1 décembre 2010
La vie sans...
20h32, mes bottes glissent sur la carrelage trop blanc d'une allée de supermarché désertée. Dans une main, un panier en plastique rouge, dans l'autre, le Libé du jour que je viens de choper machinalement sur un tourniquet. Ma tête pense à ce que je suis venue chercher dans ces rayons froids pendant que mes yeux s'arrêtent sur les mots que je lis. Le panier rouge tombe au sol dans un choc mou. Après quatre jours de quatrième dimension, j'apprends que ça n'arrivera plus jamais. Pendant quelques longues secondes, je reste figée, toutes mes pensées aux sombres héros de l'amer. Rude.
Publicité
Publicité
Commentaires
M