difficile
Trop du mal depuis quelques jours. A mettre un pied devant l'autre. A insuffler la motivation aux élèves. A me passer de Neb. A être raisonnable. Y'a toute cette humidité et cette mélancolie paradoxales.
Premier juin gris
Fin de la parenthèse
Un lundi soir qui ressemble à s'y méprendre à un moche dimanche. Avec devant une semaine de cours, avec des élèves qui ne veulent plus et moi qui rame pour eux, pour NOUS. Plus vraiment envie, mais faut pas le dire trop fort. Parfois, encore, au détour du désert de motivation d'une salle de classe surgit le petit mot qui fait qu'on se dit "c'est vrai, c'est pour ça que je suis là, oublie pas".
Neb au téléphone juste avant. Je suis allée me blottir sous ma couette pour lui parler, besoin d'entendre sa voix comme si je pouvais sentir son corps en même temps. Encore quelques jours sans lui. Des tensions dans sa voix et je me dis que je veux construire quelque chose avec lui. Tout est encore flou de ce côté. Parfois, c'est une évidence. Lorsqu'on laisse sa place à la simplicité. Y'a pas de certitude.
On rentre dans le mois de juin dans quelques heures. Les cerises, les feux de la Saint-Jean, les festivals et les jours les plus longs.........................................
Pouce !
Chez les parents. Au calme. "Pause". Whawha se promène dans le jardin, je fais ma lessive. Hier, déjeuner avec la petite famille. Cette douceur de Lilou a les yeux revolver, elle m'a fracassé le cibouleau. Après leur départ, je n'avais qu'elle devant les yeux. J'ai tenté de joindre le Furet pour qu'il voie le trio, mais il n'y a eu aucune réponse. Puis j'ai encore dormi, une sieste de plusieurs heures, dans la pénombre pas du tout fraiche de ma chambre, alors que dehors, le soleil cognait. Je recommence doucement à tenir sur mes pattes. J'avais besoin de tout ce repos et ce lundi férié m'arrange bien.
Au programme de la journée, ma soeur et moi irons flaner sur quelques marchés aux puces à la recherche de je-ne-sais quel trésor puis j'irai sans doute vadrouiller avec Whawha dans les champs à la fin du jour.
La claque de la veille.
J'ai pas su me motiver. J'y suis pas allée. et je me suis recroquevillée comme une grosse merde sur mon canap' et j'ai pleurniché toute la soirée. Paske j'étais là, seule, paske j'étais fatiguée (je me sens toujours faible de toutes ces antibiotiques, l'impression que ça m'a bouffé toutes mes forces), paske je n'arrivais pas à relativiser. Toujours cette inconstante que je maudis. Incapable d'affronter ses émotions. Je voudrais être un homme, viril et infaillible, sans poil aux pattes à raser, sans débarquements de ragnagnas cruels tous les mois, sans sensiblerie débordante, sans question existentielle qui n'ont ni queue ni tête, sans même le service militaire maintenant.
Je plaisante bien entendu, mais cette incapacité à raisonner face à mes émotions m'agace. Hier soir encore, j'ai pleuré dans un yaourt à la pastèque et regardant un doc sur le massacre d'Oradour. Et les larmes viennent toutes seules. Parfois, paradoxalement, elles ne coulent pas. Je repense à ce putain d'accident de bagnole il y a un an et demi. Il m'a fallut des heures avant de pouvoir verses une larme, salvatrice dans ce cas là. Elle voulait dire que je vivais encore.
Hier soir, y'a eu Nico, pendant deux heures au téléphone. C'est la première fois depuis qu'il est parti dans ce pays loin là-bas que nous arrivons à parler si facilement . Quand il est parti, je lui ai dit que je ne voulais pas continuer notre histoire dans ces conditions là. Il l'avait très mal pris et c'est là qu'il m'avait annoncé avoir des sentiments pour moi. C'était plus que cette complicité née dans un camp de vacances. Mais je ne pouvais lui proposer une réciproque et il a quitté la France avec de la tristesse et des regrets. Ceux de ne m'avoir dit avant ses sentiments, par peur de me faire fuir. L'avait raison. Dans les deux cas, on en serait arrivés au même. Il m'a fait sourire quand il m'a dit ne jamais avoir retrouvé depuis la complicité sexuelle que nous avions. C'est vrai qu'il y avait une telle simplicité dans le plaisir, un partage, une vraie communion. Et cela pouvait durer des heures....
