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Diane Groseille

12 juillet 2007

Ordinaire.

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
J'veux voir le cul de tes bouteilles
Et au diable leur pudeur
Toutes il faut que j'les essaye
Que j'les dépucelle sur l'heure

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
Il a d'la gueule ton comptoir
Laisse-moi donc lui faire honneur
Il a l'allure d'un boulevard
Boulevard que j'connais par coeur

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
J'boirai à ta santé
Pour ton bien comme un docteur
J'te réserve chaque gorgée
Pas vrai que j'suis comme un docteur

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
Moi j'crains pas la goutte d'eau
Qui fait déborder le vase
C'est pas un verre de trop
Qui f'ra déborder l'ardoise

Allez Patron, un ordinaire
Comme moi, un ordinaire
Même qu'une tournée générale
J'te la siffle à moi tout seul
Sans fausse note mon général
Moi tout seul, tout seul, tout seul

Allez Patron

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11 juillet 2007

Bonnes ondes.

Dans le brouillard depuis vendredi
et pas seulement à cause de la météo
Encore une sortie ce soir
et tellement de projets en vue
pour faire en sorte de rattraper cet été
le temps perdu, oublié ou sacrifié,
le temps trop court, le temps qui court...

Ici bientôt,
et ailleurs aussi,
plus de mots, des images
un retour.

6 juillet 2007

Télégramme.

Nouvelle coupe de cheveux.
Festival tout le week-end.
Belles vadrouilles en vue.
Glande et siestes aussi.
Bonne musique et godets de bières.
De retour lundi...

4 juillet 2007

Envies.

Voilà presque les vacances qui s'avancent devant moi.
Encore huit heures de cours.
J'ai bouclé il y a quelques minutes la correction du roman.
Gros soulagement, impression de légèretés comme après la correction de plusieurs paquets de copies.
Il aura laissé en moi ces tournures alambiquées et grandiloquentes,
ces clichés permanents et ce message si loin de mes valeurs.

Un rayon de soleil enfin, la pluie nous laisse un répit.
Envie d'écriture plus profonde, plus sérieuse.
Envie d'évasion, par les mots, par les routes, par les airs.
Enfin possibles...

4 juillet 2007

Cieux.

Encore un rêve de cathédrale rose trop imposante cette nuit. Images récurrentes. Toujours ces monuments presque vivants, grandes dames médiévales et furieuses. Encore des frissons en y repensant. Ne pas pouvoir voir le ciel tellement elle bloque l'horizon. Se tordre le cou pour en apercevoir un morceau, pour se sentir moins écrasée. Et cet appartement, au rez-de-chaussée, avec une trappe sombre et haute qui donne sur une petite lucarne ouverte sur une autre ciel. Avec ces meubles poussiéreux et cette impression de ne jamais être vraiment seule.

Ce matin plus que jamais, je veux me plonger dans ma réalité, me laver de cet univers sombre, je vais gambader avec Lu et ouvrir les yeux sur le ciel.

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2 juillet 2007

Petit bonheur.

2 juillet 2007

Si c'est bon comme ça...

Sortir trop tôt.
Quelques personnes qui courent pour se rendre sur leurs lieux de travail.
Un pluie fine mais forte, régulière, qui vient arroser la rue, la place et nous.
Laver la nuit qui s'attarde.
Savoir qu'aujourd'hui, je peux prendre mon temps et que cette pluie n'est pas celle des jours tristes.

Alors...

J'ai levé mon visage vers le ciel et j'ai ouvert les yeux.

nuages_bleus

1 juillet 2007

Tagguée.

