Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Diane Groseille

5 mars 2009

Wake up.

Je vais mieux tout doucement malgré les soirées agitées de début de semaine. Je n'arrive toujours pas à mettre des mots précis sur les événements. Je donne ici ce que je peux formuler. Et je peuple mon esprit de pensées positives : tout ce que cette décision va m'apporter, le retour à ce que je souhaite vraiment, la cohérence. Je tente de voir ce verre à moitié plein.

Publicité
Publicité
5 mars 2009

The doors.

Contexte : salle de classe au rez-de-chaussé de mon centre de formation. Beaucoup de monde dans l'établissement puisqu'en même temps que les cours, le centre pour lequel je travaille organise une journée "portes ouvertes" (faut récupérer du monde pour l'an prochain, les temps sont durs). Avec mes deuxièmes années, nous étudions le film de Sean Penn Into the Wild*. C'est l'heure de la pause et je coupe le film pour que les toxicos de la nicotine et les petites vessies puissent rapidement soulager leurs besoins. Je leur dis que dès qu'ils sont tous de retour dans la salle, ils doivent relancer le film pour qu'on ne perde pas de temps et qu'on ait encore le temps de l'analyser en détails après. Et là me vient cette phrase, le bonheur de ma journée : "Et pensez bien à fermer les portes parce que c'est la journée portes ouvertes !"

porte_de_foret



*Faudra que j'en parle, il a sur moi un effet terrible.

2 mars 2009

Like a hobo.

Plurielle je suis. A l'intérieur, trop de monde se bouscule. Celle qui voudrait que tout soit plus simple. Celle qui aimerait que tout soit comme avant. Celle qui a même pas peur. Celle qui se dit soulagée. Celle qui parfois boit pour oublier et rire avec des amis. Celle qui pense que demain sera facile. Celle qui en oublie qu'il faut se lever le matin et qui laisse le réveil brailler seul sur la table de nuit. Celle qui dit "l'an prochain je serai une autre". Celle qui dit aussi "plus jamais on m'y reprendra". Celle qui a même pas mal.

Début d'une semaine de travail longue et lourde. Je voudrais me réapproprier ce lieu rassurant et neutre pour pouvoir m'y confier et y voir plus clair. Mais comment revenir après plus d'un mois de silence. Et qu'y dire ? Comment trouver les mots et la confiance ?

joncs

26 février 2009

Bulle.

J'étais arrêtée à un feu rouge, les yeux dans le vide, trop tôt le matin. J'ai fait pivoter le pare-soleil pour voir mon regard gonflé et cerné de fatigue. Et soudain, un rayon de soleil bien trop effronté pour la saison a su percer l'épaisseur des nuages, empilés les uns sur les autres comme de lourdes couvertures. Le rayon de soleil est arrivé dans ma pupille vide, comme une arme pointue. Et il a filé une grande baffe à mon cerveau endolori.

J'ai dormi. Je me suis rendue compte ce matin là, grâce à ce rayon de soleil que ça fait des jours que je dors les yeux ouverts. Je pars travailler le matin dans la nuit noire et lorsque le soir, je pousse la porte de mon appartement, il fait nuit aussi. Je n'y rentre d'ailleurs plus que pour dormir puisque mes journées sont épuisantes. Je m'effondre en général peu de temps après mon retour, souvent alors que je suis en train de lire ou de regarder une niaiserie à la télé, histoire de donner du sens à cette période d'inactivité. Je me console en me disant que c'est la période la plus difficile de l'année. Alors bien sur, je m'oublie, je fonce comme un petit bolide et j'en oublie de penser au reste, à moi en tant qu'individu, à l'écriture, à la lecture, à mes projets. Je me résume à mes fonctions professionnelles, au mieux à des relations sociales. Je me vois comme un robot qui remplit à merveille ses fonctions et qu'on éteint le moment venu.