Aujourd'hui, je vois la petite famille. Faut que j'aille chez mes parents et surtout que je profite du soleil que j'ai laissé briller hier tout seul dehors, sans moi, ce qu'il a du s'ennuyer... Fuite en avant. "Il faut accepter la fin des cycles" dixit Nico, 2330, 290504.
Problème technique
Quelqu'un saurait me dire pourquoi mes images n'apparaissent que quelques heures sur le sites? Mes faibles compétences en informatiques (inéxistantes) me laissent dans un flou complet....
La méchante glande du samedi.
Rien fait aujourd'hui. Pas grand chose disons. Regarder des films. Doberman. Cassel et Belucci aussi ravageurs que dans Irréversible. Toute cette violence ne me touche que trop peu, c'est un excès qui m'anésthésie à la longue. J'aime que moyen. Pas convaincue. Sinon, j'ai trainé ici, ailleurs, dans ces virtualités, alors que dehors, y'avait grand beau. J'ai juste sorti Whawha, le temps d'un pissou. Trop de monde dans les rues. Trop de confrontations visuelles alors que je voulais voir personne. Et que personne ne me regarde. J'ai coller des morceaux de moi ici. Pas pour qu'on les regarde, pour amener un peu de réalité au mots. Peut-être.
Neb au téléphone avant. Une dizaine de minutes. Homme de moi. Sa tendresse me manque. Pas de retour avant mercredi, dixit. Et là, je sais que j'ai besoin de lui, paske ça me fait un creu au ventre quand il me l'annonce. Il me parle de tout et de rien. Puis sa voix disparait.
Faut que je me motive si je veux aller à cette soirée. Je veux? Sais pas, y'a de la route et des têtes que j'ai pas forcément envie de voir là-bas. Y'a ma soeur aussi mais je ne sais pas si elle restera. Il est plus de 20 heures et je suis loin d'être en phase de départ. Vaisselle dans l'évier. Je sors de ma douche. Linge à ranger. Copies à trier. T'as fait quoi de ta journée?
Mes réponses à moi...
J'ai lancé hier soir ce questionnaire stupide auquel personne n'a vu l'intéret de répondre, faut dire aussi que je l'ai intitulé questionnaire sans intéret. J'attendais de pouvoir connaitre, cerner un peu mieux les personnes curieuses qui viennent ici flaner. Depuis queqlues jours, je cherche à savoir ce que les gens recherchent ici.... Si vous avez des réponses... Je rééditerai cette question plus clairement plus tard. En attendant, je réponds moi même à mon questionnaire. Oui, je réalise ce matin que je ne me suis jamais prêtée au jeu.
1. Ton dessin animé préferé quand tu étais petit: Clémentine.
2. Ton plus grand projet: être propriétaire, dans le futur, d'une ferme pédagogique
3. Définis toi en un mot: moi
4. Ta couleur préférée: jaune
5. Ton surnom: Jules
6. Crois-tu à la réincarnation? Oui
7. De quoi as-tu peur? du vide
8. Ton rêve le plus fou. Voler
9. Quel est le prix de la valise R.T.L.? J'ai pas écouter ce matin, zut...
10. Dors tu avec une peluche? oui, mon homme, mon Neb, ma tendresse
11. La chose la plus ridicule que tu possèdes: des cahiers pleins de listes
12. Le pire défaut: la mauvaise foi
13. Ton pire défaut: l'inconstance (sacrées hormones)
14. Ton souvenir le plus drôle: Paques il y a plusieurs années. Ma Maman a préparé une table magnifique avec des petites bougies, des fleurs et les oeufs en chocolat. Je fais de l'hypotension, alors que je suis en admiration devant son chef-d'oeuvre, je vois tout noir et je tombe dans les pommes, dans ma chute, je me rattrape à la nappe, vous imaginez la suite.
