Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Diane Groseille
28 avril 2008

Petit sac en cuir.

Il y a ces jours où on se sent vieille, et les charme du passé ne font plus leur effet. Ce qui avait tant plu a perdu de son efficacité. J'ai tant aimé étant plus jeune les vadrouilles en festivals, la musique qui se répercute dans la nature et dans la poitrine, les festivaliers crottés qui errent, une merguez, une bière, ou un pétard à la main, ces rencontres, ces surprises, ces nuits qui n'en finissent plus. J'aime moins aujourd'hui. Souvent fatiguée, souvent moins curieuse.

Alors quand on m'a offert ces deux places pour les Artefacts à Strasbourg pour mon anniversaire, j'ai souris. Un peu de nostalgie, un peu d'appréhension. Pas vraiment envie. Puis après une semaine impensable (David contre Goliath, David a gagné mais il était crevé), il me fallait trouver le courage d'aller errer dans le froid de ce festival qui se veut printanier. La fatigue me démotivait, même plus cette curiosité que j'avais encore l'an dernier. Pourtant, nous avons pris la route en début d'après-midi pour découvrir le nouveau lieu : le zénith de Strasbourg , une espèce d'énorme tuyau orange hideux. Sur le parking, j'ai ouvert mon petit sac en cuir et j'y ai fourré toute ma mauvaise humeur, ma fatigue et ma mauvaise foi.

Puis la découverte. A l'intérieur, le tuyau moche était très chaleureux. Nous sommes entrés dans une immense salle pleine de douceur et de convivialité. Nous sommes arrivés au milieu du concert d'Aaron, une espèce de Chris Martin français qui chante en anglais, des airs mélancoliques et de belles mélodies, une voix un peu magique accompagnée d'un violoncelle, des rythmes surprenants. Tout de suite sous le charme.

Il a été l'heure des premières bières, du goût doré qui coule dans les gosier et qui réchauffe les jours d'avril froids.

Plus tard, Renan Luce que j'attendais pourtant m'a déçue. Mon coup de coeur s'est évanoui. Il est arrivé avec une tête de zombie, des valises sous les yeux comme pour un départ au bout du monde ou un retour de gastro. Sa guitare semblait ramomo et malgré l'aide d'Europe 2 (Oh pardon, Virgin radio !) qui passe en boucle ses morceaux depuis des semaines, il n'a pas su mettre le feu au public venu tôt et nombreux pour le voir.

Puis merveilleux Dionysos, tout droit sorti d'un film de Tim Burton ou d'un asile psychiatrique. Il n'y a que sur scène que l'on peut être fou sans risquer de se faire enfermer. Personnage magique et bondissant qui nous a fait la surprise de venir accompagné de sa jolie Olivia et de ses airs de poupée. J'ai fait des sauts sur place pendant toute la durée du concert, sans trop savoir d'où provenait cette énergie insoupçonnée.

Nous avons zappé Grand Corps Malade, qui ne nous inspirait vraiment pas, et nous nous sommes dit que c'était sans doute le bon moment pour aller se chercher un petit truc à manger. Tout le Zenith avait eu la même idée et nous nous sommes retrouvés dans des files d'attente de plus d'une demi-heure pour les kebabs les plus dégoutants, les plus petits et les plus chers jamais mangés.

C'est avec les doigts puant les oignons et la faim au ventre (mais plus de sous ni de patience) que nous sommes allés savourer Cali. Une fin de toute beauté. Une sincérité et une chaleur pour cet homme qui transcende ses textes sur scène. Qu'il a été doux de se laisser porter par la force de ses mots, par son énergie brute.

Retour à la maison sans aucun regret. Le petit sac en cuir était vide au retour. Le contenu s'était évaporé.

IMG_0771

***

Publicité
Publicité
28 avril 2008

Diane G. fait le point.

Difficile de mettre tout cela à plat, d'être sincère. Rien ne va vraiment comme je l'aurais souhaité.

