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Diane Groseille

20 avril 2007

Etranges espèces...

Je me décide enfin à mettre en ligne les photos de ce que je n'ai pas su identifier dans mon jardin. Le Monsieur qui s'en occupait n'y est pas revenu depuis presque deux ans. Il avait planté de nombreux arbres fruitiers, mais il y a plusieurs trucs un peu particuliers que je n'arrive pas à classer. A vos com'...

mauvaise_herbe
Une première plante qui a failli partir dans le débrousaillage,
elle reste au ras du sol,
elle présente des feuilles longues et rouges.

cerise
Un arbre fruitier que je ne parviens pas à identifier.
Il ressemble à un cerisier, mais ses branches montent trop vers le ciel.

chou
Une espèce de chou,
planté au pied du  pommier,
qui est monté en petites fleurs blanches depuis la photo.

cocc_
Un pêcher me semble t-il,
mais je ne suis pas sûre de mon coup.

figues
Figues ?

groseille_framboise
Framboisier ?

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18 avril 2007

Ah si j'étais riche... BIS.

Je suis allée rechercher mon billet de loto de vendredi 13 dans la poubelle.
Pas un seul numéro.
Je suis vraiment conne de jouer.
Et encore plus de fouiller les poubelles.
Mais vous laisseriez quinze millions à la poubelle vous?

mains

M'enfous, je suis riche*...

* voir références plus bas.

18 avril 2007

Ah si j'étais riche...

... Je suis riche. Pas de gros lot euromillions, pas de compte en banque qui déborde loin de là. Pas de maison de campagne ou de voiture de luxe. Une vie confortable, à peine au-dessus de la moyenne à force d'efforts. Mais je suis pourtant vraiment riche. Mes dix plus grandes richesses, par ordre d'importance :

  • Mon libre arbitre, ma liberté de pensée et d'expression et je crois que par les temps qui courent, même dans notre pays, ce sont de vraies richesses.
  • Ma santé et celle de ma famille. Pas de soucis en vue et on croise les doigts.
  • Ma famille, et mon Neb homme de moi. Les liens qui nous unissent, cette confiance et cette complicité qui (malgré toutes les petites irrégularités que présentent ces relations) sont une vraie force.
  • Mes amis. Ces gens que je peux compter sur les doigts des deux mains et sur qui je peux vraiment compter.
  • Cette capacité à sentir les choses, irrationnelle, presque au delà des mots (je ne les ai d'ailleurs jamais trouvés ici pour exprimer ça). Un parfum, une note, un souffle, un goût qui peuvent se métamorphoser en feu intérieur. Tous mes souvenirs qui sont comme des briques de moi-même.
  • Les mots, ceux que que je vais utiliser pour transmettre des savoirs ou des compétences, pour transmettre des émotions, pour mieux les comprendre aussi moi-même souvent. Ces mots qui sont le miroir de ma sensibilité, mais aussi de mon éducation, de mon instruction, de ma culture, transmises par mes parents.
  • Mon ambition, mes projets, mes envies, aussi utopiques soient-ils, qui me portent chaque jour.
  • Mon Lucien, tout ce qu'il peut m'apporter de surprise et de joie.

Plus concret pour les deux derniers :

  • Mon appartement, qui appartient toujours à ma banque pour le moment et pour les vingt cinq années à venir, mais auquel nous faisons prendre de la valeur tous les jours et qui représente un vrai investissement, pour les projets à long terme.
  • Mon violon, et ce que j'ambitionne d'en faire.

Et vous, quelles sont vos richesses ?

18 avril 2007

Seulement en rêve.

Only in dreams de Weezer.
Redécouvert, sorti d'un petit tiroir poussiéreux grâce à ce blog.

Un petit intermède musical,
selon moi, la montée en puissance d'un orgasme,
faite de notes de musique.
Par pitié, montez le son
fermez les yeux et
écoutez le jusqu'au bout.
C'est une vraie jouissance.
Nostalgie de mes années de lycée.

oeil

Et en bonus, Say it aint so. Toujours de Weezer.

13 avril 2007

I believe I can fly.

