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Diane Groseille
19 juillet 2007

Encore toute petite.

petits_malins

Il y a quelque temps déjà, j'ai retrouvé chez mes parents, dans une grosse caisse en bois, tous les petits objets qui faisaient le monde miniature de mon enfance. Fascinée par tout ce qui était petit, j'avais une maison de poupée (fabriquée par les mains de mon regretté grand-père, et à l'identique pour ma petite soeur, pour que ça ne fasse pas de drame) que je meublais de petites peluches très réalistes et toutes douces, avec un soucis du détail et de la proportionnalité presque maladif. Nous inventions autour de ces maisonnettes des scénarii dignes de toutes les séries que nous ne regardions alors pas à la télé. Chaque anniversaire, chaque Noël était l'occasion pendant des années de compléter le mobilier de ces petites demeures bien douillettes. En été, on partait même en vacances avec toute la petite famille, et on installait tout ce petit monde dans les arbres, avec des ascenseurs et des hamacs.

Quelle ne fut pas mon émotion en retrouvant les bestioles (écureuils, lapins et souris) au fond d'un placard. Aussi fort que de retrouver un ami d'enfance, qui aurait partagé mes jeux et mes délires, mes peines et mes rêves. Et j'ai été soufflé par ma mémoire, qui a su ressortir de tiroirs poussiéreux les noms donnés à chaque petit animal... Pissenlit, Coton, Mirabelle, Noisette, ...

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18 juillet 2007

Machine à remonter le temps.

Petit patchwork de mon voyage dans le temps effectué hier soir.

Le premier, sans doute le meilleur, Clémentine, qui gagne à être connu. J'étais une toute petite fille et la bulle me fascinait vraiment. Curieusement, à chaque fois que j'entends ce générique, j'ai l'odeur d'une poupée Charlotte à la fraise qui me revient...
Generique Clémentine
envoyé par baddak

Winnie et sa forêt des rêves bleus à plus ou moins consolidé ma géographie enfantine. J'ai longtemps cru, à cause du réalisme des personnages que cette forêt existait quelque part. Avec un Jean Rochefort assis dans un fauteuil de Grand-mère qui passe ses journées à raconter des histoires.

Winnie L'ourson - Generique
envoyé par hakim93200

Punki était alors le symbole de la liberté, de ce qu'on pouvait faire sans risquer d'être puni puisqu'elle le faisait à la télé. J'avais un chien qui ressemblait à Bandit, mais pas les chaussettes multicolores qui allaient avec.

PUNKY BREWSTER
envoyé par GREG1205

Curieusement, le générique, quand je l'ai revu hier soir, a fait naitre en moi des sensations de sécurité et de douceur, d'insouciance et de plénitude. Pourtant, je n'ai pas souvenir d'avoir apprécié plus que ça les Bisounours, mais ça doit correspondre à une époque, à un univers.
 

Les Bisounours
envoyé par donbanania

Petite perle collector, si quelqu'un se souvient de foofur, qu'il se manifeste au plus vite...

Foofur
envoyé par GREG1205

Jayce et les conquerants de la lumiere
envoyé par dantyZ


Village Dans Les Nuages
envoyé par goldywilson


Remi Sans Famille
envoyé par goldywilson

Je retrouve avec émotion les petits bruitages de Tom sawer, et j'écoute le générique d'une oreille bien plus critique, "c'est l'Amérique, le symbole de la liberté",  "il n'a peur de rien c'est un Américain", z'avaient pas honte de faire de la propagande auprès de gamins de huit ans ?

Je pense Nils figure aussi parmi mes préférés, c'était pour moi une sorte de fantasme quand j'étais petite : être minuscule. Ainsi, les minipouce trouvent égalzment très bien leur place dans mon palmares. J'ai d'ailleurs des souvenirs très précis des jeux fascinants que ces dessins animés m'inspiraient...
Nils holgersson et les oies sauvages (generique)
envoyé par Settlersman


Les Minipouces
envoyé par ninoudesiles


Les Maitres De L'univers
envoyé par donbanania

Et le fameux délire des animaux qui parlent, alors ça, c'est encore meilleur que tout le reste...

LES TROIS MOUSQUETAIRES
envoyé par GREG1205


 


Sherlock Holmes
envoyé par doug321

12 juillet 2007

Ordinaire.

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
J'veux voir le cul de tes bouteilles
Et au diable leur pudeur
Toutes il faut que j'les essaye
Que j'les dépucelle sur l'heure

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
Il a d'la gueule ton comptoir
Laisse-moi donc lui faire honneur
Il a l'allure d'un boulevard
Boulevard que j'connais par coeur

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
J'boirai à ta santé
Pour ton bien comme un docteur
J'te réserve chaque gorgée
Pas vrai que j'suis comme un docteur

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
Moi j'crains pas la goutte d'eau
Qui fait déborder le vase
C'est pas un verre de trop
Qui f'ra déborder l'ardoise

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
Même qu'une tournée générale
J'te la siffle à moi tout seul
Sans fausse note mon général
Moi tout seul, tout seul, tout seul

Allez Patron

11 juillet 2007

Bonnes ondes.

Dans le brouillard depuis vendredi
et pas seulement à cause de la météo
Encore une sortie ce soir
et tellement de projets en vue
pour faire en sorte de rattraper cet été
le temps perdu, oublié ou sacrifié,
le temps trop court, le temps qui court...

