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Diane Groseille
22 avril 2005

Et je me fais mon printemps.

La météo se fout de nous. Voilà le week-end, avec ses promesses de soleil et de sorties, et parait qu'il va encore nous faire faux bond. Non, ce blog ne va pas devenir un site "météofrance bis". Juste pour dire que j'ai trouvé malgré tout mon petit bonheur. Du soleil en pots. J'ai planté il y a quelques jours quelques graines de plantes aromatiques: thym, sarriette, basilic, menthe, persil, ciboulette. Dans de jolis pots en terre cuite sur lesquels sont inscrits leurs noms en lettres blanches. Elles pointent le bout de leurs nez. De petites pousses vert tendre qui luttent contre la gravité mais semblent encore si fragiles. Chaque matin, au réveil, je me précipite sur les bords de fenêtres pour admirer et m'extasier devant leurs évolutions. Je sais pas pourquoi, quand je les vois, je pousse des petits cris de ravissement, pas consciente du tout du degré de ridicule que je peux atteindre... En attendant, ça me fait du bien...

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21 avril 2005

J'attends le printemps...

J'attends cette petite vibration à l'intérieur parce qu'enfin on respire, j'attends les parfums entêtants des fleurs fraîches, j'attends le soleil qui chauffe la peau et réchauffe le dedans, les longues promenades en forêt, les terrasses en sortant du boulot, les flâneries... Mais pour le moment rien. En avril, ne te découvre pas d'un fil. Alors, comme la renaissance annuelle n'arrive pas, mon job me gonfle, j'ai envie de dormir tout le temps, c'est le come back de la marmotte...

19 avril 2005

Bavardages.

Il nous dit ouvertement qu'il ne comprend pas pourquoi nous pourrions avoir peur, qu'il ne faut pas voir peur. Bien sur, il a raison, pourquoi être si alarmiste, les djeun's? Il n'y a que 10 % de chômage pour le moment et même si ça augmente, ça ne devrait affoler personne, puis pour ce qui est de nos études, de notre futur, de l'économie française, n'en venons pas à provoquer "une tempête dans un verre d'eau". De toute façon, la planète se chargera peut-être de nous avant non? A moins que quelqu'un de bien pensant ne s'occupe de faire de grandes promesses et de grands discours avant...

Sinon, je trouve que Maria Carrey est particulièrement moche.

Et si un feu se déclarait dans le vatican, la fumée serait blanche ou noire?

Les gens n'écoutent pas ce qu'on leur dit. Je suis peut-être aussi un "gens" dans ce cas là, mais c'est profondément énervant. Comme la soeur qui a tendance à appeler les derniers temps pour "raconter" (la dernière, une bien bonne ou encore la meilleure) et qui ne se soucie pas forcément de savoir si je me porte bien... Ou encore Monsieur P. au taf, dont je connais toutes les activités extra-professionnelles (j'ai même déjà pu tâter la canne à pêche) et qui ne sait presque rien de moi... Ceci dit, je les adore ces gens là, même quand ils s'écoutent parler.

Mon frère invite sa copine à un concert de U2 dans le Sud pour ces 18 ans. La Grande Classe.

Message sur mon répondeur l'autre soir. Un ex. De courte durée (l'ex, pas le message). Une erreur. Mauvais calcul, mauvaise appréciation. Droit dans le mur. Bref. L'ex me propose une colo. V'là deux ans que j'ai pas mis les voiles sur un camp. Puis la proposition ne s'arrète pas là. C'est que c'est allèchant. Il s'agit d'une tournée des festivals de France au mois de juillet, avec un petit groupe de 15-18 ans. Le seul hic, c'est l'ex (Notez, jolie consonance de phrase). Tant pour moi (j'ai si peu apprécié ce que j'ai découvert en lui, le calculateur qui joue le rôle de celui qu'on attendait) que pour Neb homme de moi (je conçois très bien que l'éventualité ne l'enchante pas).

Je pense à cette nana qui a foutu le feu dans cet hôtel parisien, je pense à ce qui a dû se passer dans sa tête les heures qui ont suivies.

Le Furet est papa. Un petit garçon avec un prénom aux sonorités grisâtres. Ils ont cherché l'originalité. J'ai encore du mal (avec le prénom). Mais il est papa. Encore un peu difficile à concevoir. Il faudra le voir pour vraiment réaliser. Celui avec qui j'ai partagé cinq ans de vie. Mais ce n'est pas douloureux ou dérangeant, je suis même profondément heureuse pour lui.

