Un temps, un samedi.

Une petite pièce sombre, loin de chez moi, la lumière de la table de chevet. Les volets sont fermés pour ne pas laisser entrer la lumière du jour, insignifiante, fade, éteinte. Blottie sous la couette, je me protège du temps qui passe sans moi. Entre deux semaines trop denses, trop longues, trop pleines, j'arrête le temps en lisant en quelques heures Capri et moi de Philippe Fusaro. Il se projete sur une terrasse baignée de soleil et de chaleur à Capri. J'en fais de même. Et j'imagine, le temps de ce samedi, premier jour de décembre, une autre vie que la mienne, insulaire, solaire, ouverte sur le ciel. Un instant seulement.

Toujours ici, je suis.

Comments

[Zia]

Heureuse d'être passée par ici et de lire tes mots.... Tu manques Diane. Je te souhaite une belle année 2013 douce et heureuse.



Bises

[casualito]

Quel soulagement de te savoir toujours là... Année après année, je reviens ici, voir si l'une de mes blogueuses préférées tient le coup. Et c'est le cas. Même si c'est en pointillés. Bon vent, Diane.

[Fiveofive]

Un appareillage vers cette vie insulaire, solaire, ouverte sur le ciel que tu sembles appeler de tes voeux.

[Diane G.]

Merci à tous pour vos encouragements. Il est pourtant si facile de laisser ici quelques mots mais je me dis toujours que j'en voudrais plus et que le temps me manque... Appareillage, Five o Five ?d

[gigi]

Merci pour ce retour, à bientôt..