Et ainsi, ici, je reste silencieuse. J'ai déjà longuement élaboré des messages qui ont été archivés dans les brouillons, voire effacés dès la fin de la rédaction. Ils étaient vides de sens. Ils ne trouvaient pas leur place. Les mots sont pourtant là, et je construis des châteaux de cartes et de verbes. Ils sont là, ils me poursuivent, ils veulent coller à chaque instant, ils me harcèlent même parfois. Mais le moment venu, lorsque je sens les touches du clavier sous mes doigts, je n'en vois plus l'intérêt et ils s'évanouissent. Je me suis longtemps posé des questions sur la raison d'être du blog. Aujourd'hui, j'oublie de me les poser. Et instinctivement, j'ai ralenti ma production de messages, insatisfaites des dernières lignes que j'ai pu écrire.

Depuis, les journées s'étirent et me laissent me retrouver un peu seule dans la lumière. Une décision a été prise. En fait, elle était prise depuis longtemps, elle a juste été formulée. Vraiment. Et elle changera radicalement les temps à venir. Vraiment. Je suis alors un peu perdue pour le moment, je ne sais pas encore si c'est une bonne décision et je ne prends pas conscience de tout ce que ça implique.

bourgeon_d_hiver

***

16 février 2009

Surprise.

Publicité
Publicité
17 janvier 2009

Veni vidi vici.

regard_fatigu_

Cette semaine j'ai vu la pluie se transformer en glace sur mon pare brise.
Cette semaine j'ai vu ma collègue se mettre les doigts dans le nez.
Cette semaine j'ai vu un kangourou aux yeux jaunes traverser la route dans la lumière de mes phares à sept heures du matin (sinon ma santé mentale va bien et mon frère en Australie aussi, j'ai eu un petit message de lui ce matin justement).
Cette semaine j'ai vu un élève croquer le bras de sa voisine, version "Alex le lion qui croque les fesses de son pote le Zèbre" dans Madagascar, et moi (manque de bol pour eux) je levais juste les yeux à ce moment là !
Cette semaine j'ai vu Le Cœur des hommes II, presque aussi bon que le premier, avec des dialogues toujours aussi savoureux et un Darmon toujours aussi charmant.
Cette semaine j'ai vu des barjos rouler à 200 km/h sur l'autoroute alors qu'il faisait moins cinq et qu'il pleuvait (si, si !).
Cette semaine j'ai vu le délire des hommes au journal de 20 heures.
Cette semaine j'ai vu Neb se régaler avec mon premier bœuf bourguignon.
Cette semaine j'ai vu les premiers épisodes de Dexter, bien blottie au fond de mon lit.
Cette semaine j'ai vu à quel point certaines personnes pouvaient être incompétentes, et à quel point il pouvait être agaçant d'avoir à faire leur travail à leur place.
Cette semaine j'ai vu des élèves baisser les bras et d'autres se remotiver alors que c'est la dernière ligne droite avant leur examen.
Cette semaine j'ai vu des paysages figés par la froid, blanchis et fragilisés.
Cette semaine j'ai vu le sourire de cet homme alors que je lui tendais son gobelet de café dans un couloir désert.
Cette semaine j'ai vu la guerre, la victoire était au bout de leur fusils. J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris. Et j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés. J'ai vu la mort se marrer et ramasser ceux qui restaient... Et j'ai vu...

vigne_enneigees

***

17 janvier 2009

Lectures.

J'ai lu en novembre un questionnaire tel que je les aime chez Leto. Il m'aura fallu près de deux mois pour y répondre à mon tour...

