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Diane Groseille
3 janvier 2006

Reprise.

Eurk.
Eurk.
Eurk.


Reprise hier matin. Difficile de se dire que c'est reparti jusqu'en avril. Pas envie. A se demander si ma place n'est pas ailleurs, si le "projet" ne devrait pas prendre un peu d'urgence. Les étincelles se font rares. Et je n'arrive pas à me dire que je devrais faire ça comme autre chose, "c'est un job, faut bien bouffer".

Puis j'ai cette amertume dans la gorge depuis ce dernier jour de l'année où l'Amie m'appelle dans la matinée pour me bombarder de reproches quant à la soirée bien arrosée de mercredi. Je ne comprends pas, ça reste coincé. Je me dis que cette fois, je ne vais pas raccomoder stupidement les morceaux. Elle s'ennuie, elle complique tout, elle cherche la merde, elle fait d'une soirée bien sympa un tas de caca... Dommage.

Ceci dit, bonne année à tous les lecteurs égarés... Qu'elle soit douce et joyeuse.

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1 janvier 2006

Emportée.

C'était trop réel pour être faux et trop fou pour être réel, mais je sais que plusieurs fois quand même, je me suis dit "ça ne peut pas être vrai, réveille toi". D'abord, il y a eu cette course dans cette ville que je ne connaissais pas, une matinée lumineuse comme un printemps, mais je suis perdue alors que je dois me rendre sur mon lieu de travail, je suis attendue. Le même travail que dans la réalité, j'ai même mon emploi du temps en tête. La ville semble pauvre, on reconstruit des maisons, des routes, des voies ferrées, je traverse des terrains vagues sur lesquels des motos font crisser leurs pneus. Je demande ma route mais tout le monde me dit que c'est tellement loin. "Avenue de la République". Pourquoi ? Je finis par arriver, avec une heure de retard. Tête de Briques est là. Elle ne dit rien. Je vois P. et L. en train de recoller des lames de bois sur la voie ferrée.  Je croise V. (débordée comme d'habitude) et G. qui me demande sur le trottoir où j'en suis avec les bulletins. Je quitte l'établissement tout de briques rouges pour me rendre avec ma classe dans un établissement annexe. Moi et ma classe de deuxième année traversons cette voie ferrée. Je vois cette lumière rouge et clignotante qui me fait dire à mes élèves de ne pas bouger. Ils ne bougent plus. Mais elle est restée sur la voie. Elle portait une tunique blanche sur laquelle se posaient ses longs cheveux noirs. Elle a disparu dans le vent bruyant du train. Réveil en sursaut.

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Diane Groseille
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