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Diane Groseille
2 septembre 2005

Dans ces bras là.

ces_bras_l_J'ai commencé ce livre de Camille Laurens. J'aime son écriture, sa façon de faire comme si le lecteur était assis en face d'elle à la table d'un café, ses confidences qui semblent si sincères. Je n'ai tourné que quelques pages hier soir avant que mes paupières trop lourdes ne se ferment.

Je suis contente de trouver encore le temps de lire. Contente de trouver encore aussi le temps d'écrire ici. L'habitude semble prise: ce sera tôt le matin, avant même que Neb homme de moi n'ait ouvert un oeil, pendant cette heure où le jour n'est pas encore vraiment certain de se pointer. J'aime me lever tôt. Avoir le temps de me réveiller dans ces petits gestes du quotidien: la douche chaude, le choix des vêtements de la journée, le maquillage, une tasse de thé (peux rien avaler d'autre avant midi), la préparation des affaires de la journée qui s'éparpillent un peu partout, un brin de rangement et de ménage... Puis, mon panier en paille sous le bras, je traverse le parc désert qui me sépare du lycée. Souvent encore à l'heure où j'y passe, les tuyaux d'arrosage automatique inondent les pelouses dont se dégage le parfum saturé de l'herbe et de la terre. Puis après, tout va très vite.

Dernière journée de cours, déjà une semaine derrière nous. Trois heures et demi avec le même classe ce matin, j'ai jamais eu à gérer ça et j'appréhende un peu. Puis encore deux heures cet après-m' et le week-end s'impose à moi comme une évidence. Il faut que je trouve le temps de classer encore les quelques photos prises sur nos dernières semaines de vacances, puis j'aimerais en développer plusieurs dizaines. Dimanche, nous fêtons la nature avec un déjeuner dans les prés et je vais avoir enfin l'honneur de découvrir la musique de mon frère...

Une dernière chose. Je me demande qui est ce visiteur quotidien (même plusieurs fois par jour parfois) dijonnais qui tape systématiquement mon nom dans mon google pour venir me lire.

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1 septembre 2005

été indien.

Le rythme est pris, malgré l'été qui s'étire et nous attire au dehors.
Première grosse journée hier avec huit heures de cours. On termine par trois heures sans pause.
Je sens que mes mercredis soirs seront "légume".
Puis hier soir, nous avons filé chez Jéjé à M. pour ses soucis informatiques.
J'ai du refuser de suivre d'anciens élèves sur une terrasse de café pour aller là-bas.
Drôle d'impression de se retrouver dans cette ville.
Passer sur ma place pleine de couleurs où les coups de cloches me plongent un instant dans ma vie d'avant.
On a mangé indien.
Maharadja.
Il paraît qu'indien vaut mieux que deux tu l'auras.
J'aime toujours autant. Les explosions des épices douces sur la langue.

Aujourd'hui, journée agréable de la semaine.
Pas d'école l'après-midi.
Je veux encore du soleil pour moi.

d_sordre

30 août 2005

Sur les épaules.

C'est fait, c'est passé, comme un lundi. La pilule est avalée. J'avoue que j'aurais pu m'étouffer tellement j'avais pas envie d'y aller. Des nouvelles têtes, certains qui se font déjà remarquer, qui n'en font qu'à leur tête, des têtes de cons, des têtes de linottes ou têtes en l'air, pas de têtes de Turc, quelques têtes à claques, celles qui ne me reviennent pas, des belles têtes de vainqueurs, des têtes blondes, des têtes bien pleines mais pas seulement...

Puis moi, hier soir avec déjà la tête comme une pastèque et les pieds en compote. Dur de reprendre le rythme, dur d'insuffler la motivation, de se donner du courage, de trouver ça beau, d'avoir envie. Faut se dire que ça viendra. L'appétit vient en mangeant.

De leurs côtés, ils sont beaux comme des sous neufs, avec des cahiers tout propres (pas le moindre gribouillage en vue, les noms du petit copain ou du dernier groupe qu'ils kiffent grave n'ont pas encore leur place), des trousses qui sentent le neuf, pleines de cartouches pour gratter des feuilles et des feuilles, les dents qui brillent et l'haleine fraîche, le regard vif où se lit une soif de connaissance et une motivation débordante. Si seulement ça pouvait durer, au moins jusqu'à Noël...

Je vous en donnerai(s) moi des connaissances!

img_68101

29 août 2005

A fond la forme!

La voilà, la vraie, la grande, celle qu'il ne faut pas rater:

 la rentrée
(je ne lui mets pas de majuscule, quand même, faut pas exagérer!).

Je suis un peu pâteuse et un peu nouée, mais pas de vrai gros stress en vue. Y'a bien la petite larme qui voudrait sortir pour dire adios aux vacances, mais je ne lui laisserai pas sa place. De toute façon, c'est comme le saut à l'élastique, faut juste sauter, après, ça va très vite. Alors qu'on en finisse avec ces manières, on ne va quand même pas lui sortir la tapis rouge à cette conne de rentrée! Non mais!

26 août 2005

Vite.

Une journée chargée qui m'attend. Dernière journée de vacances, déjà très teintée de travail. Je vais passer la matinée au lycée, ramener mes classeurs, trier les documents qui trainent, faire quelques photocopies, classer encore les sujets d'exam de l'année passée... A midi, je file faire quelques achats urgents (surtout pour lundi en fait), puis dans l'après-m', je vais chez ma collègue V. pour voir son petit dernier et pour discuter calmement avec elle (ce ne sont pas nos cinq minutes de récréation qui nous permettront de communiquer). Puis ce soir, fiesta à la maison, ce qui, bien entendu, ne se met pas en route tout seul, y'a du boulot. Alors, je me sauve sous la douche, cette dernière journée de liberté n'en est plus une!

