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Diane Groseille
26 novembre 2004

Mauvaise note... Mauvais post.

Ai la crève. Malgré tout, j'achève ma semaine de cours cet aprèm': déjà 4 paquets de copies corrigés ce matin. Rien de prévu ce week-end si ce n'est une sortie avec l'amie en forêt et une escale au salon du livre (thématique liberté me semble-t-il)... Spö débarque peut-être ici la semaine prochaine pour un squat de deux semaines puisqu'elle est en stage dans le coin. Y'a aussi toujours cette crémaillère à mettre en route, la date est fixée au 11 décembre, faut juste lancer les invit's...

Voilà pour les  nouvelles pas vraiment neuves, sinon mon pif est une fontaine, Neb pionce encore car il était en boîte cette nuit (encore), mes envies de mettre les voiles se font de plus en plus puissantes.

[08/20. Insuffisant, votre devoir est un brouillon, vous n'organisez pas vos idées. Il faut prendre le temps de vous relire]

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24 novembre 2004

Respirer

J'ai respiré, ça va mieux. J'ai vidé mon sac en rentrant à Neb homme de moi. Il écoute, toujours, je ne sais pas ce que je ferais s'il n'était pas là. La façon dont on considère mon travail ici est à l'origine de ce ras-le-bol. Dire les choses et avoir l'impression que pisser dans un vilon serait sans doute plus utile. Ecouter toujours et encore mais ne jamais être entendue...

Je reprends dans quelques minutes. Au radar. Et pourtant les vacances ne sont pas si loin derrière moi. En face par contre, enocre un bon mois qui s'étire... Faut que je parvienne à prendre du recul, mais c'est difficile en étant ici plus de 40 heures dans la semaine et en passant mes soirées sur mes copies....

23 novembre 2004

Bordel

Marre. Gros coup de ras-le-bol. Méchante envie de tout plaquer... RESPIRER...RESPIRER
21 novembre 2004

Le ventre jaune...

Photo © Jules Fouarge

J'ai du Miossec dans mes oreilles ce matin, de la mélancolie qui se fait douce et forte...

Elle était de ces femmes qu'on embrasse sur les yeux
Dont on tombe sous le charme comme on tombe sous le feu
Elle était de ces femmes qui ne laissent pas les hommes silencieux
Dont on tombe sous la mitraille rien qu'en croisant ses yeux
Elle était de ces femmes qui ne semblent pas craindre le feu
Ni le bûcher ni les flammes tout en elle vous rendait heureux
Elle était de ces femmes qu'on prie pour qu'elle vous remarque un peu
On plongerait dans ses flammes pour seulement effleurer ses yeux
Elle était de ces femmes dont un sourire vous rend heureux
Pour elle j'aurais maudit mon âme, pour elle j'aurais maudit le bon dieu
Elle était de ces femmes dont on aimerait laver les cheveux
Dont on aimerait embrasser l'âme c'est le plus grand de mes voeux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux
Elle était de ces femmes qui n'ont pas le regard bleu
Dont les yeux ont versé trop de larmes pour croire encore aux cieux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux.

Puis il y a des mésanges qui viennent picorer des graines sur le bord de ma fenêtre. Elle sont belles, on dirait qu'elles sont maquillées pour partir à un défilé de carnaval...

[J'ai toujours rêvé de voler, sans doute que lui aussi]

20 novembre 2004

Va te coucher...

    Aujourd'hui, j'ai répondu à des énigmes, j'ai lu des posts, j'ai fait mon ménage, j'ai regardé la télé, j'ai promené Whawha, j'ai mangé des oranges... Autrement dit: rien. Et pourtant je suis crevée. Sur ce, bonne nuit!
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19 novembre 2004

Matin calme

                Grand soleil, mais d'où viens tu? On ne t'attendait plus. Ma matinée de liberté de la semaine, vivent les 35 heures (mouais, je suis à quarante, voire plus, mais bon, on s'accorde du temps, ça fait partie des bonnes résolutions)... Déjà un paquet de copies corrigées, un gros câlin, une bonne douche et une promenade avec la chien. Y'aurait du ménage à faire, y'a eu comme une bombe au rez-de-chaussée de notre maison-appart'. Disons les traces du pas-de-temps de la semaine écoulée. Y'a de la vaisselle collée dans l'évier et des épluchures d'oranges sur la table du salon, une couverture polaire bleue roulée en boule sur la canap' et ma jupe rouge qui traîne sur le parquet, des emballages en plastique et le balai sur un pan de mur qui attend qu'on se serve de lui, un meuble à monter et du linge à repasser, des journaux à découper et du courrier à classer... Décourageant. Dans une heure et demi, je me lance pour les quatre dernières heures de cours de la semaine...