2 avril 2005

Premières fraises

Je viens ici presque en "touriste", comme si j'étais plus vraiment chez moi. Des personnes doivent lire, de temps en temps, venir ici, entrer comme on entre dans un lieu déserté.  Je suis partie en vacances et j'ai laissé la clé sous la paillasson pour que tout le monde puisse entrer. Ceci dit, y'a plus grand chose à voir, plus grand chose à lire. Diane se montre fainéante, elle se dore la pilule.

Retour d'Ardèche. Du fromage de chèvre, des saucissons et des jolis cailloux pleins les poches, des souvenirs, du soleil et du grand air plein la tête.  Des envies oubliées qui resurgissent. On a vadrouillé depuis les Alpes à travers la France, ses marchés, ses chambres d'hôtes et ses petits restaus. Des plaisirs simples. Beaucoup de calme. De plus en plus, je sais que c'est ce que je recherche. La simplicité et le calme. La solitude aussi.

ENTRE DEUX BOLS DE FRAISES. CHEZ LES PARENTS. SOLEIL.

P.S.: Mais où est passé Pancake?

25 mars 2005

Nouvelles écritures.

Tellement de nouvelles choses à lire sur la toile, qui donnent envie de flâner, de se plonger à nouveau dans l'univers d'autres, comme autrefois, comme au début. Mais souvent, il y en a trop. On se perd dans le dédale des mondes, des quotidiens, des couleurs. Puis certains font n'importe quoi, recommencent sans arrêt, laisse des traits par ci et des mots par là, se cherchent et ne se trouvent pas, s'affichent, de façon vulgaire parfois, impudique. Presque un an que moi j'ai commencé à écrire ici et j'ai l'impression qu'autour d'un petit groupe s'est développée une jungle. Avec des écrits magnifiques aussi, des pages sur lesquelles on pourrait passer des heures, à ressentir de l'admiration, de la compassion, à sourire, à imaginer. Un peu perdue malgré cela dans ce qui devient une immensité. J'aime croire ceux qui pensent que c'est un phénomène de mode...

Aujourd'hui, premier jour de la parenthèse vacances qui va durer 10 jours. Prise de bec avec mon homme de moi hier soir. Je me sens souvent bien loin et seule. Là, il dort derrière moi, sur le canapé rouge, alors que le soleil dehors cogne. Nous partons sans doute demain. On voulait partir loin, vite et pour quelques jours. Barcelone, Seville ou Lisbonne. Mais on s'y est pris trop tard. Alors on décolle version plus "aventure", on part vers le sud, sans trop savoir vers quelle ville, avec un budget qui va nous permettre quelques petites folies, en espérant que le soleil sera au rendez-vous, car gros besoin de lumière.

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9 mars 2005

Au premier réveil...

Malade. En arrêt depuis lundi. Comme sans doute pas mal de monde. Rien qu'au lycée, on était trois lundi, ce qui m'a valu un beuglement de Tête de brique au bout du fil puisque j'étais la troisième à prévenir. J'aime pas rester là à rien faire, incapable de faire quoi que ce soit, toute seule, à m'endormir sans arrêt. Puis je me pose trop de questions. J'angoisse pour rien. Il faut que je trouve un moyen de me détacher de ses trouilles non fondées. Alors, je m'endors, et je me réveille encore en sueur, avec de la fièvre. Au moins, j'aurais perdu quelques kilos, ce qui ne fait pas partie de mes préoccupations en règle générale, mais le fait de ne plus rentrer dans mon dernier levi's me contrariait quand même... Voilà pour la futilité du jour. Je pense de toute façon que mes jours sur ce blog sont comptés, puisque je n'y trouve plus de réelle satisfaction. Je ne trouve pas l'écriture vraie, celle que je cherchais au départ... Elle reste partielle, éphémère, aléatoire...
25 février 2005

Elle me rattrapera pas...

 (Anniversaire de Spö, elle a 25 ans).

Seule ce soir. Neb homme de moi a une soirée de gars qui parlent d'informatique. J'ai embarqué mes classeurs, je vais bosser ce week-end. Et ne plus les ramener au boulot parce qu'ils sont mieux ici. De plus en plus, j'aimerais que l'on reconnaisse les heures de taf supplémentaires que je me farcis. Juste parce que de plus en plus j'ai l'impression d'être une bonne poire. Et on me répête que c'est un investissement de départ. Mais où est il écrit que je fais de l'investissement bénévole dans cette boîte? C'est pour ça que mes classeurs sont mieux ici. Puis, de toute façon, avec mes 27 heures de cours, c'est pas là-bas que je vais le fignoler ce putain d'investissement de départ.

