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Diane Groseille
30 décembre 2005

Elle et moi.

Plus d'un an et demi que je suis Diane Groseille ici.
Peu de gens qui me connaissent la connaissent.
Diane Groseille est plus calme que moi.
Diane Groseille n'a honte que rarement.
Diane Groseille est un "miroir, oh mon beau miroir" de moi-même.
Diane Groseille ne vit que quelques heures dans la semaine, le reste du temps, elle est endormie.
Diane Groseille me fait signe de temps en temps alors que je ne m'y attends pas du tout,
pour me faire penser aux mots que je vais noter ici.
Diane Groseille n'a pas de visage.
Diane Groseille oublie souvent de parler de certaines choses pourtant importantes pour moi, mais qui n'ont pas leur place ici.
Diane Groseille dit des choses que je ne pourrais pas confier autour de moi.
Diane Groseille parle presque toujours seule, quelques fois, elle répond, mais elle est timide.
Diane Groseille est comme une soeur, une autre moi qui n'existe qu'ici,
à la fois bavarde et secrète, paradoxale.
Belle vie à toi Diane Groseille.

fa_ade_visage

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18 juillet 2005

Ma liste.

J'ai fait du ménage. La liste des liens a bien changé. Parce que les derniers jours, j'ai le temps. De lire, de regarder, d'observer. Certains liens n'étaient plus valides, d'autres aboutissaient sur des pages désertées depuis plusieurs semaines, plusieurs mois. Je n'avais jamais pris le temps de les supprimer. Puis comme c'était des personnes que j'aimais bien lire, j'espèrais toujours qu'ils reviendraient. Je reprends ma comparaison:

Lire un blog, c'est comme entrer dans l'appartement de quelqu'un,
ouvrir avec lui ses albums photos,
mais aussi fouiller ses tiroirs et observer ses bibelots, les livres ou les films alignés sur les étagères,
l'écouter raconter des histoires autour de la table basse et d'un thé...
Alors quand certains partent en vous laissant les clés, sans vous dire où ils sont partis et quand ils vont revenir, ça laisse une étrange sensation d'abandon.

 

Ainsi, j'ai rangé. Et en époussetant, en poussant les meubles, j'ai vu d'autres blogs, des jolis, des émouvants, des rigolos... Et je me suis dit qu'ils pourraient bien remplacer les autres. Puis j'ai fouiné, de liens en liens, je me suis laissée porter sur la toile. Et comme une drogue, on en veut toujours plus, on les cherche, on ne voudrait pas rater la perle rare. J'ai retrouvé certains qui disaient avoir mis la clé sous la porte, qui avaient ouvert une autre porte plus loin, pour recommencer, mieux, autrement, à zéro.

Du coup, la liste est longue. J'ai classé, comme une table des matières, un catalogue. Parce que j'aime classer. Faut que ce soit rangé. Et j'aime maintenant afficher ma page et me laisser entraîner vers ces mondes si différents et si riches.

9 juillet 2005

Pudique.

Juste avant un départ. Pas loin, au bout de la ville, avec des amis, petit restaurant marocain. Je les attends, je me penche à la fenêtre qui donne sur la rue. Je regarde passer les gens. J'ai passé quelques heures à lire des mots de personnes qui cherchent comme moi quelque chose sur ces toiles virtuelles. Et je me dis....

....

On ne se montre jamais vraiment sur un blog. On se cache, on relève vaguement une jupe, comme s'il y avait un coup de vent, comme si ce n'était pas fait exprès. On montre ce que l'on souhaite, le bon profil, avec le sourire. Ou au mieux, on verse une petite larme, mais on reste discret, on choisit les mots, les bons, ceux qui renvoient une belle image de nous...

"Blog-miroir, dis-moi qui est la plus belle?"

Mais le miroir est ingrat. Il colle des doutes. Il y a trop de silences... Ce n'est bien entendu pas une question de physique, ou alors d'anatomie:  tant de détails livrés et tant de secrets gardés... Plus d'un an après, je découvre encore, je me découvre encore. Je me voudrais plus franche ici, plus crue, plus nue.

9 juin 2005

Désert.

Plus de commentaires depuis plusieurs jours, depuis plusieurs notes. Très peu de visites. Certains égarés qui cherchent de la confiture ou  des pronostics pour le bac. Faut dire qu'on se fait nombreux ici, chacun veut sa place au soleil, chacun veut sa minute de gloire. J'écris toujours avec derrière moi cette douce tension. Je vois ceux et celles qui sont sous les feux des projecteurs. J'aime les lire bien sur, j'adore les voir se gargariser de leurs commentaires, j'aime déconstruire les mécanismes de leur succès (la provocation, la vulgarité, l'audace ou tout simplement le talent). Je suis jalouse de ce que certains pondent: c'est éclatant, c'est percutant, et à chaque fois qu'on tombe sur une telle perle on se dit "j'aurais pu le faire moi aussi". Oui, il faut le reconnaître, on écrit ici pour savoir un peu ce que l'on vaut, le retour est nécessaire. J'en serais toujours à mon cahier rouge clairefontaine (que j'ai d'ailleurs lâchement abandonné) si je ne cherchais pas une certaine forme de reconnaissance. Puis le silence des derniers temps me décourage. J'aime toujours lire, mais je n'ai plus envie d'écrire. Moins. Impression d'inutilité. Ce serait plus beau ailleurs.

28 avril 2005

Arrêt sur image.