  • le livre que tu as le plus adoré lire : La Nuit des temps de Barjavel, parce que je l'ai lu à une période très douce de ma vie et que j'ai eu l'impression d'être à nouveau une toute petite fille à qui on raconte de belles histoires.
  • celui que tu as relu dix fois : certains Pagnol, certains Cauvin...
  • celui que tu emmènerais sur une île déserte : Les Fleurs du mal de Baudelaire
  • celui que tu aurais voulu écrire : les livres d'Emmanuelle Bernheim, pour leur simplicité si évidente. D'autres d'Eric Emmanuel Schmitt pour leur originalité, La Part de l'autre par exemple.
  • celui qui t'a fait pleurer : Je crois, il y a longtemps, Rue des Bons Enfants de Patrick Cauvin.
  • celui qui t'a fait rire : Sans aucune hésitation Gamines de Sylvie Testud.
  • celui qui t'a gavé : Le chateau de Kafka dont la lecture nous avait été imposée en cours, jamais terminé, d'ailleurs Kafka lui-même ne l'a pas terminé.
  • celui que tu n'as jamais eu le temps de terminer, et pourquoi : parce qu'il m'a gavée, voir la réponse précédente
  • celui que tu n'as jamais réussi à lire en entier, et pourtant tu as essayé : L'Alchimiste de Coehlo (et avec cet aveu je perds sans doute les dix derniers lecteurs réguliers qui me restent compte tenu de son succès : combien de fois ai-je entendu "j'adore Coehlo" (prononcez à la "sushi" de Gad Elmaleh))
  • celui que tu conseilles tout le temps à tes amis : Le Prafum de Süskind et La nuit des temps de Barjavel.
  • celui que tu as lu en premier dans ta vie : des Oui-Oui, Félicie en ballon et Viou de Troyat.
  • celui que tu as acheté en dernier : quelques poches d'Amélie Nothomb achetés dans une grande surface.
  • celui que tu as lu en dernier : Le Journal d'une hirondelle d'Amélie Nothomb.
  • celui que tu as volé : j'ai jamais volé de livre, même pas un malabar... Par contre, j'ai une quantité de bouquins achetés aux puces, trouvés sur les rayons d'Emmaüs ou dans des bacs de bouquinistes...
  • celui que tu as emprunté et jamais rendu : aucun je crois.
  • celui qu'on t'a emprunté et jamais rendu : Piège pour Cendrillon de Sébastien Japrisot.
  • celui que tu as lu à la Fnac, assis sur la moquette dans un coin du rayon livres : Le Guide du Zizi sexuel !
  • celui qu'on t'a prêté : il y en aurait trop pour les nommer.
  • celui que tu as lu à l'école et que t'as adoré : les Enfants de Noe de Jean Joubert, L'Odyssée, Un sac de billes de Joseph Joffo, Madame Bovary de Flaubert.
  • celui que tu as lu à l'école et que t'as détesté : Boule de suif de Maupassant. 
  • celui que tu devais lire à l'école et que tu n'as jamais lu : Le West Ostlicher Diwan de Goethe.
  • Celui qui m'a fait le plus peur : Haute Pierre de Patrick Cauvin.

vieux_livres

***

8 janvier 2009

Ukulele.



ukul_l_


Message rapide. Neuf degrés sous le zéro. Hier, j'ai bien cru que j'allais y laisser un ou deux orteils. J'aime ce froid qui nous pousse à l'intérieur, qui nous oblige à nous envelopper, à nous blottir sous des couches de vêtements, qui vient nous rappeler que tout ça sera toujours bien plus fort que nous.

Bonne nouvelle du jour : mon frère est arrivé en Australie à sept heures du matin heure locale, c'est-à-dire hier soir pour nous. Il aura passé deux jours en l'air et en attente dans des aéroports. Notamment celui de Séoul dans lequel il a du patienter pour la correspondance qu'il avait ratée, à cause d'un départ retardé par le froid à Roissy. Je suis émue de le savoir si loin là-bas, au chaud, dans ce pays qu'il ne connait pas, auprès de celle qu'il aime. Je suis émue parce que je le vois encore haut comme trois pommes, il y a une quinzaine d'années, au petit déjeuner, avec sa tête pas réveillée, devant son bol de céréales, sa peluche Gizmo sous le bras. C'était hier. Pour moi, il a toujours six ans.

Je pars pour la dernière journée de la semaine, dix heures de cours, une centaine de bornes, un conseil de classe à midi et un paquet de copies qui reste à corriger (je ne sais pas quand, il va falloir que je créé une faille spatio temporelle avant midi). J'ai peu dormi cette nuit, homme de moi a ronflé comme un sac toute la nuit. Va falloir lutter contre la sommeil. J'avais bien pris l'habitude de petites siestes.  C'est fini ! Je n'ai pas le temps de répondre à vos nombreux commentaires qui me réchauffent le cœur, mais ce sera chose faite très bientôt. C'est bon de vous savoir toujours là.


***

5 janvier 2009

Douce torpeur.

Écriture en pause depuis de longues journées. Autre chose à faire. Tant de choses à faire. Ne rien faire !

