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Diane Groseille

11 novembre 2004

Nuit.

         Départ pour le cinoche dans peu de temps. Fallait pas fanfaronner hier. Mes joues roses et ma toute puissance m'ont conduite au lit très tôt. Impossible de garder les yeux ouverts. Neb homme de moi est parti en boîte avec ses compères. J'y serais bien allée mais je pense que ma tête serait tombée sur le bar après la première bière. Puis le mâle avait visiblement envie d'y aller seul, soirée entre mecs. L'est rentré à quatre heures du mat', puant la clope et l'alcool et s'est réveillé ce matin avec une bonne gueule de bois... Classique. Moi, j'ai fait un bon tour d'horloge sous la couette, la nouba, c'est pour une autre fois...
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11 novembre 2004

Lamentable réaction.

J'adore ce que je trouve ici en arrivant. Ce très cher PedroIl Mar (si si, je mets quand même les majuscules) qui me laisse trois commentaires et qui semble me connaître si bien. Alors oui, j'aurais pu les effacer, mais ça lui aurait fait tellement plaisir. Je les laisse, parce que se faire traiter de grosse puTTe pour avoir laissé un commentaire sir sur blog, je trouve ça exceptionnel... Je ne comprends pas comment on peut en venir à ça... Mais fait toi plaisir mon grand, apparemment, t'as rien d'autre à foutre. Et si les rapports que j'ai avec mes élèves peuvent te faire fantasmer, c'est qu'il t'en faut très peu...
10 novembre 2004

Et alors?

Aujourd'hui, je me sens forte, puissante, et j'ai les joues roses!!!
9 novembre 2004

(Se sentir plus heureux)

Plus on est conforme, plus on est heureux
Plus productif
Confortable
Ne pas trop boire
Exercices réguliers au gymnase (3 jours par semaine)
Avoir de meilleures relations avec ses collègues de travail
A l'aise
Bien manger
(plus de repas au micro-onde et de graisses saturées)
Un meilleur conducteur et patient
Une voiture plus sûre
(avec un bébé souriant à l'arrière)
Bien dormir (plus de mauvais rêves)
Pas de paranoïa
Soigneux avec tous les animaux
(ne pas évacuer les araignées dans l'évier)
Rester en contact avec les vieux amis
(s'autoriser un petit verre de temps en temps)
Va souvent vérifier combien il te reste à la banque
(imaginaire : le trou dans le mur)
Faveurs pour faveurs
Aimer par amitié mais pas par amour
Le charité te commande
Le dimanche, faire les supermachés
Ne pas tuer les papillons
Ni mettre de l'eau bouillante sur les fourmis
Lavage de voiture (aussi le dimanche)
Plus jamais être effrayé par l'obscurité
Ou par les ombres de midi
Rien de plus ridicule et désespéré
Rien de plus puéril
A un meilleur rythme
Plus lente et mieux calculée
Pas de chance de s'échapper
Maintenant, tu travailles à ton compte
Inquiet (mais impuissant)
Un membre important et informé d'une entreprise
(pragmatique mais pas idéaliste)
Ne criera pas en public
Moins de chance de maladie
Des pneux qui aggrippent aux sols mouillés
Une bonne mémoire
Toujours pleurer lors d'un bon film
Toujours embrasser avec de la salive
Plus jamais vidé et désespéré
Comme un chat
Attaché à un bâton

L'hiver gelé, c'est de la merde
(capacité à se moquer de la faiblesse)
Calme
Plus on est conforme et en bonne santé
Plus on est productif
Un cochon
Dans une cage
Sous antibiotiques.

OK computer, Radiohead. (www.musikmania.net)

Le bonheur est sous ton nez, peut-être même que tu es assis dessus.

7 novembre 2004

Yellow screen

                     Petite pause dans le boulot. Ouais, ambiance studieuse à nouveau. Je n'arrêterai donc jamais d'aller à l'école. Je ponds de merveilleux textes à étudier pour la semaine.

