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Diane Groseille
21 octobre 2004

Ecouerement

Envie de vomir, de partir, de dormir... Comme un ras-le-bol de ce boulot et de toutes ces tronches qui gravitent autour. Je veux me poser. Je veux un peu de paix, en rentrant le soir. Je suis poursuivie par ma mauvaise conscience et par des paquets de copies. Pourtant y'a du soleil...

 

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17 octobre 2004

Grande importance

Je déteste les stings, je déteste les strings, je déteste les strings.
14 octobre 2004

Au programme

        Du monde qui va circuler chez nous ce week-end. Ce soir déjà, Le Pooh et Nicotom, qui ne se connaissent pas du tout. Y'a moyen de se faire plaisir. Demain soir ma Marie ex-voisine. Et elle aussi, je suis très contente de la revoir. Puis ce week-end, les parents de Neb homme de moi qui viennent de loin et dont la venue m'enchante.

Petit à petit, je reprends contact avec le monde réel, je me resociabilise. Je ne suis pas qu'une prof!

14 octobre 2004

Une à l'envers, une à l'endroit

 Devant mon poste de travail, les yeux dans le vide, stylo rouge abandonné sur une copie, je détricote un rêve.

Ils sont plusieurs, dont moi je crois, dans une maison aux murs de verre, aux premières lueurs du jour, à préparer ce qui va se passer dans la journée. Y'a des relents de Star'Ac (que je ne regarde pas, donc allez savoir pourquoi) et de colonies de vacances. Y'a une personne imposante, autoritaire, un homme bien sur. Toutes les autres présences sont des femmes, soumises me semble-t-il.

Il y a quelques fils qui restent tricotés, je n'arrive pas à me souvenir et ça m'agace, comme de chercher un mot, l'avoir au bout de la langue et ne pas pouvoir le sortir. J'ai mon rêve au bout des yeux, mais il ne revient pas. Ce mécanisme me fascine.

13 octobre 2004

Camaïeu

Ce matin, lumière jaune, rose et mauve dans le ciel de ma ville. Pour me dire bonjour...Mais où est Diane Groseille?
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12 octobre 2004

Je vis, et oui...

Oui, Pancake a raison. Je déserte. Je fais pourtant ce que je peux, mais je me fais courant d'air. Je suis bousculée par ma vie et j'aime ça. Certes, j'aimerais me poser. Oublier un instant cette course, mais ce ne sera pas pour tout de suite.

Je me souviens que mes premiers pas sur mon blog étaient un rien effrayants car je développais une dépendance fulgurante à cette forme d'écriture. Je suis soulagée d'avoir su prendre du recul. De ne venir ici qu'en touriste, poster quelques impressions passagères. Souvent, je me dis que tel ou tel fait mériterait bien un petit post, mais ma vie se fait plus urgente et j'oublie.

Bientôt chez moi à nouveau internet, du moins, je le souhaite...

12 octobre 2004

Quantifiable.

Je crois que je suis un peu dingue. J'ai un truc comme ça dans ma tête, un truc que j'ai jamais dit à personne. J'ai besoin de quantifier les choses qui ne sont pas quantifiables. Oui, comme ça, c'est flou, ça ne parle pas; J'explique: j'aimerais savoir. Pouvoir savoir ce qu'on ne saura jamais. Alors j'imagine. Et très souvent, ça me prend, je me surprends à imaginer...

Ouais, ça ne vous parle toujours pas. Je donne quelques exemples pour que ce soit moins abstrait.

J'aimerais visualiser le tas monstrueux de tous les mégots de cigarettes que j'ai fumées.

J'aimerais savoir combien de fois j'ai monté l'escalier qui mène à ma nouvelle chambre.

J'aimerais pouvoir visualiser mes pas en rouge sur le sol pour voir si je passe toujours au même endroit.

J'aimerais savoir quelle longueur auraint mes cheveux si je ne les avais jamais coupés.

J'aimerais savoir combien de Mc Deluxe j'ai déjà mangés.

J'aimerais savoir depuis quand exactement j'appelle ma soeur Spö.

C'est peut-être pour cette raison que je suis aussi attachée à l'écriture. Elle me permet un tant soit si peu de SAVOIR, de VISUALISER, de REALISER... Vous croyez que je suis malade?

7 octobre 2004

L'automne s'installe.

Hier soir. Whawha au bout de sa laisse me promène. Je suis en pilote automatique. Il pleut. Sur la terrasse d'un café, sous un pauvre coin de toiture, un monsieur boit une bière dont la mousse est venue se loger dans ses moustaches. Je me dis que si j'avais son temps, j'irais plutôt me blottir dans un salon de thé devant un chocolat viennois.

Ici, les collègues me fatiguent, à se plaindre sans arrêt. Je suis le bureau des pleurs. Est-ce que je raconte ma vie moi? Heureusement, non, sauf  sur ce blog où je me fais de plus en plus rare, et je n'impose rien à personne. Ici, on chouine, on médit, on râle en douce, jamais en face. Quand parfois je dis ce que je pense vraiment à une personne, on me dit jeune et impétueuse alors que tout le monde le dit tout bas dès qu'une porte se referme. Cette hypocrisie me pèse. L'écouter relayée par chacun me fatigue.

Alors, je travaille beaucoup. Parce que ça me plait. Je le ressens dans les réactions des élèves. Pas tous les jours bien sur. Mais je suis contente d'être là.

Puis Neb homme de moi est toujours aussi adorable. Notre nid prend forme jour après jour et nous prenons doucement un rythme de croisière plus agréable. Ce début d'année scolaire aura été des plus difficiles.

6 octobre 2004

Vitesse

Tout, trop vite, tous les jours, aujourd'hui, hier et demain plus encore... Besoin d'une pause.
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Diane Groseille
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