Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Diane Groseille

6 août 2015

Recherche de fraicheur.

Plusieurs mises à jours depuis ce matin : de nouveaux messages (dont certains ont été postés à la date où ils avaient été débutés, il y a bien longtemps déjà), des liens actualisés*, et même la création d'une page facebook, toute nouvelle, toute fraîche et même carrément vierge mais je compte bien alimenter en relayant des articles, des photos, etc...

courrier

*n'hésite pas lecteur de passage, à me faire découvrir tes propres lieux d'écriture, je suis à la recherche de nouveauté, de fantaisie, de fraicheur (c'est de saison ma p'tite dame). J'ai erré ce matin de lien en lien, guidée par l'hypertexte et le hasard, sans quête précise... Je crois que je cherche des mots miroirs, des idées symbiose, des pistes de convivialité. Si tu te reconnais, laisse un signe !

Publicité
Publicité
6 août 2015

Pour me faire du bien !

  • Valoriser ce que j'ai déjà fait et non ce qui reste à faire
  • Me détacher du jugement et du regard des autres
  • Penser au présent avant de ruminer le passé et de projeter le futur
  • Arrêter de craindre l'échec et oser
  • Cesser la comparaison avec ceux qui ont plus/moins/mieux
  • Etre prêt, choisir, agir
  • Fréquenter les personnes positives, les bonnes ondes, les énergies
  • Ne plus se plaindre, valoriser
  • Accepter l'imperfection
  • Affronter les difficultés pour les relativiser et gommer les inquiétudes
  • Donner, écouter, aimer, inviter, partager
  • Savcoir s'arrêter, se poser

goutte

***

6 août 2015

Un peu de lac, trop vite, trop peu.

Accompagner mon ami Clément pour de longues heures de route en Suisse.

L'écouter parler à de charmants animateurs radio.

Dévaler les rues de Lausanne pour quelques minutes au bord du lac.

Puis prendre la route du retour.

Pour ne rentrer que tard le soir et casse crouter encore ensemble, sous les étoiles.

lac1

lac2

lac5

***

31 juillet 2015

Pourquoi j'aime un film...

J'ai lu il y a quelques jours déjà cet article très intéressant... Qu'est ce qu'un bon film ?

Puis plus récemment, cet autre qui questionne : à quoi sert le cinéma ?

Ils m'intéressent car ils viennent rejoindre nombre de mes réflexions du moment. Depuis quelques mois maintenant, je me livre à un marathon cinématographique. Je ne saurais dire comment j'ai vraiment sombré dans cette "déviance". J'ai toujours aimé le cinéma. J'ai toujours aimé basculer dans des univers, j'ai toujours aimé qu'on me raconte des histoires mais depuis quelques temps, c'est devenu bien plus. C'est une vraie dépendance, une "addiction". Je peux me morfaler plusieurs films par jour et le manque est ressenti quand je ne peux le faire.

Bien que souvent inquiète face aux écrans (la télévision, les smartphones, les ordinateurs...), j'ai sur les dernières années appris à me réconcilier avec les quatre bords plats du film, ces lignes qui délimitent une autre vie. Je fais entrer ce cadre chez moi, le plus souvent possible. Depuis l'an passé, c'est grâce à un videoprojecteur que je savoure. Mais j'aime aussi me blottir sous la couette pour visionner égoïstement un film.

En vrac, sans vraie réflexion en amont, voilà les raisons pour lesquelles je peux aimer un film* :

Je vibre plus fort, je chante à l'intérieur, je dessine les histoires, je dialogue avec les personnages... Je sais que le cinéma me nourrit, me guide, donne du sens.

psychose

*J'accompagne chaque élément de la liste d'un film représentatif de l'idée... Un parmi des centaines...

31 juillet 2015

Paris, l'été.

bateau-mouche

batsille

ciel-parisien

défilé

grilles

invalides

toits1

toits2

tour-eiffel4

tour-eiffel5

Publicité
Publicité
20 juillet 2015

Des abeilles.

1

7

8

12

Joli et très original cadeau d'anniversaire.

J'ai eu la chance cet été de suivre une formation apicole de deux jours en banlieue parisienne. J'ai adoré découvrir ou redécouvrir les mystères de la vie des abeilles. J'ai aimé les regarder évoluer, travailler, petites ouvrières infatigables. J'ai projeté et imaginé une vie ou je pourrais travailler à leurs côtés....

***

30 juin 2015

Ces inconnus familiers.

Sur les réseaux sociaux, j'ai des "amis" que je n'ai jamais vus. Au milieu de mes amis proches, de mes anciens élèves, de mes collègues de travail, se sont glissés des inconnus qui n'en sont pas vraiment. Des inconnus familiers.

