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Diane Groseille
2 février 2008

Equation.

Paradoxe du mode ralenti/speed. Il y a une machine A, appelons la "moi" qui fonctionne normalement à cette période B de l'année en mode ralenti : concrètement, ça voudrait dire "grasse matinée, couverture, lecture, télé, sieste, balade au soleil entre trois et cinq, bons petits plats et dodo tôt". Prenons cette même machine A et exerçons sur elle une force x qui lui demandera de se lever à 5h30 tous les matins, d'enchaîner entre huit et dix heures de cours par jour, ce à plusieurs endroits différents avec une distance parcourue d'une moyenne de 120 kilomètres par jour et ceci sur une durée d de six mois non stop. Ajoutez à cette force x le poids de cent vingt copies en moyenne par semaine, et greffez sur la même machine la préparation des cours, la correction de manuscrits d'auteurs, une once de vie privée, de fiesta et de pratiques sportives et quelques moments d'écriture.

Calculez la probabilité de défaillance technique KO en tenant compte dans votre calcul des paramètres petages de plombs !!! et dépression nerveuse ?!ž“~.

main_de_fatma

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Commentaires
D
Un pause / pose pour répondre enfin à vos commentaires. Les deux plus grosses semaines de l'année sont passées. il en reste encore une qui tient du marathon mi-avril, ensuite, ce sera une promenade de santé. Quelques semaines très courtes se présentent à moi et la patate me revient. Je vais avoir le temps d'écrire et de respirer...<br /> <br /> Timbre, es-tu le timbre qui a eu un blog sous mes doigts à une époque ?<br /> Manu, t'inquiète ! je mange comme 4 !<br /> Merci pour le courage Lili, il fallait surtout de l'endurance pour la coup !<br /> Eddie, belle vie à toi dans ta nouvelle maison !<br /> Sylvette, je compte les jours !
T
J’ai toujours eu cette impression que le temps nous filait entre les doigts. Toujours ce dilemme, cette équation insoluble à savoir si l’on courait après ou le contraire, et quand bien même, la grande névrose du 21ème siècle devrait porter le doux nom de dépendance, elle caressait sans doute l’idée d’apaiser les essoufflements des fins de courses. Les courbes les plus serrées se referment sur soi, on a trop souvent la sensation de s’épuiser, que certains journées perdent de leur consistance, que l’on a poursuivit une course étouffante, que la touche pause nous a échappé. <br /> Prendre le temps disait-on. Prendre la temps mais n’est-il pas insaisissable ?? Prends ton temps, mais t’appartient t-il ? Cette donnée aussi abstraite qu’un Kandinsky. Béa utilisant les couleurs, les tons, les contours. Time. Que reste t-il après ? Comme disait la chanson, on voit ce qu’on avait quand on voit ce qui reste. Et puis, se poser, se « pauser » devrai-je te souffler. Tu écris, c’est déjà ça, c’est déjà beaucoup, énorme. Il se crée un espace dans ton activité d’écriture où l’on a l’impression que le temps s’estompe juste un instant et tu déposes aux yeux de tous les mots intimes. On ne s’arrête pas assez. Quelle société, quel système, quel modèle construit-on malgré soi ? Quelle idée doit-on préserver. Te voir courir et attendre tes mots prochains.
M
Prend soin de toi. Ralentis, moi je ne sais pas comment tu fais pour tenir! Je me joins à Lily, courage! Et mange bien!
L
ça dépasse mes compétences mathématiques, je t'envoie juste une bonne dose de courage!
E
Comme s'indignerait mon moniteur de conduite: "ben freine!?!!!"<br /> Sauf que comme moi, tu ne trouves plus la pédale de frein.<br /> Attention aux dérapages... <br /> J'espère que tu trouves quand même un peu le temps de prendre soin de toi.
Diane Groseille
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