Plus tard.
Deuxième semaine déjà (presque) bouclée. Je compte les jours comme un fumeur qui aurait réussi à se séparer de la cigarette. Puis viendra un moment où je ne compterai plus. La machine sera vraiment lancée. Difficile de se dire que c'est "pour de vrai" avec ses relents de grandes vacances. Difficile de se dire qu'on est parti pour plusieurs mois. Le soleil qui nous nargue donne à ce mois de septembre des couleurs de juin. Et je me sens frustrée de passer chaque minute de douce chaleur devant un tableau blanc, alors que j'aimerais me vautrer dans un pré ou m'évader encore sur mon vélo noir. J'appréhende tellement cet automne qui va nous priver de chaleur et de lumière, qui va nous anésthésier les sensations, qui va nous ancrer dans la routine et anéantir notre motivation. J'ai peur de cette nuit qui va se faire omniprésente.
Filer dehors avant que le soleil ne se couche.