Fin de la parenthèse
Un lundi soir qui ressemble à s'y méprendre à un moche dimanche. Avec devant une semaine de cours, avec des élèves qui ne veulent plus et moi qui rame pour eux, pour NOUS. Plus vraiment envie, mais faut pas le dire trop fort. Parfois, encore, au détour du désert de motivation d'une salle de classe surgit le petit mot qui fait qu'on se dit "c'est vrai, c'est pour ça que je suis là, oublie pas".
Neb au téléphone juste avant. Je suis allée me blottir sous ma couette pour lui parler, besoin d'entendre sa voix comme si je pouvais sentir son corps en même temps. Encore quelques jours sans lui. Des tensions dans sa voix et je me dis que je veux construire quelque chose avec lui. Tout est encore flou de ce côté. Parfois, c'est une évidence. Lorsqu'on laisse sa place à la simplicité. Y'a pas de certitude.
On rentre dans le mois de juin dans quelques heures. Les cerises, les feux de la Saint-Jean, les festivals et les jours les plus longs.........................................