Les cours sont intéressants en ce moment, les jeunes accrochent bien, si ce n'est quelques exceptions dont le niveau est vraiment trop faible (savent ni lire ni écrire). Les ambiances de classe sont bien maîtrisées (mis à part l'incident de mercredi soir, mais j'ai considéré ça comme un cadeau de la part de l'élève en question puisque je ne vais du coup pas voir sa tronche avant un moment, merci A., bien joué, j'aurais pas trouvé mieux). Il est toujours délicat de voir encore à cette période de l'année débarquer des nouveaux éléments, faut les intégrer, c'est pas évident. Quant aux collègues, faudra que je leur accorde un post rien qu'à eux un de ces quatre, ils le méritent bien, de vrais phénomènes, des clichés ambulants...

Ce week-end, faut impérativement que je mette en place cette crémaillère qui nous traîne dans les pattes depuis trois mois. Envoyer des invit', passer des coups de fil... On a laissé passer trop de temps, mais y'a tant de monde à prévenir.... Ce sera l'occasion de revoir ceux que je boude un peu depuis le déménagement faute de temps (toujours...).

14 novembre 2004

Satisfaction.

Contente, plutôt, même si le week-end touche à sa fin. Hier soir, du monde à la maison, des amis de Spö et cette dernière qui est venue squatter, après une aprèm dans sa ville, à tourner dans les magasins, noirs de monde (y'avait-il des promos, des offres spéciales?)... Avons joué à Elixir, et même que j'ai réussi à caser le sort "dommage" qui m'a fait gagner la dernière partie. Puis sinon, Neb homme de moi est bougon, je ne cesse d'excuser sa mauvaise humeur, mais j'ai aussi mes limites... Rien de spécial aujourd'hui, je voulais aller au cinéma (ça a déjà été remis plusieurs fois), mais je crois que je vais finir à la séance de 20h15 toute seule. Puis voilà une semaine qui va redémarrer demain. Je commençais ce post en disant que j'étais contente, j'ai enfin réussi à mettre un peu de distance entre moi et cette année scolaire qui file à toute vitesse et qui me mettait la pression. J'ai pris suffisamment d'avance pour ne pas avoir en permanence cette impression de courir. Puis il y a une cohérence que j'avais du mal à trouver l'année dernière
11 novembre 2004

Nuit.

         Départ pour le cinoche dans peu de temps. Fallait pas fanfaronner hier. Mes joues roses et ma toute puissance m'ont conduite au lit très tôt. Impossible de garder les yeux ouverts. Neb homme de moi est parti en boîte avec ses compères. J'y serais bien allée mais je pense que ma tête serait tombée sur le bar après la première bière. Puis le mâle avait visiblement envie d'y aller seul, soirée entre mecs. L'est rentré à quatre heures du mat', puant la clope et l'alcool et s'est réveillé ce matin avec une bonne gueule de bois... Classique. Moi, j'ai fait un bon tour d'horloge sous la couette, la nouba, c'est pour une autre fois...
6 novembre 2004

Soupe de légumes et au travail...

                 C'est déjà plus les vacances (se sont transformées en week-end, ni vu ni connu). Le goût va rester dans la bouche encore un moment. Ce bonheur aura filé comme une journée. Et on voudrait tant qu'elle recommence. Pour une fois, on ne pense pas au temps qui nous rattrape, on se laisse vivre, on reste au lit le matin avec un bouquin en se disant "je me lève quand je l'ai fini", on regarde de bons films (se plonger dans une fiction, entièrement, sans être rattrapé par ses soucis du jour), on traîne dans les rues, dans les boutiques, sur les banquettes molletonnées des salons de thé, alors que le froid commence à pincer et que le soleil se fait timide... J'ai eu le temps de faire ce que j'avais envie de faire. Sauf le travail que j'ai gentiment boudé et je me retrouve avec ma mauvaise conscience. Non, en fait, j'ai pas boudé tant que ça, j'ai pas mal cogité, élaboré, lu et réfléchi. C'est déjà bien. Y'a de l'idée pour la suite et j'avais besoin de cette parenthèse oisive. J'ai aussi découvert ma nouvelle ville, en long, en large et en travers, même les quartiers pas forcément "jolis".

