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Diane Groseille
15 octobre 2005

La contrariété d'un samedi matin privé de couette.

Debout depuis six heures et demi. Une honte. Tout ça pour exhausser les voeux d'un ministre et accueillir les chers parents de nos têtes-blondes-pas-toujours-blondes. Je râle. Je suis allée voir Tête de Briques dans la semaine. Par curiosité. Pour savoir quel rôle nous avions à jouer dans cette rencontre formelle. Rien, peut-être deux minutes de paroles pour présenter les examens s'il y a du temps à meubler. J'ai pensé venir avec un cache-pot et quelques guirlandes pour vraiment faire potiche, mais j'ai finalement opté pour la jupe noire passe-partout. Puis, toujours par curiosité, je lui ai demandé comment seraient prises en compte ces heures de présence. Réaction digne des plus grandes pièces de théâtre: grande inspiration, puis visage qui devient tout blanc et pour finir, yeux qui sortent de la tête. Elle est partie dans une tirade de colère et de postillons dont je n'ai écouté que le début, prise d'un fou-rire dû à l'excés de la réaction, j'ai été obligée de quitter le bureau alors qu'elle criait encore. La seule phrase que je retiendrais est "z'avez vu les vacances que vous avez, z'êtes mal placés pour compter vos heures !!!". J'ai donc décidé de compter mes heures (ce qui bien entendu ne m'était jamais venu à l'esprit, franchement autre chose à foutre). Toutes les heures. Chaque copie, chaque recherche, chaque préparation de cours, chaque remplissage de dossier ou de paperasse. Au moins pendant deux semaines. Pour qu'elle réalise que les pauvres jours de vacances que nous avons en plus ne sont rien comparé au travail effectif. Sur ce, la potiche bénévole va accomplir sa mission, avec le sourire.

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Diane Groseille
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