Et de nombreux fidèles lecteurs ont mis les voiles, les statistiques sont en chute libre. Besoin de nouveauté constante pour ces curieux éphémères. Or ici, rien n'a bougé les derniers temps. Alors on échoue ici en tapant dans un moteur de recherche la requête "à quoi sert un DEA de littérature comparée ?" par exemple. Tu apprendras cher internaute qu'il ne mène à rien : voie de garage, cul de sac, morceau de papier cartonné sans valeur aucune. Il t'apportera sans doute beaucoup sur le plan personnel et saura peut-être flatter ton ego mais ne vaut pas un clou sur le marché du travail. Et je me dis que si ces quelques égarés ne venaient plus ici par hasard, ce blog s'éteindrait sans doute comme la flamme d'une allumette.

Si ce n'est cette misérable vie virtuelle, la vraie vie est belle et épanouissante. Je suis en vacances depuis deux semaines et j'en ai profité, il me reste la journée avant la reprise, et curieusement, ces six longs mois qui m'attendent avant les prochains congés ne me font pas peur cette fois-ci !

Mon mois de décembre a pourtant été difficile, ce qui explique mon silence. J'ai cumulé en deux semaines la correction de toutes les copies d'examen blancs du moment (une centaine de copies, chacune me demandant environ une demi heure de correction puisque elles ont été composées en quatre heures d'examen, faites le calcul) et mes heures de cours habituelles. Donc réveils à l'aube, (que dis-je, bien avant) et couchers souvent très tardifs ! Il y aura eu de nombreuses paniques de dernières minutes, des notes manquantes, des fichiers qui ne passent pas par mail, des copies introuvables... Et il y a aussi eu cette belle guerre ouverte avec un de mes employeurs qui ne m'avait pas payée depuis octobre et qui trouvait cela tout a fait excusable, se cachant derrière une situation économique difficile (non, parce que nous on roule sur l'or, hein !) et des bobards plus monstrueux les uns que les autres (j'ai eu droit à une nouvelle version à chaque coup de fil, il aurait au moins pu faire l'effort de ne pas changer de disque à chaque fois, pour la crédibilité, ç'aurait été mieux.) J'en suis quand même arrivée à passer un coup de fil à l'inspection du travail et les prud'hommes ne sont pas loin. Au final, les interventions ont été payées, mais il a fallu hausser le ton et menacer. Beaucoup de temps et d'énergie perdus, et je ne parle pas de l'ambiance pourrie qui règne maintenant !

sapin_de_man

Les vacances sont arrivées comme un cadeau avant l'heure après toute cette course. La première semaine aura été familiale. Ma sœur a passé deux jours avec nous. Mon père nous a installé les éléments de la cuisine qui manquaient toujours. Puis nous avons passé trois jours chez mes parents. Ce fut cette année un vrai flash back en enfance. Des heures de discussion, passées au coin du feu, des films regardés en famille (merveilleux Jean de Florette et Manon des sources par exemple), dévorage de bredeles et autres friandises, siestes blotties sur un canapé. Insouciance du temps qui passe. Noël a été festif : oncles, tantes et cousines, mais aussi Boucle d'or qui nous rejoints tous les ans depuis quelques années. Je lis encore la surprise sur le visage de certains à l'ouverture des cadeaux. Le lendemain encore, alors que nous nous étions couchés très tard, les monticules de cadeaux sous le sapin, plus farfelus les uns que les autres, m'ont fait rire.

Je lisais alors La honte d'Annie Ernaux. Elle y revient sur un épisode noir de son enfance et par la force des choses tente de fixer par les mots tout ce qui a composé cette période de sa vie : les objets, le langage, son rapport aux autres. Et j'ai moi même, par décalcomanie, essayé de retrouver ces petites miettes de mon enfance.Les mots, les jouets, les vêtements, ces petits détails qui marquent une époque de vie.

