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Diane Groseille
3 novembre 2004

Les autorues...

            Je retrouve cette mélodie, ces notes et ces mots qui me parlent, merci C., j'aime ce que vous faites... ME donne des envies d'être loin et ça fait qu'on se sent fort comme à chaque fois qu'on a entrepris quelque chose de bon/beau. Y'a cette puissance lente dedans qui porte. Merci.
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23 octobre 2004

Effluves

Je relis le Parfum de Patrick Süskind. Je retrouve cette merveille d'écriture, ces mots qui reniflent. Chaque page me plonge dans un univers de senteur. Et ce personnage si peu attachant, Grenouille, anti-héros meurtrier me laisse le suivre depuis plusieurs dizaines de pages déjà. Je m'enfile à chaque lecture dans des ruelles  parisiennes qui puent la pisse et le cuir, la transpiration et la viande avariée.

J'aurais aimé être "nez".

27 août 2004

Je pourrais avoir tort.


I Might Be Wrong
 
Je Pourrais Avoir Tort
 
I might be wrong (x2) Je pourrais avoir tort (x2)
I could have sworn J'aurais juré
I saw a light coming on Avoir vu une lumière venir
   
I used to think (x2) J'avais l'habitude de penser (x2)
There is no future left at all Qu'il n'y a pas de futur du tout
I used to think J'avais l'habitude de penser
   
Open up, begin again Mets-toi à nu, recommence
Let's go down the waterfall Descendons jusqu'aux chutes d'eaux
Think about the good times Pense aux bons moments
Never look back (x2) Ne regarde jamais en arrière (x2)
   
What would I do ? (x2) Qu'aurais-je fais ? (x2)
If I did not have you ? Si je ne t'avais pas eu ?
   
Open up and let me in Mets-toi à nu et mets-moi au courant
Let's go down the waterfall Descendons jusqu'aux chutes d'eaux
Have ourselves a good time Prenons nous-mêmes du bon temps
It's nothing at all Ce n'est rien du tout
Nothing at all (x2) Rien du tout (x2)

 

Radiohead, Amnesiac, 2001.

26 août 2004

Cabin fever.

Envie de cinéma? Ouais, j'ai ce qu'il vous faut: le navet de l'année. Hier soir, je suis allée manger vapeur avec ma voisine Marie. Finalement, les plats vapeur étant hors menu, on a mangé classique chinois et c'était pas fameux. Mais je m'égare. On a voulu se faire une toile parce que dans la région, cette semaine, c'est 4 euros. Alors on est allées trainer devant les affiches. Puis on s'est décidées pour le truc pas trop cérébral, parce que les horraires correspondaient.

Jamais vu telle merde. C'est la première fois que j'entends une salle de cinoche glousser autant devant un film interdit au moins de 16 ans: Cabin fever.Du ketchup à gogo et du Q en-veux-tu-en-voilà, pire qu'une série B, le navet par excellence. A se demander si le réalisateur est conscient de sa connerie. Entre le gars, pour la petite anecdote du film, qui s'étouffe avec son harmonica et les coups de pelles dans la tronche, vous en avez pour votre argent. N'empêche, ça faisait longtemps que j'avais pas autant rigolé devant une toile.

22 août 2004

Dernier tango à Paris.

 

                  Voilà quelques jours, j'ai enfin regardé Le dernier tango à Paris, film de Bernardo Bertolucci. J'avais adoré ses films les plus récents, en particulier Beauté volée dont la sensibilité des dialogues et des regards m'avait émue. Jérémy Irons est époustouflant dans ce film qui est pourtant passé presque inaperçu lors de sa sortie. Puis le fameux Little Bouddha, dont la poésie et les couleurs laissent des images inoubliables, tout comme Un thé au Sahara ou Le dernier empereur.

Alors, j'ai voulu le voir ce Dernier tango. Si peu d'histoire au début, tellement décousu qu'il est difficile de s'accrocher. Puis les éléments se raccrochent les uns aux autres. Eros rejoint Thanatos et on comprend mieux cette relation anonyme qui s'installe entre les deux protagonistes. Les images, en 1972 sont jugées pornographiques. Certains passages sont censurés, mais les mots n'en restent plus crus et c'est ce huis clos, cette "faille spatio temporelle" qui fait finalement de leur relation une exception, c'est là qu'est l'érotisme du film et non dans les scènes qui peuvent sembler choquantes. Ne rien savoir de l'autre et se couper du monde au point de ne plus pouvoir se retrouver dans sa réalité. Il y a chez ces personnages un détachement qui les rend attachant. La naïveté apparente de cette demoiselle, face à l'autorité de l'inconnu qu'elle retrouve. Une sorte de rite initiatique qui ne pouvait pas aboutir sur une relation dans la norme.

Comme dans nombreux de ses films, des images restent gravées. Certains regards, certains gestes. Et l'on en garde une ambiance, fascinante et effrayante.

