7 juillet 2005
Londres.
Etat d'esprit: écoeurée.
Perdue, par tant de violence et de gratuité.
Comme à chaque fois.
Trop de fois.
Je me perds autour de moi.
Je me perds loin.
Envie de vomir quand je vois ces images en boucle sur Euronews, ces visages terrifiés, encore si souriants hier soir.
De l'euphorie à l'horreur.
Après, il n'y a plus que les mots.
De pauvres mots dont les sens n'ont plus de force.
Les "profondes condoléances" de Blair.
Et on se sent petit et faible, menacé, fragile et futile.
Photo DNA.
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