24926 visiteurs. 254eme post. Onze mois. Presque 200 commentaires. Je ne pourrais pas dire combien de mots...
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8 avril 2005

Nostalgie?

La grisaille mais le printemps. Au boulot. Inspectée hier matin: que du positif, ou presque (quelques formulations trop abstraites dans ma progression, mais pour ce qui est de la gestion de mes cours, j'ai eu droit à des fleurs virtuelles).

Aujourd'hui, c'est ma fête. Oui, je me cache derrière un pseudo depuis presque un an. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas été sincère. Rares sont les lecteurs qui traînent encore par ici les derniers temps, Julien le Brésilien l'a bien remarqué, mais je n'y suis plus, donc il n'y a plus grand chose à voir. Ceci dit, au risque de surprendre, de me surprendre, je partais il y a un an avec un rapport à moi-même, une écriture très personnelle qui n'attendait rien de l'autre. Aujourd'hui, le fait d'avoir tant de monde autour, tellement de blogs, trop de lecteurs qui errent, comme ivres, sur la toile, à la recherche de plus grand chose ne me tente plus. Et je réalise que L'autre avait quand même son importance. L'autre en tant que lecteur intéressé et intéressant. Aujourd'hui, le lecteur de blog est comme ces toxicomanes de la télé, il zappe ou il scotche, il lui faut du gore, du trash, de l'indécence ou du vulgaire. Alors j'écris pour moi, mais ailleurs, ce qui ne signifie pas que je n'ai plus ma ferveur du début, simplement elle ne se manifeste plus forcément ici... Et sans doute que j'y reviendrai...

10 décembre 2004

Paradoxe.

Deux angoisses de l'écriture: ne plus rien avoir à dire, n'avoir jamais fini de dire.

 

[Constance Debré]

 

Extrait de Un peu là beaucoup ailleurs

 

12 novembre 2004

Ecrire.

          Mes mots se perdent les derniers temps. J'écris ailleurs, j'écris beaucoup, dès que je le temps. dans cette virtualité qu'est le net ou sur une feuille à carreaux, sur une enveloppe qui finira à la poubelle, sur des sites éloignés... Je me lance dans des fictions dont je ne vois pas l'utilité mais qui pourtant me fascinent. Je ne sais pas si je ne suis pas en train de me perdre dans toute cette écriture, entre les lignes, entre les mots. Parfois, ça me dépasse un peu, faudrait que j'en vienne à un jeûne, abstention d'écriture momentanée et bénéfique...
6 novembre 2004

Inspiration?

J'observe les titres des posts du moment. Je fais un copier-coller, je trouve qu'ils sont beaux. Je remarque simplement que chacun se fait une place. De plus en plus arrivent ici. certains restent si peu... Dis Monsieur Canalblog, y'en a combien des blogs abandonnés. On le commence un beau matin et le lendemain déjà, il perd son charme et on le laisse là tout seul comme font certains imbéciles avec leurs chiens avant les vacances sur des aires d'autoroutes. Ce soir, après une Aprem shopping, soirée po...(tiron?), certains qui ne sont pas sortis faire comme tout le monde (boire une mousse, aller au cinoche, au resto) se posent des questions existentielles. On retrouve des interrogations très diverses: ça va du très traditionnel et néanmoins difficile Qui je suis finalement au bien plus original J'ai des problèmes avec mon cerveau reptilien... D'autres, plus narcissiques, qu'ont peut-être pas le choix en ce samedi solitaire (Sans toi!!), se font très observateurs, se mettent Nu(e)s et se regardent les  Grain(s) de beauté. D'autres encore, plus sensibles aux saisons qui passent parlent de la nature qui parle  ou encore de ce Morne automne qui se fait si tristoune quand on est chez soi seul un samedi soir. Puis y'en a qui parle de leur Déménagement, changement d'adresse comme pour ces nouveaux arrivants qui se tâtent encore et lancent un timide  Pour voir comment ça marche. En leur souhaitant que ça marche bien pour eux..

25 août 2004

Vous lisez?

Certains arrivent, d'autres repartent. De plus en plus de bonnes choses. Les mauvaises semblent finalement (dans l'ensemble) se décourager assez vite. J'aime toujours autant lire et écrire ici. De plus en plus, ce sont les commentaires qui m'intéressent. Pas forcément sur mon blog. Plus sur celui des autres. Je remarque comme le disait une bloggueuse, que les lecteurs de blogs s'inscrivent dans un phénomène particulier. Ils savent être discrets, voyeurs ou furtifs. D'autres laissent une trace de leur passage. Dans le but qu'on vienne les voir? Ou alors simplement pour commenter. C'est parfois gentil, parfois infondé, souvent consensuel, et, je le remarque de plus en plus, il arrive que ce soit gratuitement bête et méchant. Esprit de contradiction sans doute: juste pour dire le contraire. Y'a aussi tous ceux qui font des efforts pour faire des mots d'humour (pas toujours compris, souvent mal pris) et ceux qui mettent inlassablement trois fois de suite le même commentaire (si si, il est passé, mais je voulais être sure). Puis y'a les vulgaires, y'a les pompeurs qui viennent juste piocher des idées par manque d'inspiration, y'a ceux qui ont rien compris à ce que vous vouliez dire (hors-sujet jeune homme, vous repasserez!), ceux qui font réfléchir et ceux qu'on aimerait bien rencontrer à la longue...

Mouais, je ne me lance pas dans une thèse sociologique sur les lecteurs de blogs, d'autres ont déjà ce projet. Je pars manger vapeur.

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