Il y a quelques semaines, alors que je venais de poster une photo de moi bien ridicule, l'un de ces amis, qui n'est autre qu'un ancien lecteur de mon blog (s'il passe ici, je suis sure qu'il s'arrêtera sur le mot "ancien", il y verra une allusion maladroite à son "grand âge" alors que j'y vois la fidélité), me dit alors (non, non, on ne se parle pas sur facebook, mais on croit qu'on le fait) : "Ta photo (...) m'a fait rire, va savoir pourquoi. (...) Tu es probablement la personne au monde que je connais sans jamais l'avoir rencontrée depuis le plus longtemps". Je reproduis ici ses mots qui m'ont émue et poussée à réfléchir (la réflexion était d'ailleurs la question centrale de la photo ridicule), sans son autorisation au passage, mais saura-t-il me pardonner ?

Les réseaux sociaux sont fascinants. Ils savent rapprocher des gens qui ne se connaissent pas. Des connaissances pourtant. Lui, Sébastien, je le connais. Enfin, je crois le connaître. Je connais son identité, son métier, sa ville, ses envies, ses délires. Je sais reconnaître son visage, ses yeux que j'ai vus sur plusieurs photos, lorsqu'il rit, lorsqu'il est sérieux. Plusieurs mails, fut un temps, avaient été échangés, où nous parlions de nous, de nos craintes, de nos joies, de nos espoirs. Peut-être qu'il est simplement plus facile (notez la redondance) de se livrer lorsque s'interposent des écrans de protection. On se découvre, on se dénude, bien plus librement que face à un corps, qui est là en face de nous, qui nous écoute, qui respire, qui sent...

Il en est de même pour la fidèle Emmanuelle avec laquelle des messages ont souvent été échangés. Je sais beaucoup de choses à son sujet. Mais est-ce que ça fait d'elle quelqu'un que je connais vraiment ? J'aime tant sa façon d'écrire, de se confier, avec humour et naturel. Elle vient de donner naissance à deux petits garçons et j'ai été très touchée de l'apprendre. Plus sans doute que lorsqu'il s'agit de personnes que je connais vraiment.

Et Elle, ma voisine pianiste qui laisse ici si souvent des commentaires bienveillants. Saurais-je la reconnaître dans la rue, elle qui vit dans la même région que moi ?

Et tant d'autres avec moi ici partagent...

Connaître vraiment ? Cela exige la connaissance du corps ? Parce que non, je ne sais pas si toutes ces personnes qui me lisent, qui interagissent avec moi dans la virtualité sont plus grandes ou plus petites que moi. Leurs voix sont elles agréables ? Aiguës ? Graves ? Parlent-elles vite ? Ont-elles un accent ? Ont-elles une odeur ? Un parfum particulier ? Comment se déplacent-elles ? Je n'en sais rien... Mais ai-je besoin de le savoir pour prétendre les connaître ? Et elles, ces personnes, que savent-elles vraiment de moi ? Me connaissent-elles, parce qu'elles lisent ici ce que je choisis de dire de moi ?

Mon amie très proche B. (dont je connais la voix et le rire rond, la taille, le mouvement de ses hanches, sa façon de passer sa langue sur ses lèvres juste avant de dire une bétise, en roulant des yeux au ciel, son parfum sucré) m'a demandé en cette fin d'année de relire son mémoire d'éducatrice spécialisée. Elle y évoquait avec beaucoup de justesse la question de la rencontre : ce moment si spécial où les corps se croisent, les regards se chevauchent, les visions se conjuguent. Alors a-t-on besoin de rencontrer pour connaître ? Faut-il toucher pour être touché ?

Merci à Sébastien, qui par sa remarque anodine mais chaude, un soir lumineux, a su soulever ces questions sans réponses : elles déroulent un fil entre moi et ces autres. Merci à tous les lecteurs, qui indirectement, par leur simple présence, même silencieuse, renforcent eux aussi toute cette légitimité de la rencontre et de la connaissance dans les limbes de la virtualité.

coquillage1

***


 

29 juin 2015

Tom et l'autofiction.

Mes vacances débutent officiellement dans quelques heures. Demain midi exactement. Le mois de juin fut difficile, comme chaque année. Je ne sais pas trop l'expliquer. C'est toujours une tension que de travailler en pointillés. J'ai eu beaucoup de temps pour moi, sans trop savoir comment l'utiliser. Parce qu'il y a toujours cette attente, que je ne sais pas gérer. Je me retrouve épuisée par mon impatience.

table-de-chevet

Durant ces longues journées de juin, souvent vides, je prends plus de temps pour lire. Et j'ai des projets de lecture bien trop ambitieux pour cet été. Dans les stocks de mon homme, en tant que dame de compagnie lors de dernières expositions, j'ai picoré des dizaines de livres qui s'entassent au pied de mon lit.