Encore une nuit où je suis en hauteur,
toujours des rêves trop forts qui pompent mon énergie,
qui ne veulent pas me laisser redescendre.
Encore une nuit  où je vole, le plus beau des rêves.
Mes jambes sont légères,
le reste de mon corps les accompagne,
et c'est cohérent, comme toujours.
Encore une nuit où c'est la même sensation de bonheur et de plénitude,
de voir d'au-dessus,
sous un angle différent, privilégié.
Encore une nuit où tout est simple,
parce que je ne vis que de mes instincts et de mes envies,
et non de ce que m'impose la société.
...
Encore un matin où le réveil sonne à cinq heures et demi et où je me sens lourde,
mes pieds collés au parquet.

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11 avril 2007

Des habits noirs.

Semaine de quatre jours à trente-trois heures.
Et beaucoup de déplacements.
Il faut jongler et anticiper chaque virgule.
Et avec le temps qu'il fait j'aimerais juste
pouvoir gambader dans les prés avec mon Lucien.

bestiole

5 avril 2007

Fine observation !

Je suis abonnée au Nouvel Obs' depuis quelques années maintenant. Et là, je sature. Au départ, il s'agissait d'avoir une bonne base d'information chez moi, parce que je n'avais pas le réflexe hebdomadaire d'aller chez mon buraliste pour y trouver des revues, n'étant plus fumeuse, je n'y mets plus les pieds (sauf en cas de prunes qui m'imposent un timbre amende). Cette revue me paraissait sympa, agréable à lire et plutôt objective.

Les derniers temps, je sature. Campagne électorale oblige, on nous sert des tronches politiques chaque semaine. Et je ne compte plus les titres dignes d'une Elisabeth Teissier "pourquoi il peut gagner" ou d'un Marc Levy "Et si c'était lui" qui accompagnent les portraits de chaque candidat. Bien entendu, on n'a eu droit qu'aux trois grandes têtes d'affiche. Et l'objectivité tend à s'essouffler... Pareil à la télé. Et si on nous donnait du neuf ?


Seg_obs

***

Je n'ai jamais parlé de politique ici. Parce que je n'ai pas envie que ce blog devienne une zone de polémique. Je vais le faire aujourd'hui à cause des doutes qui pèsent sur mes épaules. J'ai toujours eu des idées de gauche. A cause de mon éducation, de mon métier, de ce que je vis, de ce en quoi je crois. L'idée qu'une femme puisse incarner ces idées m'a beaucoup plu fut un temps. Et en dehors du fait qu'elle soit une femme, j'ai cru en elle... fut un temps. Puis la campagne a pris une tournure plus sérieuse et je me perds petit à petit. Il y a d'abord eu toutes ces propositions plus utopiques les unes que les autres, frôlant la démagogie. Puis il y a son attitude, tellement crispée, tellement rigide, dans laquelle je ne vois pas transparaître mes idées, celles de la gauche. Je trouve que ses paroles sonnent faux, qu'il n'y a pas de force, pas de foi dans ses mots. Mais jusque là, il y avait toujours un espoir.

Puis il y a eu ce soir où je tombe sur elle un peu par hasard. Elle semble plus tendue que jamais, face à Michel Denisot sur un plateau de canal+. Les traits tirés, comme une gamine à qui on vient de marcher sur les pieds dans la cour de récréation, elle traite Nicolas Sarkozy de "menteur", parce que lui même l'avait traitée de quelque chose d'autre, parce qu'elle avait dit "ignoble" à propos de ses idées. "C'est pas moi, maîtresse, c'est lui qu'a commencé", "c'est celui qui dit qui l'est"... Une école maternelle, oui, une de mes salles de classes, à la limite, mais pas en pleine campagne électorale. Pitié, il faut relever le débat, on ne peut pas se contenter de ces arguments, de cette petite guerre d'intérêts et de fiertés personnelles.

Je suis perdue, entre mes convictions et mes intuitions. Je ne veux pas de Nicolas Sarkozy, que je juge dangereux et fourbe, trop nerveux, trop sur de lui. J'attends, mais sans savoir si les jours à venir et si les débats prévus sauront m'apporter une réponse.

5 avril 2007

Un pas de plus vers le bonheur.