 J'ai jamais aimé les dimanches soirs. Maintenant, ici, c'est plus paisible, il fait chaud, j'ai fait mon repassage, je fais un bon petit plat ce soir et j'irai me coucher avec un bon bouquin. Comme une grande. Oui, ça y est. Depuis un moment en fait, mais quand je me retourne, ça me surprend toujours. Je suis une adulte et j'ai encore parfois des impressions d'être une petite fille. J'ai souvenir de cette entrée progressive et difficile dans la cour des grands (pas facile de s'y faire une place) où les dimanches soirs avaient encore vraiment un goût amer. On venait de passer le week-end chez mes parents, tout confort, se péter le bide et siester confortablement, et il fallait prendre le train, dans la nuit, pour se retrouver dans cet appartement minuscule et froid de la résidence Edison où nous attendait une semaine universitaire et stricte: frigo désert, chauffage au minimum et économie de bouts de chandelles pour tenir jusqu'à la fin du mois. Maintenant, Cosette est moins morose les dimanches soirs. Elle a le confort, elle a fini de trimer à la fac avec les petits boulots de misère (faudra que je relate un jour le ridicule des animations commerciales en grandes surfaces ou en bureau de tabac). Elle a un vrai travail, avec un vrai salaire... Mouais, c'est pas une fin en soi, mais c'est déjà bien pour la suite...

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6 novembre 2004

Inspiration?

J'observe les titres des posts du moment. Je fais un copier-coller, je trouve qu'ils sont beaux. Je remarque simplement que chacun se fait une place. De plus en plus arrivent ici. certains restent si peu... Dis Monsieur Canalblog, y'en a combien des blogs abandonnés. On le commence un beau matin et le lendemain déjà, il perd son charme et on le laisse là tout seul comme font certains imbéciles avec leurs chiens avant les vacances sur des aires d'autoroutes. Ce soir, après une Aprem shopping, soirée po...(tiron?), certains qui ne sont pas sortis faire comme tout le monde (boire une mousse, aller au cinoche, au resto) se posent des questions existentielles. On retrouve des interrogations très diverses: ça va du très traditionnel et néanmoins difficile Qui je suis finalement au bien plus original J'ai des problèmes avec mon cerveau reptilien... D'autres, plus narcissiques, qu'ont peut-être pas le choix en ce samedi solitaire (Sans toi!!), se font très observateurs, se mettent Nu(e)s et se regardent les  Grain(s) de beauté. D'autres encore, plus sensibles aux saisons qui passent parlent de la nature qui parle  ou encore de ce Morne automne qui se fait si tristoune quand on est chez soi seul un samedi soir. Puis y'en a qui parle de leur Déménagement, changement d'adresse comme pour ces nouveaux arrivants qui se tâtent encore et lancent un timide  Pour voir comment ça marche. En leur souhaitant que ça marche bien pour eux..

6 novembre 2004

Inconscients

       Encore dépassé tout à l'heure sur une nationale des parents assassins qui s'ignorent, avec leur gosse debout entre les deux sièges, morfalant des gateaux. Tu vas voir ta tronche dans le pare-brise!
6 novembre 2004

Soupe de légumes et au travail...

                 C'est déjà plus les vacances (se sont transformées en week-end, ni vu ni connu). Le goût va rester dans la bouche encore un moment. Ce bonheur aura filé comme une journée. Et on voudrait tant qu'elle recommence. Pour une fois, on ne pense pas au temps qui nous rattrape, on se laisse vivre, on reste au lit le matin avec un bouquin en se disant "je me lève quand je l'ai fini", on regarde de bons films (se plonger dans une fiction, entièrement, sans être rattrapé par ses soucis du jour), on traîne dans les rues, dans les boutiques, sur les banquettes molletonnées des salons de thé, alors que le froid commence à pincer et que le soleil se fait timide... J'ai eu le temps de faire ce que j'avais envie de faire. Sauf le travail que j'ai gentiment boudé et je me retrouve avec ma mauvaise conscience. Non, en fait, j'ai pas boudé tant que ça, j'ai pas mal cogité, élaboré, lu et réfléchi. C'est déjà bien. Y'a de l'idée pour la suite et j'avais besoin de cette parenthèse oisive. J'ai aussi découvert ma nouvelle ville, en long, en large et en travers, même les quartiers pas forcément "jolis".