15. Le moment de ta vie où tu t'es senti le plus heureux: l'été dernier en Ardèche, dans un canyon.
16. Un animal commençant par N: Naja
17. Le nom du compagnon de Nils Olgerson: Quenotte
18. La personne que tu admires le plus: mon papa
19. As tu lu Le Petit Prince? Oui
20. Aimes-tu la choucroute? Bof
21. Crois tu en Dieu? non
22. Un mot pour ta vie du moment: fluide
23. As tu des photos dans ton portefeuille? oui
24. Le plus joli mot. murmure
25. Le mot le plus laid. vulve
26. La couleur de tes yeux. vert
27. As-tu déjà pleuré devant un film? Si oui, lequel? beaucoup trop, mais pour citer le dernier, Amen.
28. As-tu un porte-bonheur? non, pas vraiment
29. Quelle est la pire insulte qu'on puisse te dire? dans le cadre de mon taf, que je suis injuste. En dehors, faux-cul
30. Une citation que tu apprécies.
31. Que sais-tu cuisiner le mieux? tarte aux légumes
32. Sais tu danser la valse? que quand j'ai bu
33. Quel est le plus beau cadeau qu'on puisse te faire? la confiance
34. As-tu déjà volé un panneau de signalisation? euh... oui
35. Aimes-tu mélanger le sucré et le salé? J'ADORE
36. Que penses-tu de la portée artistique des nains de jardin? Plus grand chose aujourd'hui
37. Penses tu que le nutella mérite le prix nobel? peut-être bien oui
38. Où est Charly? en haut, à gauche, derrière le camion de pompier
39. As tu déjà lu un magazine féminin? ben oui
40. As tu déjà fait une collection? oui, de sucres emballés
41. La partie de ton corps que tu préfères. les cheveux
42. La partie de ton corps que tu détestes: le dos qui me fait souffrir
43. As tu déjà porté une jupe? oui
44. Aimes tu le coca cola? non
45. As tu déjà volé? non, pas même un malabar
46. Aimes tu les pigeons? je les maudis
47. Que penses-tu de la mondialisation? dommage
48. Le dernier livre que tu as lu? Les chemins de Katmandou de Barjavel
49. Ton plus gros mensonge. ??? Là, je vois pas.
50. Ta plus grosse honte. Y'en a des petites, mais j'ai pas souvenir d'avoir été dans une situation vraiment honteuse. Pour l'exemple, cet hiver, je suis tombée du train en descendant sur le quai, disons que je suis très maladroite
51. Qu'est ce qui te donne envie de vomir? Pourquoi? La mauvais foi et les trucs pourris. Logique
52. As-tu déjà offert des fleurs? A quelle occasion? A ma maman, pour la fête des mères
53. Qu'est-ce qu'un adulte? une personne qui ne prend plus assez le temps de regarder ce qu'elle pense déjà connaitre
54. La chose la plus folle que tu ferais par amour. promettre
55. Mais... As-tu déjà été amoureux? Je crois que oui...
56. De quelle couleur est une boîte noire? orange
57. Pourquoi le père Noël est il habillé en rouge et blanc? coca cola
58. Fait chaud non? 25°C
59. Ça te saoule là? à peine
60. Quelle est la question qui te gênerait le plus? dire un secret
Alpahabétises, ça circule, je m'y plie
Mes alphabêtises
Ambition : écrivain
Boutique : nature et découverte
Couleur : jaune bouton d'or
Disque : And she closed her eyes / Stina Nordenstam.
Edifice : La maison de mes parents, là où je me sens le mieux.
Fleur : paquerette ou coquelicot?
Graal : Le bonheur!
Humeur : inconstance
Insecte : coccinelle
Jingle : " whaa, qu'c'est bon ça, c'est quwa ça?"
Karaoké : Beurkk
Livre : La nuit des temps de Barjavel. Mer : Bosphore?
Numéro : 18
Oeuvre : discographie de Radiohead.
Parfum : Gio d'Armani
Quelqu'un : Nina
Refuge : mon lit
Secret : pfffffffffffff, puis quoi encore...
Talisman : Foulard gris tout déchiré déniché aux puces de Saint Ouen y'a des années.
Utopie : Une planète qui serait pas à l'agonie.
Verbe : VIVRE
Whiskey : ***
X : littérature
Yaourt : melon sans sucre
Zen : ouai, respirer et regarder, le plus possible.
Alphabêtisier : l'original via ...
Age : 26
Bonbon : acides, toujours.
Cheveux : longs, foncés, bouclier.
Demain : ne rien y remettre
Égocentrisme : utile
Foutoir : calculé
Genre : nature
Humour : de situation et de mots
Image : Bellmer
Joli : le mois de mai
Képi :no comment
Lourde : ma soeur, souvent
Musicalement : Radiohead.
Nom : italien
Oeil : vert x 2
Prénom : Claude
Quand : maintenant, faut pas attendre!
Région : Ardèche
Signe : rotule folle
Taille : 1m70
Urgence : chocolat
Ville: en voir le plus possible.
Waouh : quand je regarde en arrière, de là où j'en suis maintenant
X : mémoire DEA
Y'a bon : blanquette de veau
Zinzin : toujours un brin