Gain.

Comme tous les matins... J'ai eu du mal à ouvrir les yeux. J'ai détesté soulever la couette qui a laissé le froid se poser sur ma peau. J'ai frissonné au contact du sol de la salle de bains sous mes pieds et plus encore lorsque l'eau sur mon visage a semblé nettoyer tout le sommeil qui le chiffonnait encore. Il a fallu se maquiller, s'habiller, préparer toutes mes affaires avec cette crainte récurrente d'oublier quelque chose. Je n'ai pas aimé les courants d'air dans les escaliers, le sol glissant d'eau de javel dans le hall d'entrée. J'ai râlé durant ce trajet quotidien de quarante minutes d'embouteillages.

Arrivée sur place, on m'a regardé avec un sourire étonné... Parce que je n'avais pas cours ce matin !

D'abord ça contrarie, parce qu'on a fait tout ça pour rien et qu'on aurait pu rester bien au chaud. Puis ensuite, quelqu'un dit "tu peux rentrer chez toi", et là, ça fait comme quand on était au lycée et qu'on avait un prof absent. On réfléchit à tout ce qu'on va pouvoir faire pendant ce temps gagné...

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Comments

[Diane Groseille]

Barbara, tu me vois ravie de te lire à nouveau ici. J'ai jeté un œil à ton blog, je te félicite un peu tard pour cet heureux événement, ton petit garçon est adorable...

Anne, ;-), nous n'avons pas le même âge et pourtant des souvenirs qui semblent communs...

[Barbara]

Coucou Diane,

Ce billet semble d'humeur plus légère que certains précédents... Plaisir de te relire après plusieurs mois sans passer par ici...

Ton blog toujours en lien sur le mien où je ne fais que parler de mon fils ;) Ma vie perso est très pépère comparée à la tienne :p

[Anne]

Ca me rappelle que lorsque j'étais en seconde, j'ai vécu les grosses grèves en fin d'année. Dès le mois d'avril, j'arrivais au lycée sans savoir si j'avais cours, et la plupart du temps, je pouvais rentrer à la maison. Quel bonheur c'était !