Puis j'ai beaucoup vu l'amie et sa petite. Elle est encore venue hier soir. Je me demande en regardant les yeux bleus de la petite Lilou ce qu'elle retiendra de cette période de sa vie: les couleurs, les odeurs, peut-être juste des motifs ou une mélodie. J'ai de ma plus tendre enfance des souvenirs d'une précision déconcertante en ce qui concerne de tout petits détails: la tapisserie du salon de la maison où j'ai vécu jusqu'à mes deux ans (une forêt de chênes, top kitsch année 70), une robe vert pomme, la crème que mettait ma mère, l'odeur de la pipe que fumait mon père, la tête de Noël Mamère à la télé (paraît que ça me collait des fou-rires), les fraggles le dimanche juste après Maggy, la consistance rêche des poils de Popeye mon chien ...

Dans le domaine des mauvaise nouvelles, pas grand chose:

  • Appareil photo cassé (retour à canon qui s'impose)
  • Neb homme de moi un peu grognon mais il part aux courses et l'arrivée de la toute nouvelle freebox va sans doute lui faire retrouver le sourire
  • Pas de soleil, z'avaient encore menti météofrance, méchants
  • Lundi matin, je suis en classe

Mais sinon, la vie est belle et je ne crois pas me souvenir avoir déjà connu une telle constance dans ma vie. J'ai fait une soupe de légumes à midi et maintenant je vais quand même corriger quelques copies histoire de ne pas arriver les mains vides. Cinoche demain ou ce soir. Balade avec mon homme. Bouffe chez les parents. Câlins sous la couette ou ailleurs. Confection d'un gâteau au chocolat aux noix. Ce blog est un étalage impudique de bonheur...

5 novembre 2004

Toujours Cauet...

Je trouve encore un commentaire concernant ce fameux post de Cauet. Il aura fait couler beaucoup d'encre virtuelle. Mais ça m'énerve. Que certaines personnes réagissent comme si je les agressais personnellement. Je trouve la réaction assez puérile. Ils ne sont pas tous, que je sache, animateurs télé ou radio (heureusement?). Ce qui me fait rire cependant, c'est cette réaction quasi unanime de la part de tous les fans de Cauet: à savoir, si on aime pas, c'est qu'on a un balai dans le Q. " Faut sortir ma grande" qu'on me dirait même. Alors là, je me marre. Cauet serait devenu LA référence culturelle. Et même un humoriste que l'on va jusqu'à comparer à Desproges (paix à son âme). Ehh, calmez-vous les gars!... Puis de là à dire qu'il ne se moque jamais, oui, effectivement, jamais les personnes connues qui pourraient lui en retourner une méchante (là, il se fait d'ailleurs maître dans le lécheur de bottes de tout ce qui sort de la Star'Ac et autre feuilletons débiles). Mais d'un autre côté quel humaniste ce Cauet...

Puis tant qu'à vous faire réagir à propos des animateurs radio, je tenais à dire que je trouve Maurad encore pire que Cauet: incapable d'aligner des mots pour faire une phrase, pitoyable dans les sujets qu'il traite, souvent complètement à côté de la plaque en ce qui concerne l'actualité. Là je trouve ça profondément révoltant... Et j'ai enlevé mon balai pour vous faire part de tout ça!

3 novembre 2004

Les autorues...

            Je retrouve cette mélodie, ces notes et ces mots qui me parlent, merci C., j'aime ce que vous faites... ME donne des envies d'être loin et ça fait qu'on se sent fort comme à chaque fois qu'on a entrepris quelque chose de bon/beau. Y'a cette puissance lente dedans qui porte. Merci.
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