Veni vidi vici.
Cette semaine j'ai vu la pluie se transformer en glace sur mon pare brise.
Cette semaine j'ai vu ma collègue se mettre les doigts dans le nez.
Cette semaine j'ai vu un kangourou aux yeux jaunes traverser la route dans la lumière de mes phares à sept heures du matin (sinon ma santé mentale va bien et mon frère en Australie aussi, j'ai eu un petit message de lui ce matin justement).
Cette semaine j'ai vu un élève croquer le bras de sa voisine, version "Alex le lion qui croque les fesses de son pote le Zèbre" dans Madagascar, et moi (manque de bol pour eux) je levais juste les yeux à ce moment là !
Cette semaine j'ai vu Le Cœur des hommes II, presque aussi bon que le premier, avec des dialogues toujours aussi savoureux et un Darmon toujours aussi charmant.
Cette semaine j'ai vu des barjos rouler à 200 km/h sur l'autoroute alors qu'il faisait moins cinq et qu'il pleuvait (si, si !).
Cette semaine j'ai vu le délire des hommes au journal de 20 heures.
Cette semaine j'ai vu Neb se régaler avec mon premier bœuf bourguignon.
Cette semaine j'ai vu les premiers épisodes de Dexter, bien blottie au fond de mon lit.
Cette semaine j'ai vu à quel point certaines personnes pouvaient être incompétentes, et à quel point il pouvait être agaçant d'avoir à faire leur travail à leur place.
Cette semaine j'ai vu des élèves baisser les bras et d'autres se remotiver alors que c'est la dernière ligne droite avant leur examen.
Cette semaine j'ai vu des paysages figés par la froid, blanchis et fragilisés.
Cette semaine j'ai vu le sourire de cet homme alors que je lui tendais son gobelet de café dans un couloir désert.
Cette semaine j'ai vu la guerre, la victoire était au bout de leur
fusils. J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris. Et
j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés. J'ai vu la mort
se marrer et ramasser ceux qui restaient... Et j'ai vu...