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Diane Groseille
4 novembre 2005

Pour ne pas couper les cheveux en quatre.

C'est venu comme ça. Ce matin, au réveil, ma longue tignasse ébouriffée dans la glace. Blasée. Envie de fraicheur, ras-le-bol des longueurs fades et strictes. A chaque fois que je vais chez le coiffeur ça se passe comme ça. Un coup de tête. J'ai attrapé ma veste et j'ai trainé dans les ruelles de ma ville humide. Je suis entrée dans un petit salon qui semblait chaleureux. C'est une femme brune et énergique qui s'est occupée de moi, je lui ai parlé de mes envies rapidement, pour ne pas avoir le temps de changer d'avis. Elle semblait ravie d'avoir le droit de tailler dans cette longueur qui me pesait jusqu'au milieu du dos. Elle a pris les choses en main très vite, comme inspirée, presque autoritaire. Une fois les cheveux mouillés, lissés, elle a commencé à tailler, de grands coups de lames et des mèches sont venues se poser sur mes genoux. Les gestes étaient précis, presque brutaux, le peigne et les ciseaux valsaient dangeureusement autour de mon visage. L'opération a duré une demi-heure, évolution rapide et radicale. Je suis ressortie avec des mèches dans tous les sens, dans l'ensemble bien plus courtes, et une tête de sauvageonne (des petits cheveux qui gratouillent le décolleté aussi). J'enroule mes doigts autour de mes cheveux depuis que je suis rentrée chez moi. Je cherche la matière qui n'existe plus. Je pense que je ne pourrais plus natter mes cheveux avant un bon moment mais cette nouvelle tête me convient.

meches

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Commentaires
K
je l'ai attrapée aussi cette envie, ça sera bientôt "bye bye les bouclettes" par chez moi
Diane Groseille
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