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Diane Groseille

3 mai 2007

Jules.

Quelques mots dans ma boîte-mail hier soir qui ont su me tirer des larmes.
Un fantôme qui fait une réapparition après des mois de silence.
Je lui en veux tellement.
Il m'annonce la vie et la mort.
Il me dit qu'il est toujours là.
Du vent.
Il ouvre et ferme des parenthèses
et je joue la virgule.

,

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1 mai 2007

Réclame.

artifice

J'ai eu envie de raconter tout ça :
le nouvel appart',
les travaux,
le jardin,
la déco,
toutes ces nouvelles expériences.

Bien sur, je ne voulais pas en parler ici,
parce que ç'aurait été trop me dévoiler.
Parce que c'était surtout pour nos proches au départ,
ceux qui vivent loin et qui ne suivent pas forcément l'évolution  de nos exploits.
Puis finalement, je me dis, la blogosphère est bien grande,
je suis toute petite, pourquoi ne pas rétablir les liens.
Alors pour le lien,
cliquez juste sur l'image
.

28 avril 2007

Joseph.

Pour ceux qui ne l'avaient pas encore vu, sur M6, sur Youtube ou ailleurs, faites vous plaisir...

28 avril 2007

Fait pas si divers.

L'Alsace, quotidien de ma région, relatait il y a quelques jours un fait divers qui a alerté ma curiosité et piqué ma sensibilité. Il s'agit d'une histoire classique, un homme qui promenait son chien avec une laisse automatique, et qui, sans doute à cause d'un moment d'inattention, a vu une voiture passer sur son fidèle compagnon et le tuer. Jusque là, malheureusement, tout est plutôt banal pour la plupart des lecteurs (notamment tout ceux qui n'ont jamais perdu un animal, d'autant plus tué par une voiture). La suite est moins anodine. Le maître de l'animal mort, réalisant la situation, s'est jeté sur le véhicule, en a brisé une vitre (à mains nues sans doute) et a fini par frapper le chauffeur. Résultat des courses : le maître du chien (paix à son âme) passera devant un tribunal très prochainement pour rendre des comptes. Bien entendu, le chauffeur devient ici la victime, et n'aura en aucun cas à se justifier. Imaginons une seconde ce qu'aurait risqué ce même chauffeur si son inattention au volant avait dû tuer un enfant. Je sais bien que beaucoup d'entre vous ne me permettront pas cette comparaison... Tant pis, je l'ose. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent dans quelles conditions j'ai perdu ma petite chienne Whawha. Le chauffeur est parti quelques minutes après avoir tué ma compagne de six ans, sans me laisser la moindre adresse ou numéro de téléphone, et sans que cela ne choque toutes les personnes en présence. Je suis rentrée chez moi ce jour là avec mon chien dans un sac poubelle et ma culpabilité en bandoulière. Ce n'est que plus tard que je me suis demandé pourquoi il n'avait pas eu de compte à rendre. Et pourquoi tout le monde trouvait ça normal. Je soutiens donc ouvertement ce Strasbourgeois et je comprends son attitude.

Pour ceux qui voudrait mieux comprendre, le récit ici de la fin de Whawha.

coup_de_pouce

28 avril 2007

Comment sauver une vie.

Ou "Ce qu'il fallait dire le premier jour".
***

artifice

Parfois, je suis trop pleine, débordante d'émotions, de mots, de sensations. Des éclairs. De choses qu'on ne peut pas expliquer avec des mots, qui ne pourraient que transparaître ou transpirer dans des divagations verbales, et encore, à la limite...

Parfois, c'est comme un souffle éphémère et si puissant qui me traverse, qui me gonfle comme une voile, qui me rend exponentielle, emplie d'une force d'existence. Parfois c'est comme la vibration d'une guitare électrique. Parfois c'est la chair de poule d'une seconde.

Parfois, c'est une voix, des notes de musiques, la volonté de se rattacher à un moment, parce qu'on sait bien qu'il est unique et magique.

Parfois, c'est juste le contraste avec de grandes parenthèses vides et transparentes, soudain, un éveil.

Parfois, c'est une envie de hurler, de courir, de sauter, de danser, de s'oublier, de serrer quelqu'un fort dans ses bras, à l'étouffer.

Parfois c'est une ivresse, un moment de grand soleil éblouissant, des sourires gratuits et fragiles, faciles, la certitude que ça peut être éternel, le goût de la bière sur ma langue, sur mes lèvres, l'herbe humide sous mes pieds, ses doigts sur ma peau, la plénitude.

Parfois, ça ne prévient pas, vous êtes là, en train d'attendre quelqu'un devant une bibliothèque, ou en sortant de huit heures de cours, ou devant votre glace le matin, et ça vous traverse comme une lance.

Parfois, c'est logique et précieux comme une pierre brillante qui roule sur votre parquet. Comme dans un rêve.

Parfois, vous voudriez arrêter le moment, le fixer sur du papier photosensible ou vite le dire aux gens qui sont près de vous, que c'est en train de vous arriver, que c'est là, maintenant, est-ce qu'ils le voient ? est-ce qu'ils le sentent ? mais ils ne comprendraient pas.

Parfois, ça vient de très loin, rupture de l'espace temps, téléportation, ubiquité. De pays que vous n'avez jamais visités, de périodes si lointaines. De cette maison, de ce jardin où vous êtes allés jouer une fois quand vous étiez petite, avec un enfant qui n'était même pas un ami. De ce champ de maïs à perte de vue derrière la maison de la gardienne. Il y a vingt-cinq ans. Il est toujours là.