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15 juillet 2004

Fahrenheit 9/11

       Sortie de cinéma. Michael Moore et sa palme d'or. Je suis profondément révoltée par tout ce que je savais déjà: le napalm, le fait que z'avaient rien demandé ces pov' civils irakiens, le fric, le fric, le fric... Maintenant, oui, c'est un film destiné au public américain,très manichéen (les gentils qu'on sait même plus très bien qui c'est VS les méchants et même qu'on dirait que c'est Bush tout seul le gros méchant (trop d'honneur pour lui)). Relativement subjectif ce qui est surprenant pour un doc, mais pas très étonnant quand on sait qui tient les ficelles et la caméra. L'impression aussi qu'on se sert de la même propagande dont ont su faire preuve les télés américaines pour convaincre la populace que la guerre en Irak, c'est vachty bien, mais là, c'est dans l'autre sens... Quoi qu'il en soit, il en a une bonne paire le Michael, et si ça peut au moins faire réagir les Américains aux prochaines élections, ce sera toujours une bonne chose...
12 juillet 2004

Arrêtez de fumer!!!

                 Non, je ne fais pas la morale, je cherche à faire réagir les gens. Je lisais ce week-end un édito d'Alix de Saint André dans l'Express à propos de la cigarette. A lire à tout prix. Parce que NON NON et NON: on ne prend pas 10 kilos quand on arrête de fumer, on ne stresse pas comme un(e) barjo, on est pas insupportable (à moins qu'on ne l'ait déjà été avant), on ne tombe pas dans un gouffre de désespoir, on ne consomme pas des anxiolytiques par boîtes de 40 et on ne devient pas un héros (à moins que ce ne soit l'image que l'on cherche à donner). Il n'y a rien de lâche et il n'y a rien d'héroïque dans le fait d'arrêter de fumer: simplement, on se rend compte.

 Je trouve incroyable qu'on laisse paraître un article aussi décourageant pour toutes les personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Je ne cherche pas à faire un discours pompeux ou moraliste. Je parle juste en connaissance de cause et je ne suis pas une "survivante". J'ai arrêté de fumer en septembre 2002, à la suite d'un accident de voiture (que je relate ici-même d'ailleurs) que j'ai mal vécu. On m'a alors dit que le moment était mal choisi pour entreprendre ça... Parce qu'il y a un moment? Réfléchissez bien, ce n'est JAMAIS le bon moment.

Je fumais alors un paquet de 30 cigarettes par jour et ceci depuis une dizaine d'années (oui, j'ai commencé très tôt) et j'étais la première à dire que je n'avais aucune envie d'arrêter de fumer, que je ne serai pas malade et que j'avais largement de quoi de payer ce que certains qualifiaient de "briques" (à cause de la taille des paquets). Puis soudainement, j'ai réfléchi. Je venais de passer à côté de la mort  (oh! grand mot qui ne vous percute pas si vous ne l'avez pas un jour tutoyé). J'avais furieusement envie de vivre. Et je ne comprenais plus à quoi "rimait" ce geste que je reproduisais plus de 30 fois par jour. J'en étais au stade de m'allumer une cigarette alors que j'en avais une aux lèvres. J'ai décomposé le mécanisme dans ma tête. Le cylindre qui roule entre les doigts. Le filtre que l'on pose sur ses lèvres. Le briquet qui entre en contact avec la cigarette. La fumée qui entre dans la bouche, descend dans la gorge, emplit les poumons. Où est la DEPENDANCE? Uniquement dans le geste.

J'ai voulu chercher plus loin. J'ai trouvé en bibliothèque un livre qui m'a fait plus que sourire, j'ai éclaté: La méthode simple pour en finir avec la cigarette. La quatrième de couverture annonçait qu'il n'y avait aucun stress, aucune prise de poids, aucune déprime en vue. Je restai sceptique. J'ai lu, en entier. Et au moment où je lisais la dernière page, j'écrasais ma dernière cigarette.

Je ne fais aucunement de publicité pour l'auteur de ce livre (il n'en a pas besoin), je n'ai rien à gagner. Sa méthode fait prendre conscience de notre lavage de cerveau (si si!), il n'y a aucun miracle. C'est un lavage de cerveau à l'envers. La dépendance physique est quasi inexistante. Tout est dans la tête. Et le type d'article que produit Alix de Saint André alimente cette idée universelle selon laquelle nous ne pouvons nous passer de la cigarette. C'est faux. Il suffit de comprendre que nous n'en avons pas besoin. Elle n'est pas vitale comme le sont l'eau, l'air, la nourriture.

IL N'EST PAS QUESTION DE VOLONTE, IL S'AGIT D'OUVRIR LES YEUX.

A l'heure actuelle, je ne fume plus. Je n'ai pas pris un seul kilo et ce fut un véritable bonheur que de cesser cette merde. J'ai retrouvé le goût des aliments (vivent les groseilles), l'odeur de parfums qui m'étaient devenus inconnus depuis presque dix ans, un souffle incroyable... J'ai failli retomber dans le cercle vicieux puisque j'ai fumé pendant un court laps de temps des beedies, pensant retrouver le geste sans retrouver le vice. Je me suis vite rendue compte que le processus était le même et j'ai laissé tomber du jour au lendemain. Aujourd'hui, je n'ai plus aucune envie de cigarette et pourtant Neb homme de moi fume (que je n'aime pas les bisous goût tabac!)

