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Diane Groseille
5 avril 2006

En avril ne te découvre pas d'un fil.

Toujours la même difficulté le mercredi à cette heure ci, je tombe de sommeil. Il y a cette heure creuse en plein milieu de cette journée trop pleine. Tellement pleine que je ne rentre pas à midi, je mange une banane en me pen,chant sur un paquet de copies. Et là, le rythme s'arrête un instant et c'est traître. C'est comme de s'arrêter pour respirer pendant une course, on ne peut plus repartir, on a les jambes coupées. Le coup de pompe phénoménal s'empare de moi, à chaque fois. J'en suis au stade où je pourrais me rouler en boule par terre dans un coin et dormir sur le champ.

Je ne sais pas si j'ai bien fait, mais j'ai parlé de mon départ à certaines collègues ce matin (elles aimeraient arrondir leurs heures et s'inquiètent de voir les effectifs en baisse pour la prochaine rentrée). Le creux de la vague-motivation des élèves, l'oubli de mon anniversaire par certains, la distance qui se creuse en ce moment, ce fossé entre ce que je veux faire et ce que je peux faire... Tant de détails qui m'encouragent à officialiser tout ça (je veux dire que jusqu'à maintenant, c'est les collègues qui auraient su me motiver pour rester, aujourd'hui, il n'y a même plus ça). Je n'aimerais pas cependant que la nouvelle arrive aux oreilles de la direction avant que je ne l'annonce. Tête de Brique pourrait me pourrir la vie jusqu'à fin juin. Quoi que, ça n'y changerait rien. Je suis décidée.

Puis il neige aujourd'hui. Un comble. Et moi avec ma jupette noire, je frissonne depuis ce matin.

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Diane Groseille
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