Ici bientôt,
et ailleurs aussi,
plus de mots, des images
un retour.

6 juillet 2007

Télégramme.

Nouvelle coupe de cheveux.
Festival tout le week-end.
Belles vadrouilles en vue.
Glande et siestes aussi.
Bonne musique et godets de bières.
De retour lundi...

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4 juillet 2007

Envies.

Voilà presque les vacances qui s'avancent devant moi.
Encore huit heures de cours.
J'ai bouclé il y a quelques minutes la correction du roman.
Gros soulagement, impression de légèretés comme après la correction de plusieurs paquets de copies.
Il aura laissé en moi ces tournures alambiquées et grandiloquentes,
ces clichés permanents et ce message si loin de mes valeurs.

Un rayon de soleil enfin, la pluie nous laisse un répit.
Envie d'écriture plus profonde, plus sérieuse.
Envie d'évasion, par les mots, par les routes, par les airs.
Enfin possibles...

4 juillet 2007

Cieux.

Encore un rêve de cathédrale rose trop imposante cette nuit. Images récurrentes. Toujours ces monuments presque vivants, grandes dames médiévales et furieuses. Encore des frissons en y repensant. Ne pas pouvoir voir le ciel tellement elle bloque l'horizon. Se tordre le cou pour en apercevoir un morceau, pour se sentir moins écrasée. Et cet appartement, au rez-de-chaussée, avec une trappe sombre et haute qui donne sur une petite lucarne ouverte sur une autre ciel. Avec ces meubles poussiéreux et cette impression de ne jamais être vraiment seule.

Ce matin plus que jamais, je veux me plonger dans ma réalité, me laver de cet univers sombre, je vais gambader avec Lu et ouvrir les yeux sur le ciel.

2 juillet 2007

Petit bonheur.

2 juillet 2007

Si c'est bon comme ça...

Sortir trop tôt.
Quelques personnes qui courent pour se rendre sur leurs lieux de travail.
Un pluie fine mais forte, régulière, qui vient arroser la rue, la place et nous.
Laver la nuit qui s'attarde.
Savoir qu'aujourd'hui, je peux prendre mon temps et que cette pluie n'est pas celle des jours tristes.

Alors...

J'ai levé mon visage vers le ciel et j'ai ouvert les yeux.

nuages_bleus

1 juillet 2007

Tagguée.

J'ai été tagguée trois fois, par lui, elle, et elle aussi... Les règles énoncées étant à chaque fois un peu différentes, j'ai fait ma tambouille et voilà ce que ça donne : le point commun entre les trois questionnaires portait, si j'ai bien compris, sur la révélation de sept détails me concernant. J'avoue que j'ai tardé, parce que je n'ai vraiment pas été inspirée. Que révéler ? Je dis ici des choses que je juge déjà très personnelles mais qui le restent puisque le voile de la toile me protège. Et s'il y a effectivement des détails que je n'ai pas dits jusqu'à maintenant, en trois ans, c'est sans doute pour une bonne raison. Mais rendons honneur malgré tout à ces trois taggueurs, je me lance, je ne vous promets ni scoops, ni aveux larmoyants :

  1. Quand j'étais petite, j'avais les cheveux très courts, des croûtes aux genoux, je construisais des cabanes et je grimpais dans les arbres. En y repensant maintenant, j'étais toujours le chef de la bande (celui qui fixe les règles, qui exclut les méchants, qui protège les faibles), y'avait même un petit côté despote à bien y réfléchir.
  2. J'ai eu mon bac au rattrapage à cause de la philo. Grosse journée de désespoir lorsqu'il a fallu se rendre à S., le moral à zéro, le trouillomètre à en exploser. Rencontrer sur place les incarnations du stress et de la dépression, tous en train de se ronger les ongles jusqu'au sang, la larme à l'oeil à l'idée de refaire une terminale...
  3. Je ne crois pas en Dieu, ni en aucune force supérieure, ni en un "après" et ne me parlez pas d'extraterrestres.
  4. Un jour aux Eurockéennes, j'ai fait pipi dans ma culotte (Oh ben alors ça c'est un scoop !), parce que j'avais trop rigolé, et trop bu sans doute (heureusement, j'avais de quoi me changer).
  5. Un jour, dans ma rue à M., j'ai vu passer le groupe Radiohead (c'était avant un concert d'eux auquel on se rendait dans une autre ville). J'ai été assez nulle pour ne pas oser leur parler, pour ne pas profiter d'une occasion qui se présente une seule fois dans une vie (mais j'ai quand même un album dédicacé grâce aux plus courageux qui étaient avec moi)
  6. J'aime la bière, quand il fait chaud en été, sur les terrasses de café, et j'aime cette ivresse qui prend doucement possession de mon corps et de mon esprit quand j'en abuse.
  7. Je suis timide, mais je me soigne. Je peux être paniquée à l'idée de rentrer seule dans un bar, à l'idée de devoir dire bonjour à quelqu'un, à l'idée d'un regard trop insistant sur moi. Et pourtant j'enseigne, je suis tous les jours face à des groupes et là, y'a plus de panique du tout. Paradoxe que je ne sais expliquer. Peut-être la magie du métier.

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