Pour commencer, il y a cette longue lettre écrite à mon directeur il y a quelques jours. Parce que je n'ai plus envie d'être transparente et de fermer ma bouche. Je fais un travail sérieux et conséquent dans ce centre de formation sans que personne ne s'en rendre compte, mis à part les élèves qui semblent être les plus exigeants, ce qui est un comble. Je suis en permanence en train de justifier le manque de sérieux de mes collègues auprès de mes élèves. L'autre jour encore, une classe de deuxième année m'avoue avoir joué de la faiblesse d'une collègue qui par manque d'autorité et par bêtise, les a laissés jouer au poker pendant ses trois heures de cours. J'ai failli tomber de ma chaise en l'apprenant. Même malaise imminent lorsque j'ai su que mes élèves avaient eu le droit de sortir fumer pendant leurs examens blancs. La lettre portait sur la prise en charge de certaines corrections qui ne correspondent pas à des heures de cours, sur l'absence de contrat correspondant à certaines missions, sur le manque de communication, le laisser-aller général depuis que notre PDG a décidé de virer notre responsable pédagogique pour économiser un salaire. Alors depuis, c'est la fête du slip et moi, je ne trouve plus ma place dans ce joyeux capharnaüm ! J'ai l'impression d'en faire trop. J'en suis à la création d'un site pour faciliter les recherches de mes étudiants, à l'animation d'ateliers de soutien, à l'encadrement de certains élèves en particulier, à l'initiative de la création d'une bibliothèque... Quand d'autres en sont à dire avoir perdu des copies pour ne pas les corriger, à arriver avec vingt minutes de retard, à lâcher les élèves une demi-heure avant la fin du cours, à écraser devant de grands dadets qui feraient pas de mal à une mouche puis à traiter les élèves de moins-que-rien en salle des profs... Peut-être bien que l'an prochain je partirai pour de nouveaux horizons, une fois de plus, histoire de voir autre chose, histoire de me rapprocher de chez moi, parce que je me dis que de toute façon, ce que j'ai pu investir dans ce centre est perdu pour eux et gagné pour moi....

Après ces constats et le silence qui a suivi cette lettre, j'ai décidé aujourd'hui de rester chez moi : école buissonnière de protestation personnelle. Je perds huit heures de cours et le salaire qui y correspond, mais ça leur fera les pieds. Je suis censée rendre les résultats de plus de quatre vingts copies d'examens blancs depuis vendredi, et comme je ne sais pas si ces corrections seront prises en compte (voilà un an que j'attends une réponse), je fais de la rétention de notes pour l'administration. Je rends les copies aux élèves (que je ne veux pas sanctionner juste avant leur examen) en sachant très bien qu'il sera impossible à l'administration de récupérer les notes auprès d'eux.

Et je traine aujourd'hui, comme quand j'étais gamine et que je disais être malade (et même que c'était pas vrai) pour avoir la chance d'être sous la couette quand tous se levaient pour aller travailler, et pour pouvoir trainer toute la journée devant les conneries à la télé. Je traine aujourd'hui. J'ai fait un pain, j'écoute Erika Badu, je vais rempoter les plantes aromatiques achetées au marché samedi matin, je soigne les coups de soleil de la veille. Endormie dans la jardin des parents à cause du petit coup de rosé de trop qui venait fêter le premier barbecue de l'année...

Puis pour finir la liste des choses qui ne vont pas comme on les souhaitait, il y a cette relation avec Neb qui bat de l'aile et dont je n'arrive pas à parler. Je ne trouve pas les mots pour dire l'échec, pour dire le mal que ça fait toute cette confiance qui part en miettes. Les mots qui sont là, comme une boule de rage qui ne veux pas sortir...

Alors, sans doute un nouveau virage. Sans doute beaucoup de nouveauté dans les mois à venir. Tabula Rasa.

vue_du_mont_saint_michel

15 avril 2008

Espace temps en rupture.

