People are strange.
People are strange, when you're a stranger
Faces look ugly when you're alone
Women seem wicked, when you're unwanted
Streets are uneven, when you're down
When you're strange, faces come out of the rain
When you're strange, no one remembers your name
When you're strange, when you're strange, when you're strange
Leurs yeux. Encore du mal. Je me demande parfois quel poids a le regard. Si lourd sur moi, si souvent. Sauf dans une salle de classe, curieusement, car c'est là qu'ils doivent être les plus pesants. J'ai moi même un regard particulièrement critique, j'ai l'oeil comme on dit, je vois tout, je juge, je jauge, c'est plus fort que moi. Toujours pour me rassurer. Volonté d'être dans la norme. Satanée volonté. Adolescente, je voulais à tout prix ne pas en être. Aujourd'hui, je suis victime de l'effet miroir. La trouille toujours de ne pas être à la hauteur. Sur ces scènes quotidiennes (terrasses de café, commerces, rues) j'ai toujours la crainte du regard qui marque la différence. Je me mettrais des claques tellement ce raisonnement est stupide mais il est ancré en moi. Je me sens fragile, vulnérable et pourtant, j'ai tant de force en moi. Je veux la crier, la valoriser, la cultiver. Je veux ne plus avoir peur.