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Diane Groseille

15 juillet 2004

Temple rose

 

L'autre soir, ciel chargé et menaçant d'un côté, de l'autre, nuages éparses qui laissent filtrer les derniers rayons d'une lumière étrange sur un toît qui ne sera bientôt plus le mien.

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15 juillet 2004

Fahrenheit 9/11

       Sortie de cinéma. Michael Moore et sa palme d'or. Je suis profondément révoltée par tout ce que je savais déjà: le napalm, le fait que z'avaient rien demandé ces pov' civils irakiens, le fric, le fric, le fric... Maintenant, oui, c'est un film destiné au public américain,très manichéen (les gentils qu'on sait même plus très bien qui c'est VS les méchants et même qu'on dirait que c'est Bush tout seul le gros méchant (trop d'honneur pour lui)). Relativement subjectif ce qui est surprenant pour un doc, mais pas très étonnant quand on sait qui tient les ficelles et la caméra. L'impression aussi qu'on se sert de la même propagande dont ont su faire preuve les télés américaines pour convaincre la populace que la guerre en Irak, c'est vachty bien, mais là, c'est dans l'autre sens... Quoi qu'il en soit, il en a une bonne paire le Michael, et si ça peut au moins faire réagir les Américains aux prochaines élections, ce sera toujours une bonne chose...
14 juillet 2004

Erratum

              Il ne sait pas seulement vaincre le méchant Diablo, aussi il sait passer l'aspirateur.
14 juillet 2004

Préparatifs.

              Se préparent les vraies vacances. Je fais des piles de vêtements (essentiellement petites robes, jupettes et débardeurs...), je m'épile les jambes, je fais des listes de choses à ne pas oublier, je consulte le site de la SNCF pour prendre le billet qui me conduira de Lyon à Montélimar, je range, je fais le ménage, je me demande quel sac sera le mieux approprié, je pense aux piles, à la lampe de poche, au coupe-ongles et autres petits accessoires indispensables...

Pendant ce temps là, Neb homme de moi combat vaillamment Diablo, qui, semble-t-il est un très méchant qu'il faut impérativement vaincre avant de partir en vacances.

Mon homme est sensationnel.

14 juillet 2004

Fête nat.

Les jours fériés ont un goût de parenthèses beiges.
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13 juillet 2004

Les bétisiers?

          Y sont toujours les mêmes ces bétisiers, les mêmes gags au moins cinq fois dans l'année. Puis fallait que ça retombe ce soir. Journée de visites d'appart', rien trouvé et je dirais même que certains proprios devraient avoir honte. Y'a eu un coup de coeur, mais c'était vraiment trop petit et trop cher.

     Alors ce soir, avec des jambes en béton et du coton dans la tête, je me colle devant ce bétisier, et ben même que ça me fait rire tellement je suis fatiguée. Et pire que ça, j'apprends à l'instant que ce brave Cauet n'aime pas la chasse. Et tout d'un coup je lui trouve une lueur (je sais pas de quoi, mais une lueur), voilà que nous avons un point commun. Et là, l'est vraiment tant que j'aille me coucher.

[Feu d'artifices dehors qui n'en finit pas d'éclairer le ciel et de retentir].

12 juillet 2004

Arrêtez de fumer!!!

                 Non, je ne fais pas la morale, je cherche à faire réagir les gens. Je lisais ce week-end un édito d'Alix de Saint André dans l'Express à propos de la cigarette. A lire à tout prix. Parce que NON NON et NON: on ne prend pas 10 kilos quand on arrête de fumer, on ne stresse pas comme un(e) barjo, on est pas insupportable (à moins qu'on ne l'ait déjà été avant), on ne tombe pas dans un gouffre de désespoir, on ne consomme pas des anxiolytiques par boîtes de 40 et on ne devient pas un héros (à moins que ce ne soit l'image que l'on cherche à donner). Il n'y a rien de lâche et il n'y a rien d'héroïque dans le fait d'arrêter de fumer: simplement, on se rend compte.

 Je trouve incroyable qu'on laisse paraître un article aussi décourageant pour toutes les personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Je ne cherche pas à faire un discours pompeux ou moraliste. Je parle juste en connaissance de cause et je ne suis pas une "survivante". J'ai arrêté de fumer en septembre 2002, à la suite d'un accident de voiture (que je relate ici-même d'ailleurs) que j'ai mal vécu. On m'a alors dit que le moment était mal choisi pour entreprendre ça... Parce qu'il y a un moment? Réfléchissez bien, ce n'est JAMAIS le bon moment.

Je fumais alors un paquet de 30 cigarettes par jour et ceci depuis une dizaine d'années (oui, j'ai commencé très tôt) et j'étais la première à dire que je n'avais aucune envie d'arrêter de fumer, que je ne serai pas malade et que j'avais largement de quoi de payer ce que certains qualifiaient de "briques" (à cause de la taille des paquets). Puis soudainement, j'ai réfléchi. Je venais de passer à côté de la mort  (oh! grand mot qui ne vous percute pas si vous ne l'avez pas un jour tutoyé). J'avais furieusement envie de vivre. Et je ne comprenais plus à quoi "rimait" ce geste que je reproduisais plus de 30 fois par jour. J'en étais au stade de m'allumer une cigarette alors que j'en avais une aux lèvres. J'ai décomposé le mécanisme dans ma tête. Le cylindre qui roule entre les doigts. Le filtre que l'on pose sur ses lèvres. Le briquet qui entre en contact avec la cigarette. La fumée qui entre dans la bouche, descend dans la gorge, emplit les poumons. Où est la DEPENDANCE? Uniquement dans le geste.