Je lis en ce moment Tom est mort de Marie Darieussecq. J'ai acheté ce livre sur des puces, à 1€, un jour de grand soleil, dans un des plus beaux village de France, en vue des vacances à venir, parce que le titre était simple, la couverture était blanche.

Je suis entrée très vite dans ces mots. Une femme écrit dans un cahier dix ans après la mort de son fils. Elle livre ses réflexions, naturelles et authentiques, crues et violentes. Elle décortique le vide laissé par la mort, par l'accident, elle parle du néant qui suit, de la difficulté de vivre sans l'enfant. Je lis les premières pages et j'interromps ma lecture. Un peu sonnée, je me sens voyeuse dans cette lecture bouleversante, face à tant d'intimité, d'impudeur, de souffrance. Il faut que je vérifie si ce récit si "vrai" l'est vraiment. Il me faut quelques secondes pour qu'un moteur de recherche me livre le mot "autofiction". Bien sur, je poursuis ma lecture, mais je suis dérangée. Ce petit Tom qui n'est plus, n'a en fait jamais été. Je me sens un peu trahie. On m'a sali le fameux pacte autobiographique...

Je pense à Tom et me vient cet autre Tom, le Tom de Xavier Dolan, lui aussi fasciné par la mère, lui aussi objet de fiction dans ses propres films.

Je réfléchis beaucoup à l'importance d'écrire pour soi, d'écrire sur soi... Et je lis...

29 juin 2015

A l'aube des promesses.

Ma fin d'année scolaire s'accompagne comme chaque année de multiples angoisses. Certaines, raisonnées, sont dues à ces perpétuelles incertitudes et aux difficultés financières déjà présentes qui vont sans doute s'accentuer sur les trois mois à venir. D'autres, plus tacites et sourdes sont de l'ordre du rapport au corps, à la perfection, au temps, au désir, à l'enfantement... Des constantes pour moi, comme pour tant d'autres. Je réfléchis beaucoup les dernières semaines à cet empoisonnement et aux solutions qui s'offrent à moi. Je veux regarder devant et je vois comme chaque année ces longues semaines comme tant d'opportunités. Voilà quelques projets pour mon été, parce qu'il est doux de les écrire, comme des promesses que l'on se fait à soi-même :

  • Dessiner : aquarelle, croquis
  • Lire des livres (une pile qui tient de plus en plus difficilement en équilibre au pied de mon lit)
  • Lire le journal
  • Ecrire (carnet de voyage, blog, feuilles volantes, cartes postales, lettres d'amour ou d'amitié)
  • Développer mes connaissances en photo, participer à des concours, faire des sorties thématqiues, ressortir mon Diana
  • Faites quelque chose qui m'effraie
  • Me relaxer, méditer, prendre conscience du moment (j'entame la lecture fascinante du livre de Christophe André, je me trouve face à des évidences lumineuses)
  • Cuisiner (des tentatives nouvelles, pâtés et laits végétaux, nature comestible, agar-agar...)
  • Faire du yoga, travailler ma souplesse et mon équilibre, si possible, dehors...
  • Marcher, au moins une heure par jour
  • Danser
  • Courir
  • Nager
  • Faire l'amour
  • Ne rien faire
  • Boire des tisanes (j'ai encore hier cueilli de la mélisse sur le bord d'un canal)
  • Aider mon homme à faire évoluer son projet
  • M'éssayer à la céramique
  • Jongler
  • Visiter des musées de la région
  • Faire venir le cinéma à la maison, grace à notre vidéo-projecteur
  • Faire du vélo
  • Passer une journée au lit
  • Multiplier les soirées avec les amis, soirées cocktails, balade nocturne, nuits à la belle
  • Faire des balades avec les chiens de la SPA
  • Faire de l'Affut
  • Lire des articles ou des textes en italien et en anglais
  • "Photographier" des sons
  • Aller au théâtre, notamment , parce que ça fait des années que j'en ai envie
  • Prendre soin de moi, et des gens qui m'entourent, en multipliant des petites attentions simples
  • Coudre
  • Faire de l'Origami
  • ...

ciel

Je trouve par hasard cette illustration qui résume les contraintes satisfaisantes que je tente de me fixer au quotidien :

journée

23 juin 2015

Mais c'est simple pourtant...

Regarde,

comme ça te sourit,

comme ça te donne envie,

comme ça te touche au milieu,

là, oui, là.

Respire.

feuillages-nuit

ciel3

4

digitale1

moutons

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>
Diane Groseille
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 279 784
Publicité