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22 août 2005

Pré rentrée.

Dans une heure, toutes les têtes des collègues de l'année dernière vont s'imposer à moi pour une nouvelle année. Même Tête de Briques. C'est une fatalité. Pas Tête de Briques, le fait que sa tronche va monopolyser mon champ de vision une bonne partie de l'année. Eurk. J'aimerais la vomir une fois pour toute, vomir sa méchanceté et son arrivisme, son incompétence et son inconstance.

Passons. C'est un temps idéal pour remettre les pieds dans le lycée et dans cette morosité qui doit y règner... Il me reste presque une semaine de sursis avant l'arrivée de mes monstres. Beaucoup de monde à voir encore d'ici là. Beaucoup de petits détails à mettre en place. De petites choses qu'on aimerait voir règlées d'ici là. Pour être sur la ligne de départ avec  le coeur le plus léger possible.

16 août 2005

Vol éphémère.

Assise à côté de ce thé vert  qui semble jaune dans cette tasse rose, j'ai le blues. Un peu. Une première vague de vacances qui vient lècher mes pieds et qui se désintègre. Neb homme de moi a repris le taf ce matin. Comme un grand, il a obéi au réveil qui a grésillé à sept heures. Et moi, sans lui, je suis une handicapée des vacances. J'ai encore "presque" deux semaines devant moi.

(Presque parce que la semaine prochaine, c'est la pré-rentrée. Ouais, c'est encore les vacances. Pour moi, ça commence quand la première sonnerie retentit et que j'ai mes nouveaux monstres en face de moi. J'ai d'ailleurs rêvé d'eux cette nuit. Si si, sans les avoir jamais vus. M'enfin, je mégare.)

Oui, toute seule, je suis une handicapée des vacances. Et pourtant, mon Neb homme de moi n'est pas du genre "prise d'initiatives" et "organisation de journées bien bouclées"... Au contraire. Mais je ne me sens pas de sortir seule. Pour faire quoi, aller randonner seule, aller au zoo, au cinéma? Et oui. Pourtant, va bien falloir ma grande. Il est hors de question que tu passes les deux semaines qui restent à te morfondre devant la télé. En plus, regarde, le soleil revient t'encourager. Alors, tu vas prendre ton appareil, et tu vas te balader... C'est vrai que j'ai plein de choses à faire, de petits bonheurs à emmagasiner encore, qui doivent, comme les autres, scintiller, éblouir...


Puis petit coup de blues aussi parce que notre escapade est déjà si loin derrière nous, comme de petites vignettes de BD, il en reste si peu. Quelques clichés, éphémères.

coquelicot


Il me reste par exemple ce soleil couchant en face de moi, qui transperce des nuages épais et la montagne, cette pente d'herbe à dévaler qui m'appelle et un jeune homme dans mon dos qui me susurre presque tendrement "et maintenant, tu vas faire un bisou au soleil". Je lance mes jambes, quelques pas encore lourds et ce n'est plus la même gravité... Le vide de plus en plus profond sous mes jambes et la puissance du vent au-dessus de moi.  J'ai volé.


parapente__toiles

11 août 2005

Retour galopant.

Sommes denouveau là. Depuis lundi. Mais il y a comme une course qui nous bouscule. Pour rentabiliser encore chaque minute avant que ne reprenne le travail. Comme si une fois que la sonnerie aura retenti, nous allions être prisonniers jusqu'au prochain été. Et pourtant je lutte contre cette idée. Je ne veux pas baigner dans l'ambiance boulot jour et nuit. Les quatre premiers mois ont étét tellement durs l'année précédente. Il faut que je sois capable de décrocher dès que je quitte le lycée. J'ai des projets. Comme toujours. Et je me demande pourquoi, stupide que je suis, je gâche déjà cette matinée de vacances à y penser.

Bref, au lieu de penser futur, pensons un peu passé. Avons passé deux bonnes semaines dans les alpages. Que du bonheur. Des balades dans les marchés. Un vol en parapente. Quelques randos bien difficiles. Des découvertes de personnages que l'on pensait pourtant connaître. Des petites soirées parfumées d'été. Des paysages à couper le souffle. Et on continue à courir dans tous les sens. Sur notre élan. Comme ces athlètes qui font une course et qui sont encore projetés sur plusieurs mètres après la ligne d'arrivée.

22 juillet 2005

Poudre de Perlimpinpin.

nuit_couleurs

Dernier message avant une vraie fuite, celle-ci. Neb homme de moi et moi-même prenons la poudre d'escampette vers des cieux de tendresse et de découverte, d'évasion et de nouveauté. L'espace de quelques semaines. Il ne faudra surtout pas compter les jours. Il faudra rentabiliser chaque minute, broder des souvenirs merveilleux, pleins de paillettes et de soleil, qui nous permettront de survivre les jours sombres et sinistres d'hiver.

19 juillet 2005

Petite fuite.

Je pars deux jours. Je suis prète, avec mon panier en osier sous le bras, des bouquins, l'appareil photo et de quoi écrire... Avant goût des escapades qui se feront avec mon tendre Neb la semaine prochaine. Je retourne dans la cocon familial, prendre le soleil dans le jardin, lire, gambader dans les prés à la nuit tombée, dormir dans mon lit de lycéenne...

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