Cette semaine, j'affronte un géant, un monstre violent qui a comme unique but de me faire plier : ce monstre s'appelle Goliath et je suis le petit David qui voit se dresser devant lui le géant aux cinquante heures. Il a comme seul but de me trouver d'autres épreuves pour que je fléchisse : correction de plus de quatre-vingt copies, réunions soporifiques, journées de dix heures de cours, collègues exécrables envoyés pour me faire perdre mon sang froid, routiers pas sympas sur l'autoroute...

Hier, première tentative de déstabilisation de sa part, je l'avoue très intelligente. Tout semblait être modifié. Dès mon réveil, et tout au long de la journée, des éléments de mon quotidien avaient perdu de leur familiarité. Tout a commercé par la taille de mon chien qui  paraissait tout petit sur mon canapé dans l'obscurité du petit matin. Plus tard, j'ai eu l'impression sur mon trajet habituel qu'on avait coupé des arbres, la lumière n'était pas la même. La pédale de mon embrayage était plus souple que d'habitude. Cette route qui me mène tous les jours sur mon lieu de travail avait l'air d'être en pente, avec des montagnes au loin et j'ai aperçu ce village sur ma droite dont je n'avais jamais vu le clocher. Puis il y avait cet animateur radio, à l'élocution et aux expressions si étranges. J'ai trouvé sur mon lieu de travail que mes petites gâteaux n'avaient pas le même goût et que le temps de pause durait une éternité.  Je n'ai pas compris pourquoi dans l'après-midi cette classe d'habitude si  peu motivée redemandait du travail. Je n'ai pas compris pourquoi et comment je me suis retrouvée en train d'animer une réunion dont je n'avais pas été avisée et j'ai encore moins compris cette colère spontanée qui est sortie de moi juste après, face au responsable de cette situation. Hier soir, Neb s'est endormi avant moi, très tôt et ça non plus, je ne l'ai pas compris. J'ai eu du mal à trouver le sommeil alors que d'habitude, je tombe comme une masse.

Puis ce matin, tout était à sa place. Je retrouve ma réalité après une chute dans une faille spatio temporelle. Sans aucun doute la première épreuve du monstre dont je sors victorieuse. Ce n'est qu'un début. Mais peut-être que hier, ma réalité avait juste pris un jour de repos.

 

15 février 2008

Und so weiter...

Vous ne pouviez pas trouver le résultat de mon équation puisqu'il manquait la variante b de la bronchite que je traîne depuis dimanche.

Poumons en feu et quintes de toux régulières qui semblent annoncer à mes proches le passage d'une tuberculeuse. Depuis hier soir, comme si cela ne suffisait pas, mon nez ressemble à une fontaine et mes oreilles sont bouchées en permanence. La fatigue m'anesthésie le cerveau. J'ai parfois l'impression (que j'avais déjà eue dans de pareilles circonstances), de me regarder vivre d'au-dessus. Comme si une entité de moi-même, calme et sereine, immobile, avait le temps d'observer celle qui s'agite et qui court.

En vrac : Conjugaison et emploi du subjonctif. Rôle du journaliste. Dormir. Rappel sur les homophones. Atelier gestion du stress. Correction d'un roman. Ménage. Achat d'un clic-clac. Changement de l'organisation de l'appart'. Bulletins des premières années (100 élèves). Correction des copies, souvent le matin, trop tôt. Faire à manger. Faire l'appel. Dormir. Méthodologie de la synthèse. Pause déjeuner dans ma voiture. Voiture au garage. Cours particuliers trop loin. Entretien avec mon futur ex-patron qui s'en va. Tasse de thé. Remplissage des fiches d'appel. Émargement. Mettre du diesel. Mettre à jour les classeurs pédagogiques. Sandwich. Se brosser les dents avant de se coucher avec les yeux déjà fermés. Dictée. Exercices d'application. S'endormir devant la télé. Plus savoir où on s'est garé. Plan au tableau. Bordel dans mon sac. Pile de livres sur le siège passager de ma voiture. Des feuilles qui s'envolent quand on ouvre la porte. Brouillard sur l'autoroute. Dormir. Etc.

