Mais ma semaine n'est pas finie, et tous les soirs, quand je rentre chez moi, mes copies me harcèlent. Je voudrais faire moins, avoir plus de temps, toujours, maintenant et pour longtemps. Tout n'est que question de gestion.

Meilleure ambiance ici, en tous cas, depuis notre retour début janvier. Un gros con en moins dans le paysage quotidien (ce qui ne rend pas moins con ceux qui l'étaient déjà avant). Les élèves apprécient aussi et tout le monde est plus détendu, certains trop même je dirais, mais heureusement, je ne suis pas là pour juger le travail des autres...

Quoi qu'il en soit, j'écris vraiment moins ici, à cause de ce travail et de l'écriture ailleurs, qui se fait parfois palpitante...

11 janvier 2005

Retour.

                                        
11 janvier 2005

Nos Alpes

                                                                   

                                                                               

                                                         

10 janvier 2005

A voir...

Publicité
Publicité
6 janvier 2005

Nouvelle année...

Tout d'abord, bonne année... Pour mon Neb homme de moi, pour mes amis, pour ma soeur, mon frère, mes parents, pour l'Amie, pour The Pouh, pour ceux qui me lisent (oui, oui, vous) et même pour ceux qui ne me lisent pas.

Aujourd'hui, je suis grognon. Neb est triste. Il est loin de moi, depuis plusieurs jours. Depuis que nous sommes rentrés. Les trois jours passés là-bas ont été merveilleux, chauds, doux, sucrés (malgré cette boule de feu dans mon ventre qui se réveille encore parfois)... Il était près de moi, sans arrêt, tellement souriant. Nous avons fêté la nouvelle année avec ses amis (loin des miens, mais être avec lui me faisait tellement plaisir). Maintenant, il bosse denouveau, il a perdu une personne qui comptait pour lui, il se ferme.

Je lui ai fait un  gâteau au chocolat hier soir, alors que je sortais de huit heures d'examen et que mes rotules rayaient le parquet. Je lui ai cuisiné un bon petit plat. Mais il était ailleurs. Il n'a même pas touché au gâteau. Et il ne parle pas. Je voudrais le consoler, le faire sourire...

Le boulot a repris pour moi aussi, tout va très vite. Les bulletins et les conseils de classe qui approchent et tous les exam's qui tombent en même temps. Meilleure ambiance malgré tout, je pense que ces quelques jours de repos ont fait du bien à tout le monde.

Puis je laisse ici une petite pensée pour toutes ces personnes qui sont seules, qui souffrent, qui ont tant perdu et qu'on ne peut que si peu aider. Je pense à elles...

29 décembre 2004

Demain on part...

Dans le désordre, ça donne...

... Départ vers les Alpes. Jusqu'à dimanche. Puis après y'aura denouveau école, jusqu'en avril. Rien que d'y penser, ça me fatigue. Whawha me manque. Le père Noël est venu ce soir nous apporter et nous monter (plus fort qu'ikéa ce père Noël) notre table-cadeau de Noël qu'est jolie comme tout. Maintenant, notre appart' ressemble à une pub télé (quand c'est rangé). Demain, avant de partir, faut encore que j'aille chez le médecin pour qu'il apaise cette boule de feu que j'ai dans le ventre depuis plus d'une semaine. C'est la cinquième fois cette année et je refuse d'avoir encore recours à ces p***** d'antibiotiques qui ne font que donner des forces supplémentaires aux méchants qui me font mal (si, si, à force de les voir venir ces antibiotiques, ils savent comment se défendre et que même, maintenant, je crois que les méchants, ils rigolent quand ils les voient arriver). Bref, faut que je trouve le moyen de règler son compte à cette infection. J'aime pas les médicaments et les docteurs qui vont avec... Puis Whawha me manque (je sais, j'ai déjà dit), fort cruellement, trop souvent, pas comme un animal, et je rêve trop d'elle (encore cette nuit, on se promenait ensemble, on gambadait, c'était bien)

29 décembre 2004

Suite logique

Quand tu étais là, avant,

Je n'arrivais pas à te regarder dans les yeux, 

tu ressembles tellement à un ange,

ta peau me fait pleurer,

tu flottes telle une plume

dans un monde de beauté

et je voudrais tellement être quelqu'un de spécial, 

putain ce que tu es spéciale,

 

mais moi je suis horrible, 

je suis un type bizarre,

mon dieu qu'est ce que je fous là?

J'ai rien à faire ici.

