Et un, et deux, et trois zéro.
Il me reste une trentaine d'heures de cours. Et quelques centaines de copies d'examen. Trente-cinq degrés dans la journée d'hier, j'ai eu du mal à tenir sur mes deux jambes, je suis pas passée loin des trente-six chandelles. Malgré tout, je me rends au boulot, aussi courageuse que les sept nains "eh oh, eh oh". Je me mets sur mon trente et un et je vais donner mes six heures de cours entre quatre murs. Je freine des quatre fers mais il ne reste que quelques dizaines d'élèves qui viennent cuire dans les salles de cours moites. Bonne ambiance même s'ils ont deux de tension.
Dans deux jours, ma lettre de démisssion part et nous avons envoyé le préavis pour l'appartement en début de semaine : pas une, pas deux, l'accusé de réception est déjà revenu. Sinon, j'ai passé trois plombes sur un morceau de Beethoven au violon qui ne veut vraiment pas passer. Et hier soir, l'ami R. et sa fille sont venus manger UNE pizza faite maison. Je me suis aussi un peu fâchée cette semaine avec l'autre collègue P. qui sort des méchancetés toutes les cinq minutes, il me semble un peu agressif et il ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Je lui ai règlé son affaire en deux coups de cuiller à pot en lui disant ses quatre vérités. Il m'a reçue cinq sur cinq et est venu s'excuser dès le lendemain...
La vie continue. Et je compte les heures qui me séparent des vacances... Trois petits tours et puis s'en vont...