J'ai voulu chercher plus loin. J'ai trouvé en bibliothèque un livre qui m'a fait plus que sourire, j'ai éclaté: La méthode simple pour en finir avec la cigarette. La quatrième de couverture annonçait qu'il n'y avait aucun stress, aucune prise de poids, aucune déprime en vue. Je restai sceptique. J'ai lu, en entier. Et au moment où je lisais la dernière page, j'écrasais ma dernière cigarette.

Je ne fais aucunement de publicité pour l'auteur de ce livre (il n'en a pas besoin), je n'ai rien à gagner. Sa méthode fait prendre conscience de notre lavage de cerveau (si si!), il n'y a aucun miracle. C'est un lavage de cerveau à l'envers. La dépendance physique est quasi inexistante. Tout est dans la tête. Et le type d'article que produit Alix de Saint André alimente cette idée universelle selon laquelle nous ne pouvons nous passer de la cigarette. C'est faux. Il suffit de comprendre que nous n'en avons pas besoin. Elle n'est pas vitale comme le sont l'eau, l'air, la nourriture.

IL N'EST PAS QUESTION DE VOLONTE, IL S'AGIT D'OUVRIR LES YEUX.

A l'heure actuelle, je ne fume plus. Je n'ai pas pris un seul kilo et ce fut un véritable bonheur que de cesser cette merde. J'ai retrouvé le goût des aliments (vivent les groseilles), l'odeur de parfums qui m'étaient devenus inconnus depuis presque dix ans, un souffle incroyable... J'ai failli retomber dans le cercle vicieux puisque j'ai fumé pendant un court laps de temps des beedies, pensant retrouver le geste sans retrouver le vice. Je me suis vite rendue compte que le processus était le même et j'ai laissé tomber du jour au lendemain. Aujourd'hui, je n'ai plus aucune envie de cigarette et pourtant Neb homme de moi fume (que je n'aime pas les bisous goût tabac!)

Rien ne doit vous freiner. Je ne fais de pub pour personne, je ne parle au nom de personne, je veux faire ouvrir les yeux: c'est facile, c'est évident. Et fumer tue.

 

 

12 juillet 2004

Should I stay or should I go?

               Demain, emploi du temps chargé. Neb et moi partons à la découverte de ce que pourrait être notre nouvel appartement. J'ai passé la matinée au téléphone pour organiser au mieux le temps, mais ça va se jouer à la minute. Je suis curieuse, certaines descriptions faites par les propriétaires me laissent songeuse. Il y a même un appartement avec une cheminée. Certains en plein centre ville, d'autres presque à la campagne.

                Puis parfois, je regarde autour de moi et l'idée de vider mon univers de ses meubles et de ne plus remettre les pieds ici me panique. Nous avons marcher en ville cet après-midi, entre deux averses, le temps de passer à la poste et d'acheter quelques fruits. Même cette ville qui est pourtant plutôt laide pourrait bien me manquer.

             Demain, ça fera sept ans que j'occupe cet appartement et donc plus de huit ans que je suis dans cette ville. Curieuse impression. Il y a la réjouissance d'un côté et l'angoisse de l'autre. Encore un paradoxe.

[ aujourd'hui Whawha a 6 ans: joyeux nanni Whawha!]

 

11 juillet 2004

Diane Grognon

         Nous partons chez Lilou et ses parents, après un repas chez mes parents. Hier soir déjà, nous étions là. A chaque fois, y'a du monde invité. Je me sens fatiguée, j'ai froid et ça crispe mon dos. Envie de voir personne, pas de goût à la conversation, ou si peu, surtout que ça en revient sans arrêt à "y'a plus de saison" et à "vous vous rendez compte...". Voilà à quoi ressemblent mes vacances: un week-end de la Toussaint. Je sais, c'est pareil pour tout le monde. [Elle est grognon aujourd'hui, un peu trop souvent en ce moment, faudra que ça change, fallait pas l'inviter...]
10 juillet 2004

Où perdre son temps?

                Bon, je suis allée perdre mon temps ailleurs, c'est pas forcément mieux qu'ici. Puis en fait, j'en ai plus tant que ça de temps à perdre. Faut chercher un appart' et un peu vite puisque les visites doivent s'effectuer la semaine prochaine. Départ pour le Sud prévu jeudi au plus tard et je me suis pas encore renseignée sur les horaires de train. Des images de ce futur cocon d'amour me traversent l'esprit, il y aura tant de lumière et de confort. Chaleur et douceur. Je vois du bois et de la pierre, des couvertures en pilou rouge et des murs blancs, des tentures multicolores et une grande cuisine qui sent la tarte aux pommes...

      J'ai commencé ce que je voulais faire pour ma petite Lilou, ce n'est qu'une ébauche, mais j'ai des idées en vrac. Je verrai sans doute le trio demain. Faudra que je prenne des photos, je veux garder des traces car je la vois grandir si vite... Chaque fois que je pense à eux, une émotion vive me prend à la gorge, je suis tellement contente pour eux!

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