 

Je m'en fiche si ça fait mal, 

je veux avoir le pouvoir, 

je veux avoir un corps parfait, 

je veux avoir un esprit parfait, 

je veux que tu le remarques, 

quand je ne suis pas là, 

putain ce que tu es spéciale, 

je voudrais tellement être spécial.

 

Mais moi je suis horrible, 

je suis un type bizarre, 

mon dieu qu'est ce que je fous là?

j'ai rien à faire ici.

 

Elle s'enfuit, une fois de plus,

elle s'enfuit,

elle fuit, fuit, fuit, 

 

quoique ce soit qui te rende heureuse, 

quoique tu désires, 

putain, t'es si spéciale

je voudrais être spécial.

 

mais moi je suis horrible, 

je suis un type bizarre, 

mon dieu qu'est ce que je fois ici?

j'ai rien à faire là.

j'ai rien à faire là.

29 décembre 2004

Creep.

Je redécouvre ça, au détour d'une flânerie, et j'aime toujours autant. Hier soir, le Furet et sa copine avec son ventre avec un bébé dedans (et même que c'est un garçon) sont venus manger à la maison. Comme ça, invitation de dernière minute. Petite bouffe presque improvisée (carottes au lait de coco, filets de perche au gingembre sur lit de poireaux, salade tricolore et quinoa) où personne ne s'est senti mal à l'aise (mon impression en tous cas). Parlé de tout de rien, très peu de ce petit bébé qui allait naître. Elle a trouvé moyen de me dire à nouveau, alors que nos hommes s'étaient absentés, à quel point il n'avait pas souhaité ce bébé. Je trouve ça triste qu'elle insiste à ce point sur cette notion d'accident. J'espère simplement qu'ils sont maintenant heureux.

Tout cela pour dire que vers minuit, alors que nous savourions un bon whyski, j'ai mis ce disque de radiohead que je n'avais pas écouté depuis des mois... Trop bon. Et je me dis qu'il faudrait que je mette un post-it sur mon frigo pour penser à l'écouter plus souvent, c'est essentiel.

                             

28 décembre 2004

Lui et moi...

Hier, j'ai compté les jours. 365. Un an.  Et l'impression depuis le premier jour que je le connais depuis toujours. J'ai jamais raconté comment nous nous sommes rencontrés. C'est à la fois banal et original. Tout dépend où l'on se place. Disons que nous étions chacun d'un côté du miroir, comme moi et vous en ce moment. Il était chez lui, moi chez moi, vers cinq heures du matin, après une soirée entre amis, et nos mots se sont croisés sur un écran. Ses phrases m'ont tout de suite plu. Il y a eu une séduction sans que nous ne nous soyons vus. Puis il y a eu des images et beaucoup plus tard, il y a eu sa voix. Un mois plus tard, le 27 décembre, je prenais ma voiture, j'avais envie de fuir tous ces réveillons hypothétiques dans ma région. J'avais envie de fêter cette nouvelle année qui approchait différemment. J'avais envie de prendre des risques. J'avais envie de savoir qui il était vraiment. Je suis partie. Pour un ou deux jours officiellement. Je n'ai rien dit à personne. J'ai juste dit que j'allais chez un ami. Rien de plus. Juste pour qu'on ne s'inquiète pas. Je suis restée une semaine chez lui. J'ai découvert son monde, les gens qui vivaient autour de lui et qui ne savaient pas très bien d'où je sortais, sa montagne, son métier de photographe de l'époque, sa douceur et sa gentillesse.

Durant les mois qui ont suivi, on a eu vraiment besoin l'un de l'autre. Il ne pouvait pas lâcher sa boîte. Alors je montais dans le premier train du week-end, dès que la sonnerie du bahut avait retenti et je partais le rejoindre, pour quelques heures. Puis il est venu, pour mon anniversaire et rapidement, sans que je vois les choses arriver, il s'est installé avec moi. Tout était tellement simple que pas une fois nous n'avons vraiment remis en question ce qui se passait. Puis comme mon appart' à M. se faisait étroit, nous avons déménagé ici.

Aujourd'hui, je dois dire merci à Neb homme de moi pour sa présence les derniers temps. Pour sa tolérance face aux rigoles de larmes (joli paradoxe) qui creusent mes joues. Il a su me faire relativiser en douceur. Il a su m'écouter. Il était simplement là. Merci mon homme.

Publicité
Publicité
Diane Groseille
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 279 797
Publicité