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Diane Groseille
4 septembre 2005

Pas de nouvelles...

... Du mystérieux visiteur de Dijon. En revanche hier, j'ai reçu un très gentil mail d'un  jeune homme qui couvre mon blog de compliments et qui me réchauffe le coeur. Heureuse d'être encore lue, encore reconnue, encore comprise.

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2 septembre 2005

La chèvre.

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Des brebis plein les yeux. Des biquettes aussi. Je zyeute à l'instant un reportage sur lequel je tombe par hasard. Sur Kto, traçant le pracours de quelques demoiselles qui ont choisi ce que j'aimerais avoir le courage de choisir. Elles partent en estive J'ai des larmes dans les yeux. Trop de choses dans les yeux. c'est mon rêve. Bergère. Quelque chose comme ça. Les animaux. La puissance de la nature. La solitude. La vraie vie. En face de soi-même. Du monde. Le vrai. Plus de masque. Plus de filtre. Tout est vrai. Pour de vrai. Utile. Sincère. Chaque moment. Teinté de réalité. J'ai toujours voulu ça. J'ai jamais vraiment eu autre chose. Il fallait que ce soit vrai. Je revois mon père, alors que j'avais quatorze où quinze ans, me poser la question "tu as déjà une idée pour plus tard ?". C'est sorti comme une évidence: élever des chèvres. Il y avait un peu d'ironie. Mais ça me semble de plus en plus juste.


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J'y ai déjà tant pensé. Mon projet. Qu'est-ce qui pourrait me manquer ? La musique. Ma famille.  Quelques formes de contact. L'enseignement. A ce sujet d'ailleurs, c'est étrange la vitesse à laquelle les réflexes sont revenus. La parole, les mots qui s'alignent, au mieux pour être compris le plus aisément. Le mot juste toujours. La touche d'humour parfois. C'est peut-être ce qui me rattache à ma vie du moment.

2 septembre 2005

Dans ces bras là.

ces_bras_l_J'ai commencé ce livre de Camille Laurens. J'aime son écriture, sa façon de faire comme si le lecteur était assis en face d'elle à la table d'un café, ses confidences qui semblent si sincères. Je n'ai tourné que quelques pages hier soir avant que mes paupières trop lourdes ne se ferment.

Je suis contente de trouver encore le temps de lire. Contente de trouver encore aussi le temps d'écrire ici. L'habitude semble prise: ce sera tôt le matin, avant même que Neb homme de moi n'ait ouvert un oeil, pendant cette heure où le jour n'est pas encore vraiment certain de se pointer. J'aime me lever tôt. Avoir le temps de me réveiller dans ces petits gestes du quotidien: la douche chaude, le choix des vêtements de la journée, le maquillage, une tasse de thé (peux rien avaler d'autre avant midi), la préparation des affaires de la journée qui s'éparpillent un peu partout, un brin de rangement et de ménage... Puis, mon panier en paille sous le bras, je traverse le parc désert qui me sépare du lycée. Souvent encore à l'heure où j'y passe, les tuyaux d'arrosage automatique inondent les pelouses dont se dégage le parfum saturé de l'herbe et de la terre. Puis après, tout va très vite.

Dernière journée de cours, déjà une semaine derrière nous. Trois heures et demi avec le même classe ce matin, j'ai jamais eu à gérer ça et j'appréhende un peu. Puis encore deux heures cet après-m' et le week-end s'impose à moi comme une évidence. Il faut que je trouve le temps de classer encore les quelques photos prises sur nos dernières semaines de vacances, puis j'aimerais en développer plusieurs dizaines. Dimanche, nous fêtons la nature avec un déjeuner dans les prés et je vais avoir enfin l'honneur de découvrir la musique de mon frère...

Une dernière chose. Je me demande qui est ce visiteur quotidien (même plusieurs fois par jour parfois) dijonnais qui tape systématiquement mon nom dans mon google pour venir me lire.

1 septembre 2005

été indien.

Le rythme est pris, malgré l'été qui s'étire et nous attire au dehors.
Première grosse journée hier avec huit heures de cours. On termine par trois heures sans pause.
Je sens que mes mercredis soirs seront "légume".
Puis hier soir, nous avons filé chez Jéjé à M. pour ses soucis informatiques.
J'ai du refuser de suivre d'anciens élèves sur une terrasse de café pour aller là-bas.
Drôle d'impression de se retrouver dans cette ville.
Passer sur ma place pleine de couleurs où les coups de cloches me plongent un instant dans ma vie d'avant.
On a mangé indien.
Maharadja.
Il paraît qu'indien vaut mieux que deux tu l'auras.
J'aime toujours autant. Les explosions des épices douces sur la langue.

Aujourd'hui, journée agréable de la semaine.
Pas d'école l'après-midi.
Je veux encore du soleil pour moi.

d_sordre

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