Aujourd'hui est le dernier jour de la semaine. Celles qui suivront seront plus faciles. Je pense déjà à l'année prochaine, me rapprocher à nouveau de chez moi.  Les trajets sont difficiles. Je pense aux jours plus longs qui arrivent, à la lumière du printemps.   

29 janvier 2008

Ton moulin, ton moulin va trop vite.

Je regarde autour de moi cette vitesse, comme un train qui me passerait dessus tous les jours. Qu'on aimerait bien arrêter. Je pense souvent à Rabbit in your headlights. J'aimerais pouvoir me planter face au temps et le figer, le faire voler en éclats. Savoir le maîtriser, comme un caoutchouc qui pourrait prendre la forme que je souhaite.

radiohead etc Rabbit In Your Headlights
envoyé par foetusStyle

Ce soir, mon dernier atelier théâtre du semestre. On reprendra fin février, il y a déjà des inscrits et des réinscrits. Je partirai sans doute sur d'autres méthodes, beaucoup de points restent à murir. Demain soir, je suis presque en week-end et ça tient du miracle. Peut-être une escapade rapide en Savoie histoire de changer d'air, mais j'aurais plutôt besoin de repos...

Publicité
Publicité
27 janvier 2008

Un mardi.

5h32 : Réveil toujours difficile, les cauchemars me poursuivent longtemps, sous la douche et dans la préparation de mes affaires, au radar.

6h58 : Engagée sur l'autoroute pour les quarante kilomètres qui me séparent de mon lieu de travail, engagée dans ma journée, file ininterrompue de camions sur la voie de droite, brouillard.

7h36 : Premier thé de la journée, je me brûle un peu la langue, comme toujours. Salle des profs obscure, je viens de loin et je suis toujours la première, la photocopieuse à côté de moi ronronne, s'échauffe pour son travail à venir.

8h21 : Retardataires de ma première classe de la journée qui n'ont pas pu se garer, un parking a été supprimé devant l'établissement, certains se garent très loin et arrivent tout essoufflés, tout penauds en franchissant la porte de savoir qu'il y a un remontage de bretelles en vue.

10h05 : Une pause. Entre deux paquets de photocopies anticipées sur les jours à venir, le ton monte sensiblement avec un collègue qui trouve que les quotas d'immigration représentent peut-être la solution. Je suis trop touchée pour réagir sereinement.

12h40 : Sandwich quatre saveurs devant un paquet de copies pour la classe de l'après-midi, le stylo rouge file sur la feuille, dessinant des arabesques furieuses entre les lignes d'hésitation.

13h28 : Grosse altercation de deux élèves, une fille et un garçon, dans les couloirs alors que je rejoins ma salle de classe. Je suis surprise par la violence des cris, le contenu des propos, les menaces. J'assiste à la scène du haut d'un escalier, pétrifiée par tant de haine, je ne parviens pas à bouger pour intervenir, comme toutes les personnes présentes qui restent bouches bées devant le spectacle : elle, collée au mur par la force des paroles qui lui volent en plein visage. Un collègue les sépare alors que la violence devient physique. J'apprends par la suite que c'est une histoire de rumeur lancée, ou de secret dévoilé, sordide et minable. J'en reste tremblante de longues minutes, avec beaucoup de difficultés pour prendre mon cours, alors que les élèves en face de moi ont déjà tourné la page de ce qui semble être pour eux une banalité.

14h30 : Remise de notes d'examens blancs. Elles sont mauvaises, j'aimerais qu'il en soit autrement mais la méthode n'a pas été appliquée. Des regards tristes et découragés , presque blasés accompagnent mes paroles jusqu'à la fin du cours.

16h33 : Conseil de classe. Comble de la journée, les deux délégués sont les personnes de l'altercation observée plus tôt. Le problème semble avoir été traité par la direction, mais la violence qui les oppose est palpable dans la pièce. Parfois, un regard entre eux fait presque jaillir un arc électrique.

