Depuis ce matin, le temps est maussade. Depuis des jours en fait. Ce matin, même une averse de grêle a failli ruiner toutes mes plantes sur la balcon... Alors, je traine ici. Chez moi, dans mes murs, je fais trois mouvements de ménage pour la forme, pour la bonne conscience, puis je passe des heures sur le net, à traîner de site en site, à traiter des photos, à lire des bétises, journée ponctuée par les émissions de la télé, papillon presque éteint qui se pose sans grand intérêt. Ça me dispense d'avoir à faire l'effort de faire face aux fameux regards, de prendre mon courage pour avoir à affronter le dehors. J'ai la bonne excuse de la pluie pour rester dans mon cocon. Douceur et confort de la lacheté, de la glande.
Des idées d'écriture toujours. De plus en plus sérieuses. Mes lecteurs réguliers me diront si l'hypothèse elle-même est sérieuse. Ai-je mes chances ? Ça me trotte dans la tête, ça m'empêche de penser à autre chose. Il va y avoir du neuf, ailleurs bien sur. Je muris aussi les projets de théâtre et d'écriture pour les ateliers de la rentrée. Il faudra que ça tienne le coup, je veux en mettre plein la vue, avec une machine bien huilée, pour que chacun (moi y compris) puisse avancer, construire. Autres projets, encore plus loin, et plus hypothétiques.
Mauvaise nouvelle tout à l'heure : Neb homme de moi devait être en vacances ce soir, il s'est planté dans les dates, ce ne sera que pour vendredi prochain. Heureusement que nous n'avons rien réservé. Il faudra de toute façon faire simple cet été, ce sera juste un petit détour dans les Alpes avec belles randos, parapente, piscine tous les jours, et vélo... Nous pensions à la côté Atlantique, j'ai des souvenirs de gosse iodés qui me tournent autour en ce moment. Mais ce sera pour plus tard. Parce que j'ai une bagnole à changer pour la rentrée et que tout est hors de prix avec les contraintes que nous avons (un Lucius, peu de temps, peu de fric et un jardin à arroser (même si en ce moment, la météo se charge de me dispenser de pomper)). Les folies martiniquaises, bretonnes et autres délires seront pour plus tard, quand les gens seront tout blancs et tout déprimés, nous irons loin.
Puis, maintenant, elle va la fermer, sinon, dans cinq minutes, elle va trouver le moyen de se plaindre d'être en vacances.