Parfois, c'est cette odeur de javel qui vous emplit les narines, venue de nulle part, de votre imagination, et pourtant bien présente. Depuis l'enfance. Toujours surprenante.

Parfois. Le plus souvent en fait. Tout part de la lumière. De sa verticalité ou de son horizontalité. De son inclinaison. De sa force ou de ses nuances. De ce qu'elle peut transmettre. De ce qu'elle peut réciter à votre oreille. Certainement magique.

corbeau

 

Parfois. Divagations...

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28 avril 2007

H2O. Enfin.

Hier soir, premières gouttes de pluie depuis des semaines sèches.
Sont venues s'écraser sur la ville.
Odeur métalliques et minérales.
Parfum de libération.
Et ce matin, en longeant la place du marché
bondée de sourires, de couleurs, de parfums et de ragots,
j'ai senti mes mains moites,
et mes cheveux boucler par cette humidité
encore en suspension dans l'air.

Pas d'alarme et pas de surprise

Silence, silence

J'aurais une vie tranquille

Une si belle maison, un si beau jardin.

gros_plan_romarin

27 avril 2007

Et mon cul, c'est du poulet ?

Jamais.
Voilà presque trois ans que ça dure et non, jamais...
Jamais je n'ai parlé de mes fesses ici.
Ni de quelque autre partie de mon corps d'ailleurs. Ou alors si peu. Parce que ça ne fait pas partie des priorités. Mais là, oui, c'est devenu une préoccupation. Si futile me direz-vous. "Encore une victime de la pub, de cette dictature médiatique qui nous impose la maigreur, encore une pauvre fille qui veut ressembler à Kate Moss". Non, je n'en suis pas là. Et pourtant...

Autrefois j'ai été maigre. Très. Au point de répondre aux questions de personnes qui me croyaient malade. Au point de me blesser en cognant mes os saillant sur les coins de meubles. Au point d'être agressée par des amies qui me soupçonnaient de faire des régimes en douce. Au point d'être pistée aux toilettes par des proches qui étaient persuadés que je me faisais vomir. Rien de tout ça. Et je n'ai même jamais trouvé ça joli. Ce n'était pas du tout une volonté de ma part, bien au contraire. Je m'en inquiétais, tout comme ma famille qui me traînait de toubib en toubib pour trouver l'origine de cette "fonte des graisses". J'ai presque failli disparaître... Puis un jour, sans aucun changement de mon rythme de vie, de mes habitudes, je me suis stabilisée... puis remplumée.

J'ai été contente d'être à nouveau dans la norme. Et maintenant, pourtant, quelques années plus loin, mes cuisses rondes, mes fesses molles et mon petit bidon me gènent. Question de confort. Mes pantalons me serrent et j'ai l'impression d'être un shamallow quand je me glisse dans une jupe. Tout me boudine et bien sur, je refuse de renouveler ma garde-robe, ce serait admettre cette réalité, baisser les bras, accepter la défaite et, résignée, considérer comme acquis ces quelques kilos de gras en plus (gagnés essentiellement au moment du déménagement où nous avons cuisiné "camping" et mangé "fast food" un jour sur deux). Alors je continue, avec mes quelque huit kilos en trop, à rentrer mon ventre et à vérifier de temps en temps si je n'ai pas fait pèter une couture.

Tout ce que je vous dis là, je ne peux pas en parler dans la "vraie vie". Parce que je ne suis pas grosse. Et dès que vous en venez à parler de ça autour de vous, juste de cette gène, on vous traite tout de suite de folle furieuse ou de pauvre fille qui cherche à ce qu'on la rassure "mais si, je te dis, j'ai des kilos à perdre"... "Non, je t'assure, t'es très bien comme ça"...

Le verdict fut cette phrase de mon père que je précédais dans la cuisine familiale : "t'as un gros cul maintenant toi". Sans voix... "Ben si tu le dis". Limite choquée. Cherchant presque à me justifiée.

Alors cette fois c'est décidé : je vais faire attention. Non, pas de régime, vous plaisantez, je n'ai jamais fait ça et je ne vais pas commencer maintenant, à l'aube de mes trente ans. Je vais juste me montrer prudente, manger encore plus de légumes (ils sont déjà en train de pousser sagement dans mon jardin) et COURIR. J'ai pas encore commencé, mais je vais m'y mettre, histoire de remodeler tout ça.

Je veux mes fesses d'avant, et pour ça, je suis bien décidée à me mettre un bon coup de pied au cul.

27 avril 2007

La peste et le colèreux.

Me voilà coincée.
Oui, bien sur, je vais voter pour elle.
Sans espèrer qu'elle sorte.
Et pourtant si, il le faut.
Ce ne peut être qu'elle.
Impossible que ce soit lui.
Où sont mes idées, mes convictions.
Qui sont ces deux clowns qui veulent juste s'asseoir dans un beau fauteuil rouge.
Les yeux de Ségolène sont faux, elle les baisse, je ne la crois pas.
Les yeux de Nicolas renvoient de la haine.

Vraiment perdue,
avec un choix qui est déjà fait.

22 avril 2007

En images...

Petit portrait. Encore trouvé chez elle...

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20 avril 2007

Ne vois tu rien venir ?

Un petit mot d'encouragement à Madamoiselle A.
qui a assisté impuissante, il y a peu,
à la disparition mystérieuse et soudaine de son blog.
Sans aucune explication, sans rien avoir vu venir, pas de menace, pas d'ennemi...

l_zard

Bien du courage à toi, et reviens nous vite.

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