Puis j'ai beaucoup vu l'amie et sa petite. Elle est encore venue hier soir. Je me demande en regardant les yeux bleus de la petite Lilou ce qu'elle retiendra de cette période de sa vie: les couleurs, les odeurs, peut-être juste des motifs ou une mélodie. J'ai de ma plus tendre enfance des souvenirs d'une précision déconcertante en ce qui concerne de tout petits détails: la tapisserie du salon de la maison où j'ai vécu jusqu'à mes deux ans (une forêt de chênes, top kitsch année 70), une robe vert pomme, la crème que mettait ma mère, l'odeur de la pipe que fumait mon père, la tête de Noël Mamère à la télé (paraît que ça me collait des fou-rires), les fraggles le dimanche juste après Maggy, la consistance rêche des poils de Popeye mon chien ...

Dans le domaine des mauvaise nouvelles, pas grand chose:

  • Appareil photo cassé (retour à canon qui s'impose)
  • Neb homme de moi un peu grognon mais il part aux courses et l'arrivée de la toute nouvelle freebox va sans doute lui faire retrouver le sourire
  • Pas de soleil, z'avaient encore menti météofrance, méchants
  • Lundi matin, je suis en classe

Mais sinon, la vie est belle et je ne crois pas me souvenir avoir déjà connu une telle constance dans ma vie. J'ai fait une soupe de légumes à midi et maintenant je vais quand même corriger quelques copies histoire de ne pas arriver les mains vides. Cinoche demain ou ce soir. Balade avec mon homme. Bouffe chez les parents. Câlins sous la couette ou ailleurs. Confection d'un gâteau au chocolat aux noix. Ce blog est un étalage impudique de bonheur...

3 novembre 2004

Pains d'épices à la Cannelle?

             Un peu de lumière enfin. Mes premiers jours de vacances ont été embrumés. Lundi, Neb et moi avons tenté de trouver le soleil en montant sur les hauteurs. Nous avons fait une balade en voiture, avons rencontré une couche épaisse de nuages, purée de pois, mais pas une miette de soleil. Hier, avec mes deux cousines (treize et onze ans), je suis allées trotter à travers champs. Toujours pas de lumière, un ciel bas et menaçant. Nous avons fini par nous mettre au chaud devant un DVD avec les très fameux pains d'épices des vacances de la Toussaint. Ceux qui annoncent les jours raccourcis et le Saint Nicolas. Ma meilleure amie et sa petite Lilou sont venues nous rejoindre, nous sommes allées dans un petit salon de thé très calme nous sommes réchauffées avec notre gourmandise préferée: un chocolat viennois. Les jours se font de plus en plus courts. J'en suis déjà au milieu de mes vacances et j'ai l'impression de n'avoir rien vu. J'ai plus de temps pour dormir, lire le journal, écouter de la musique, me promener le long des petites ruelles médiévales de ma ville...

Va falloir que je profite de ce peu de soleil, je vais traîner dans les rues, les mains enfoncées dans mon manteau... Besoin d'air.

Déception en regardant les nouvelles tout à l'heure. Des chasseurs de sangliers (honte sur eux, rien que pour ces pauvres sangliers) ont tué Cannelle et son petit ourson est seul, livré à lui-même. Quant aux élections américaines, faut croire qu'ils ont du caca dans les yeux, comment voter pour un type qui condamne l'avortement et l'homosexualité, tolère les armes dans les lieux publics et est pour la peine de mort. C'est bien plus complexe que ça me direz-vous. Je suis toujours plus émue et concernée par cette pauvre Cannelle que par le sort des Américains (même si cette élection doit toucher la planète), je trouve cela tellement navrant!

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Diane Groseille
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