J'ai été tagguée trois fois, par lui, elle, et elle aussi... Les règles énoncées étant à chaque fois un peu différentes, j'ai fait ma tambouille et voilà ce que ça donne : le point commun entre les trois questionnaires portait, si j'ai bien compris, sur la révélation de sept détails me concernant. J'avoue que j'ai tardé, parce que je n'ai vraiment pas été inspirée. Que révéler ? Je dis ici des choses que je juge déjà très personnelles mais qui le restent puisque le voile de la toile me protège. Et s'il y a effectivement des détails que je n'ai pas dits jusqu'à maintenant, en trois ans, c'est sans doute pour une bonne raison. Mais rendons honneur malgré tout à ces trois taggueurs, je me lance, je ne vous promets ni scoops, ni aveux larmoyants :

  1. Quand j'étais petite, j'avais les cheveux très courts, des croûtes aux genoux, je construisais des cabanes et je grimpais dans les arbres. En y repensant maintenant, j'étais toujours le chef de la bande (celui qui fixe les règles, qui exclut les méchants, qui protège les faibles), y'avait même un petit côté despote à bien y réfléchir.
  2. J'ai eu mon bac au rattrapage à cause de la philo. Grosse journée de désespoir lorsqu'il a fallu se rendre à S., le moral à zéro, le trouillomètre à en exploser. Rencontrer sur place les incarnations du stress et de la dépression, tous en train de se ronger les ongles jusqu'au sang, la larme à l'oeil à l'idée de refaire une terminale...
  3. Je ne crois pas en Dieu, ni en aucune force supérieure, ni en un "après" et ne me parlez pas d'extraterrestres.
  4. Un jour aux Eurockéennes, j'ai fait pipi dans ma culotte (Oh ben alors ça c'est un scoop !), parce que j'avais trop rigolé, et trop bu sans doute (heureusement, j'avais de quoi me changer).
  5. Un jour, dans ma rue à M., j'ai vu passer le groupe Radiohead (c'était avant un concert d'eux auquel on se rendait dans une autre ville). J'ai été assez nulle pour ne pas oser leur parler, pour ne pas profiter d'une occasion qui se présente une seule fois dans une vie (mais j'ai quand même un album dédicacé grâce aux plus courageux qui étaient avec moi)
  6. J'aime la bière, quand il fait chaud en été, sur les terrasses de café, et j'aime cette ivresse qui prend doucement possession de mon corps et de mon esprit quand j'en abuse.
  7. Je suis timide, mais je me soigne. Je peux être paniquée à l'idée de rentrer seule dans un bar, à l'idée de devoir dire bonjour à quelqu'un, à l'idée d'un regard trop insistant sur moi. Et pourtant j'enseigne, je suis tous les jours face à des groupes et là, y'a plus de panique du tout. Paradoxe que je ne sais expliquer. Peut-être la magie du métier.

30 juin 2007

Surprises.

Il y a des moments importants : un entretien d'embauche, une décision qui change une vie, un oui, un non, une rencontre, des premières fois, des larmes pour une rupture, une faille.

Puis il y a des moments privilégiés, qu'on est les seuls à pouvoir savourer, à comprendre vraiment. M'asseoir sur le balcon encore chaud du soleil de la journée et prendre Lucius tout contre moi. Cueillir une framboise et l'écraser sur la langue, la laisser fondre. Récolter les premières tomates (quelque chose d'un peu magique). Avoir des nouvelles d'un ami dont la trace s'était effacée avec le temps (même si c'est pour le savoir loin). Voir arriver un mois creux et si plein, et peut-être plus. Se laisser tomber après le repas de midi sur le lit et laisser le sommeil venir me prendre. Me laisser baigner de la voix de Thom, hier, aujourd'hui, demain. Un regard, pour dire, oui j'existe. Ma balance le matin qui me dit, ce n'est pas une blague, cinq kilos en moins. Une fête de l'école, des enfants qui dansent, qui chantent, qui vivent des moments importants. Écrire, toujours.

28 juin 2007

Respire !

Cette nuit, encore une histoire de souffle. Petit corps de Lu sous l'eau. Inanimé. Dur comme de la pierre. Quelque part en bord de mer. Je vois sous les vagues la forme de son corps. Chaleur et peau dorée, des gens qui s'amusent autour de moi, euphorie, déjà-vu. Il a fallu que je le sorte seule, que je frappe son petit corps de chien blanc pour qu'il revienne à lui. Je ne te laisserais pas partir. Pas toi.

carrelage


Les rêves du petit matin sont souvent trop teintés de réalité et ils gardent un pied dans toute votre journée.

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