La bonne nouvelle, celle qui me plonge un peu plus dans mon rêve. Le téléphone qui sonne il y a moins d'une semaine de ça. Une voix bien alsacienne au bout du fil. A propos de la petite annonce sur internet, le jardin. On me propose ce que je n'espérais plus. Un terrain à l'autre bout de la ville, 9 ares, quelques euros par mois, un petit cabanon...

jonquilles

Dès samedi, nous sommes allés voir l'eldorado. Et c'est peut-être juste ça le bonheur. Il est tout en friches, des herbes et des tiges hautes comme moi. Mais très vite, nous apercevons au loin les limites de cet espace qui se fait immense à nos yeux. On se promène dessus. Le type qui est là ne dit pas grand'chose. Il nous laisse faire. Le terrain est à ses filles, il n'en sait presque rien. On découvre un pommier, un poulailler tout au fond, de longues tiges plus sur la droite. Le petit cabanon dont on a du mal à ouvrir la porte, à l'intérieur, une petite table, un pot de mayonnaise ouvert au milieu, depuis quand, quelques outils, un frigo, des sacs en plastique. On dit "oui", bien sur. A partir de là, j'ai de petites étoiles, des jonquilles et des papillons dans les yeux. Le soir même, quelques amis, les plus importants qui viennent manger. Et toute la soirée, j'élabore silencieusement, avec un sourire en coin, le futur sur ce lopin de terre.

Dès le lendemain, mes parents ont voulu voir l'acquisition. Ils sont venus manger chez nous, pour la première fois. Après le repas, nous avons traversé la ville. Nous avons pris plus de temps cette fois pour nous aventurer sur le terrain. Et avons découvert de la rhubarbe, un pêcher, un buisson de romarin, de la vigne partout (quelques pieds le long d'un mur et rampante sur tout le terrain), des groseilliers en pagaille, un figuier, du sureau, des carottes sauvages, des iris, des rosiers à tailler, et quelques autres plantes ou arbustes impossibles à identifier pour le moment.

Lundi, j'ai passé une bonne partie de la journée à débroussailler, à découvrir sous la paille et les herbes hautes de belles surprises. Et ça ne fait que commencer...

notre_jardin

28 mars 2007

Vingt-neuf.

main_volante

Ce matin, devant le passage à niveaux, ce petit garçon sur son vélo bleu. Son pied gauche calé sur sa pédale, avec une impatience propre à l'enfance. Il est juste devant le pare-chocs de ma voiture et je lis sa fougue sur son corps, sur ses doigts tout crispés sur son guidon. Il va foncer dès que la barrière se relèvera, et si elle se relève avant qu'il n'ait eu le temps de compter jusqu'à vingt, il aura une bonne note à son contrôle de maths, celui pour lequel il n'avait pas du tout révisé. Les barrières se lèvent. Et moi je comptais avec lui, sans savoir...

Et moi je compte pour qui ? Aujourd'hui en tout cas, je compte. Je ne sais pas pour qui, mais... Je compte jusqu'à 29 aujourd'hui. Vingt-neuf printemps. Vingt-neuf vingt-huit mars. Et une année de plus qui a filé derrière moi sans que je ne la voie passer. Un chiffre pas bien joli d'ailleurs. Un peu bâtard. Juste avant le trente, et impaire de surcroît. Je suis une grande fille, mais je suis toujours une enfant, parce que je compte aussi en attendant que les barrières se lèvent...

27 mars 2007

Nelly, la strasbourgeoise à Pékin.

Ma région est toujours très dignement représentée à la télévision. Ce soir, après neuf heures de cours, je me pose devant mon bol de soupe et la dernière émission de télé-réalité de M6. J'avais lu dans le journal régional que des Strasbourgeois étaient dans la course. Jamais regardé ce truc, mais mon état de fatigue met en veille mon esprit critique, donc, ça passe. Puis, très vite, entre deux cuillers de soupe, je découvre LA Strasbourgeoise, dans toute sa splendeur. Le critère de sélection devait être la vulgarité et elle est parfaite. Les seuls mots de vocabulaire sont "putain" et merde". 150 occurrences pour le premier, le double pour le deuxième. Même plus besoin de lever les yeux pour savoir que c'est elle qui est à l'écran. Bravo, pour une fois que ce n'est pas un accent à couper au couteau ou un facho de base !

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