Rien ne doit vous freiner. Je ne fais de pub pour personne, je ne parle au nom de personne, je veux faire ouvrir les yeux: c'est facile, c'est évident. Et fumer tue.

 

 

8 juillet 2004

Eurockéennes 2004: chronique (2).

 

Ouais, je m'étais promis de le faire. Je vais pas refaire la prog', ce serait inutile. Juste à préciser qu'elle était particulièrement pointue cette année... Alors venons en aux faits.

Départ vendredi midi avec Neb, Pit le frère et Simon (prononcez Saymone). Les trois gars me cherchent à la sortie du taf et nous prenons la direction de Belfort après être repassés ici. Arrivés sur place, kro de rigueur à la main, sardine dans l'autre, nous montons l'igloo des deux jeunes. Neb ayant oublié la notre, nous étions condamnés à la première nuit dans la voiture. A perte de vue, des tentes, des couleurs, des véhicules, de l'enthousiasme. On rejoint le site via la voie ferrée comme chaque année. Réjouissance. Pourquoi ce soleil, c'en est presque inquiétant, y'a jamais de soleil aux eurocks, y'a anguille sous roche. On revend nos billets en rab arrivés sur place. Facile, le premier soir était complet et on cherchait pas à faire de bénéf', donc ça va vite. Arrivés devant les barrières, chacun sort son billet ET LA, C'EST LE DRAME. Simon (prononcez toujours Saymone) n'a plus son billet. Volé? Perdu? Que faire?

Après quelques minutes de réflexion, je traine Simon chez les gendarmes. Il avait a son bras le bracelet du camping qui prouvait que quelques minutes plus tôt, il avait encore son forfait. Les gentils gendarmes interrogent Simon (ne prononcez plus Saymone) et finissent par établir une déclaration de vol qui permet à ce dernier de récuperer un forfait sans avoir à débourser le moindre centime.

La bonne humeur est sauve. On pénetre sur le site. trois jours de 4eme dimension peuvent débuter. Une fois l'entrée passée, le temps perd de sa valeur. Rupture du continuum espace temps. De la bière, du son en permanence. Souvent assis dans l'herbe, souvent devant des scènes, à s'en mettre plein les oreilles et marcher, marcher, marcher... Il me restera de belles images. Des enfants qui galopent. La sieste dans la tente avec mon homme. Mes larmes sur certains morceaux de Pixies parce que c'était un peu comme d'entendre jouer Jim Morrison (j'écoutais Pixies quand j'avais 18 ans et je percevais alors une légende). La pluie uniquement le vendredi soir où on se dit c'est partit pour trois jours. Les dynamiques !!! (tchik tchik tchik) qui ondulent et dont la force set contagieuse. La tête des deux élèves que j'ai croisés et qui ont failli se sauver en me voyant (vous vous rendez compte, p'tain, c'est pas possible ça, y laissent même rentrer les profs!). Les cris de joie qui parcourent tout le camping même en pleine nuit. Ce type qui a dormi contre une bâche avec son chapeau de mexicain pendant plusieurs heures. Patach (d'ailleurs, je fais un appel à qui connait Patach, ce jeune homme qui s'est baladé vendredi avec une pancarte dans le dos / Peut-être que patach était un revendeur et que je passe encore pour une niase).

Dans l'ensemble, pas mal de frissons, mais moins que les autres années. Pas mal de fatigue aussi. Faut dire que la semaine précédente avait pas été de tout repos. Je remarque aussi un public de plus en plus jeune (ou est-ce moi qui me prends une claque de quart de siècle?) et toujours cette déferlante commerciale sur tout le site qui va jusqu'à pourrir les attentes de concerts. Certains diront que Placebo n'ont pas pris de risques, d'autres que Pixies avaient un son de m... Pour ma part, j'ai été assez bon public cette année. Mais foncièrement déçue par les Korn et Slipknot, que je présageais violents, mais desquels je pensais quand même pouvoir tirer quelque chose: je me suis sauvée. Aussi bien aimé la pèche de Goove armada, les petillants Seeed (du reggae allemand, si si!). Un peu déçue aussi par le Peuple de l'herbe que j'avais déjà vu plusieurs fois en concert (Peuple-peuple!). Trop court et un peu vide.

Voilà ma chronique, complètement désordonnée, je l'admets. J'avais besoin de balancer comme ça mes impressions. L'année prochaine peut-être...

8 juillet 2004

Who is Whawha?

 

Yes, Whawha is a fucking caniche...

15 juin 2004

Des mots doux à la benne, réagissons!

Vous saviez que les lettres d'amour qui se perdent sont envoyées à Libourne et qu'ils les mettent à la poubelle? Je vais leur écrire...
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