Après trois jours, il a cependant été agréable de rentrer chez nous. L'ambiance était tendue. Ma grand mère vit chez mes parents. Elle est fragile, elle s'accroche à la vie mais ne sait plus franchement pourquoi. Sa santé, pourtant pas si mauvaise, lui devient un prétexte pour s'éloigner de nous, pour ne plus faire d'efforts. Il a été question d'hospitalisation. L'idée a crispé tout le monde. Mon père en particulier qui a abusé de sa grosse voix et de son autorité pour l'occasion, gratuitement. J'ai été bien contente aussi de rentrer pour retrouver mes draps ! J'ai en effet fait une allergie violente à la lessive de ma mère : visage boursoufflé, couvert de cloques et démangeaisons atroces. Il m'aura fallu une semaine pour m'en débarrasser, et encore ! Y'a qu'à moi que des trucs pareils arrivent !

brillance

Puis depuis, nous prenons soin de notre appartement (de gros rangements ont été mis en place et nous ont permis d'y voir plus clair). Incroyable de se dire que ça fait deux ans déjà qu'on vit ici. Nous avons longuement hésité à prendre le large pour fêter la nouvelle année (La Normandie nous avait fait tant de bien l'an dernier) mais nous sommes finalement restés ici, bien au chaud, avec notre Lu et de bons petits plats. A minuit, après avoir regardé la Croisée des mondes, nous avons regardé les feux d'artifice par la fenêtre. Même pas envie de sortir. Pas envie de faire comme tout le monde, parce que c'est comme ça, de fêter quelque chose qui n'a pas d'importance, qui ne correspond au final qu'à un mouvement de  planètes. Cette semaine encore, j'ai beaucoup lu, pas de scrupules à me mettre sous la couette, à somnoler, à regarder de bons films, à faire des gâteaux et mitonner de bons petits plats. Je découvre aussi les petites joies que peut procurer une Wii (mon cadeau de Noël). Je joue comme quand j'étais petite, redécouvrir la joie simple de jouer. Et j'aime cet hiver qui est vrai, le froid est vif et sain, j'avais détesté les précédents, fades et humides.

La rentrée se profile pour demain, une semaine courte pour recommencer. Curieusement, ça ne me contrarie pas. Les mois à venir seront faciles, ils vont nous mener vers des journées plus longues, plus lumineuses. J'ai de nouveaux projets pour ce nouveau semestre : j'ai été contactée par une personne qui souhaite faire de l'impro avec un groupe de son village, ils ont entendu parler de moi par le bouche à oreille et sont visiblement très motivés.

Je pense aussi fort à mon frère, qui fête aujourd'hui ses vingt-et-un ans et qui monte cet après-midi dans un avion pour l'Australie. Je suis heureuse pour lui, j'imagine tout ce qu'il va pouvoir trouver là-bas, en un mois. Sans aucun doute bien plus que des boomerangs et des kangourous. Je repense à mon escapade de 2000, à tout ce que ça m'a apporté, tellement plus que le cliché des cartes postales. Pourvu qu'il se montre prudent !

bougies

Je finis ce long message (trop long sans doute) par vous : que cette année 2009 vous soit douce et belle, qu'elle vous apporte ce qui vous manque, de bonnes surprises, de la satisfaction, un épanouissement personnel constant, une évolution professionnelle, la santé et un minimum d'argent pour ne pas avoir à y penser. De grosses bises virtuelles à ceux qui sont toujours là, malgré mes silences, mes coups de gueules et mes doutes.

***

 

10 décembre 2008

Ce qu'ils ont à nous apprendre.

Alors que la crise fait rage, que trop de personnes souffrent de la misère, que des gens meurent de faim, que la guerre tue encore dans de nombreuses régions du monde, je suis émue aux larmes devant ces images vues très rapidement ce soir au zaping.

 


Solidarité entre chiens chiliens.

Le 4 décembre, les caméras de surveillance de l'autoroute Vespucio Norte au Chili ont enregistré une scène qui depuis fait le tour du monde. Alors qu'un chien errant s'est fait percuté par un véhicule, un de ses congénères traverse les voies et tente de tirer le blessé sur le bas-côté. Malgré tous ces efforts, la victime de l'accident n'a pas survécu à ses blessures. Mais l'héroisme de son compagnon a ému le pays et les autorités ont depuis reçu de nombreuses propositions pour adopter le héros. Malheureusement, les pompiers avaient déjà, juste après l'accident, déposé le chien au coin d'une rue éloignée de l'autoroute et il demeure introuvable. (Source :  Le Post)

Publicité
Publicité
Diane Groseille
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 279 781
Publicité