Demain, j'aimerais prendre ma petite clio et me rendre à l'aéroport de M. puis décoller dans le premier machin qui décolle, vers n'importe où et revenir quand j'en aurais envie. Par exemple dans une jolie ville pleine de soleil où je pourrais manger une salade fraîche en terrasse à midi (parce que ce serait à moins de deux heures de vol quand même) et où je me mettrais sur un banc dans un parc très calme avec un livre dans l'après midi... Longtemps; sans réfléchir, en oubliant comment je m'appelle...

Mais pour lundi, j'ai plein de copies qui me narguent, deux contrôles à boucler, et quatre heures de cours à ajuster. Juste pour lundi. Je crache à la figure de celui qui ose dire que c'est la planque. A midi, devant ma crème caramel, l'autre crétin (celui qui trouve que de toute façon "je peux la fermer parce que je suis trop jeune et que j'ai pas d'expérience de vie" (très bon argument quand on a tort face une nana de 26 ans et qu'on en a 50)) me dit de façon très ironique que j'ai l'air très impliquée dans mon travail. Grand silence à la tablée. "Pourquoi, c'est pas l'impression que ça donne?". Gloups, il avale de travers et me sort une bonne couche de miel et de cirage (mélange très indigeste, mais il a visiblement des stocks à liquider)...

Donc, demain matin, je vais me contenter de petits plaisirs bien plus accessibles. Je vais me lever tôt, prendre une douche tiède, m'emballer dans des vêtements confortables que je peux pas forcément mettre dans la semaine et aller trotter dans les ruelles, acheter du pain frais et des petits desserts, traîner dans un kiosque à journaux pour repartir avec mon libé, fouiner pour trouver un petit cadeau sympa pour Spö, ... Acheter mon timbre amende à 90 euros pour coller sur le joli papier que je dois renvoyer parce que je roulais trop vite sur une autoroute limitée à 70 km/h alors que rien ne le justifiait... ($^"o^¨^ù°ù.....//Grrrr...^//:???Petite tête de mort...*µ§;)...

Mais ceci dit, comme le souligne Jean Giraudoux,

Le bonheur est une petite chose que l'on grignote assis par terre au soleil,

 et je fais ce que je peux pour garder cette idée en moi et pour la chatouiller le plus souvent possible...

8 février 2005

moï moï, petit chant

Mon Neb homme de moi est rentré de ses vacances dans les Alpes. Ma semaine seule s'achève là, mais j'ai bien aimé. Alors même si j'ai réussi à lui en vouloir alors qu'il n'était pas là, je suis contente de le retrouver. Un peu plus de calme aussi au boulot après la vague difficile du mois de janvier. J'écris beaucoup: moyen de m'évader, d'entrer dans d'autres dimensions. Ce blog en subit les conséquences: une absence de plus en plus marquée, des posts de plus en plus insipides, égocentriques en tous cas. Tracé plat.

Y'avait aujourd'hui les premières odeurs du printemps dans le soleil. 

Alors je chantonne mon moï moï, petit chant d'insouciance.

4 février 2005

Ciment dans la bouche

Réveil difficile ce matin. Je savais plus comment je m'étais couchée. The Pouh dormait encore et j'ai eu recours eu cachet d'aspirine et à la douche froide pour envisager d'aller en cours. J'y suis, au lycée, pas les yeux en face des trous. Y'a plus de deux bouteilles qui y sont passé. J'ai laissé quelques mots ici avant de me coucher. Maintenant, j'ai l'impression très désagréable que mon cerveau baigne dans un liquide alcoolisé et que ma tête ne tient pas sans ma main. BEUUUUUUUUUUURK...

Tout a commencé par ces quelques bières au buffet de la gare avec deux de mes collègues (toujours pas fait de post sur eux alors qu'il y aurait de quoi faire). Nous avons traîné jusqu'à vingt heures et je suis rentrée chez moi, à pied, avec une envie de faire pipi terrible. The Pouh est arrivé vers vingt et une heures, avec une bouteille de crémant pour fêter son anniversaire. Nous avons prolongé l'apéro avec quelques verres de martini blanc et avons accompagné nos gnocchis d'une bonne bouteille de rouge. Couchées à trois heures du mat'. J'aime Le Pouh. Mais maintenant, faut redescendre sur terre et c'est très difficile.

4 février 2005

NieT

Alors, ce soir, je me sens mal. Encore plus que d'habitude. Il est loin. Mais en plus, je découvre qu'il fait toujours des recherches, comme si je n'éxistais pas². Pas du tout. Ce soir, l'alcool fait le tour de ma tête. Mon hôte dort déjà. Et, là, seule dans le salon, je tape toujours, parce que je me sens seule sur la toile. j'ai envie cette fois, de m'évader sans laissser d'adresse puisque visiblement, il cherche toujours. Comme s'il n'avait pas trouvé.
tu démolis en moi tout le joli.

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Diane Groseille
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