17h45 : Je rejoins ma salle de théâtre dans le centre ville et la nuit est déjà tombée. J'aime y arriver tôt pour m'imprégner du lieu, les parquets qui craquent, les miroir qui couvrent le mur du fond, la résonance des hauts plafonds. Ce soir nous travaillons en musique, j'installe le poste et écoute certains de mes morceaux préférés en attendant l'arrivée du groupe.

20h02 : Travail du cri, de la pose et de la force de la voix. De circonstance au regard de la journée passée. A force de leur faire entendre leurs erreurs en les reproduisant, la fatigue qu'ils imposent à leur voix trop serrées, j'en viens à railler la mienne.

21h58 : Restaurant chinois, avec les mêmes personnes puisque nous en sommes à notre dernière séance de premier semestre. Je les découvre sous un autre jour, sous leur vrai jour. Ils sont eux-mêmes alors que je leur demande d'être autres en permanence.  Je perçois des regards complices, j'ai la chance d'avoir eu des personnes particulièrement intéressantes pour cet atelier.

23h07 : Retour, quarante kilomètres dans l'autre sens, en pilote automatique, sur une route trop droite.

1h11 : Réfugiée sous ma couette, je repasse les images de la journée comme tous les soirs, et je prends le temps de programmer mentalement la journée à venir. Elle vient trop vite...


escaliers_mont_saint_michel

13 janvier 2008

Chien blanc & poissons surnaturels.

Dernier jour seule, Neb rentre ce soir, dans la nuit. Curieux cette douce solitude paradoxale. Il me manque mais j'aime avancer seule. La semaine a filé, agréable et motivante. J'ai des images normandes derrière moi et l'énergie du boulot qui me transportent alors tout va bien. C'est juste le premier pas qui a compté.

Les réveils seuls sont encore des tortures, et durant les minutes qui suivent, je baigne dans une zone-frontière. C'est encore le cas ce matin : des couleurs et des lumières trop précises, des regards me poursuivent plusieurs longues minutes dans la lumière de la réalité.

Du soleil aujourd'hui, beaucoup de travail en vue (bulletins, correction de copies, lecture d'un manuscrit, mise à jour de sites, correspondance...). Lu est avec moi depuis hier, je suis allée le chercher chez mes parents, il y avait passé la semaine et m'avait beaucoup manqué aussi. Ce fut l'occasion puisque j'y étais seule pour une fois, d'une longue conversation avec mon père. Constructive et efficace. Quand j'ai quitté la maison dans la soirée, il m'a serrée contre lui et j'imagine, compte tenu de la rareté du geste et du caractère du personnage que cela correspond à quelque chose de très fort pour lui.

cordages

5 janvier 2008

Nouvelle année.

Retour de Normandie : de la lumière, l'horizon et le dépaysement.
Les photos sont par là et par ici.

coucher_de_soleil_2

Réveillon en tête-à-tête,
tendresse, chaleur et tranquilité.

Je souhaite à tous mes lecteurs une excellente année à venir.


28 décembre 2007

Fin d'année.

spirale

Cette année une fois encore, merveilleux Noël,
tête à l'envers, excès en tous genres,
petites et grosses attentions
fous rires et larmes de crocodiles
***

Dans quelques heures, Neb, Lucien et moi partons seuls pour la Normandie
où nous passerons un réveillon dépaysant :
écume, silence et océan.

22 décembre 2007

Désormais.

soleil_fatigu_e

Il y a ce soleil, lointain qui réchauffe les yeux et la tête.
Il y a ceux qui sont devant les caméras, toujours et encore.
Il ya deux semaines de vacances que je n'osais plus attendre.
Il y a l'esprit de Noël.
Il ya Neb dans son bain.
Il ya le givre partout qui fait un manteau blanc.
Il y a mon père sans lunettes désormais.
Il y a un chien blanc sur un tapis rouge.
Il y a cette merveilleuse reprise de Clocks.
Il y Will Smith qui m'a tiré des larmes pendant plus d'une heure.
Il y le repos, le souffle qui revient, les yeux qui se ferment.

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>
Diane Groseille
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 279 794
Publicité